L’Algérie rejette «la politisation» du Conseil des droits de l’homme (CDH) et «l’instrumentalisation» des droits de l’homme à des «fins politiques». L’incapacité avérée du CDH à faire face aux atrocités dont sont victimes les populations de Ghaza «envoie un message inquiétant quant à son engagement en faveur de la justice, de l’impartialité et de l’égalité», estime son représentant permanent auprès du bureau de l’ONU, Rachid Bladehane.
Plusieurs associations et organisations des droits humains marocaines, au Maroc, à Paris et à New York, ont annoncé, le 7 décembre dernier à Rabat, la création d’un comité international pour la libération des détenus politiques et des prisonniers d’opinion au Maroc.
La méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité...» René Cassin.
La récente visite de la Rapporteuse spéciale des Nations unies, durant laquelle elle a fait part de ses préoccupations (et recommandations) concernant la situation des droits de l’homme en Algérie, a suscité une réponse favorable de la part du gouvernement.
La visite de Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), à Tel-Aviv, à l’invitation des représentants des familles de rescapés de l’attaque du 7 octobre, et sa déclaration à l’issue des rencontres avec ces derniers ont suscité de vives réactions de nombreux militants des droits de l’homme palestiniens. Après l’avoir accusé de «partialité» et d’avoir «trahi son serment professionnel de défense des victimes», ils ont boycotté sa visite en Cisjordanie.
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor, a pu rencontrer des détenus d’opinion dans les prisons, assister à un procès de défenseurs des droits de l’homme et rencontrer différents acteurs.
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lowlor, entame sa mission en Algérie. Devant préparer son rapport sur la situation dans le pays, l’experte onusienne commence sa visite par des rencontres avec des représentants des organisations officielles.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a appelé à la mise en place de «comités internationaux des droits de l’homme» qui devraient se rendre dans la Bande de Ghaza afin de constater l’ampleur des crimes commis par l’entité sioniste contre les civils palestiniens.
Les chefs d’Etat et des gouvernements africains se sont réunis à Maputo, au Mozambique, le 11 juillet 2003, pour adopter le Protocole de la Charte africaine des droits de l’hommes et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique, dit le Protocole de Maputo, l’un des cadres juridiques des plus complets et progressifs pour promouvoir et protéger les droits des femmes et des filles en Afrique.
L'athlète sud-africaine Caster Semenya, qui a été empêchée de participer à certaines courses en raison de son refus de suivre un traitement pour réduire son taux de testostérone, a remporté une bataille judiciaire contre la Suisse devant la Cour européenne des droits de l'homme.
Le Conseil de la nation affirme que la résolution du Parlement européen «constitue une immixtion éhontée dans les affaires internes d’un Etat souverain». La Chambre haute du Parlement rappelle que l’Algérie est un pays qui «n’accepte point de diktat ou de protectorat».
Les eurodéputés croient avoir maintenant bonne conscience après avoir voté majoritairement une résolution dans laquelle ils exigent «la libération immédiate et inconditionnelle» de notre confrère El Kadi Ihsane. Ils ne savent pas qu’ils ont davantage compliqué la situation d'El Kadi Ihsane, qui purge une peine de prison de cinq ans (dont deux avec sursis) pour avoir reçu des financements de l’étranger. Jamais les autorités algériennes n’ont cédé devant des pressions extérieures, ni aux tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures du pays.
La situation des droits de l’homme au Maroc ne cesse de se dégrader. A l’image de tous les régimes dictatoriaux, celui du royaume chérifien n’admet aucune présence d’une voix discordante dans le pays.
Dans son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde, Amnesty International dénonce le deux poids deux mesures dans la condamnation des violations des droits humains. Le rapport 2022-2023 de l’ONG, publié le 28 mars dernier, met en évidence l’incapacité de la communauté internationale à s’unir autour d’une application systématique des valeurs universelles de protection des droits fondamentaux.
Le haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, exprime sa préoccupation sur «les restrictions des libertés en Algérie». Intervenant à l’occasion de la 49e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, où elle a lu le rapport annuel sur la situation dans le monde, elle appelle les autorités algériennes à «changer de cap».
L’Algérie n’est pas loin de devenir la «lanterne rouge» des pays du monde en matière de respect des libertés consacrées par la Convention universelle des droits de l’homme qu’elle a pourtant ratifiée il y a plusieurs années.