250 organisations exigent l’arrêt des transferts d’armes à Israël

19/02/2025 mis à jour: 13:11
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Dans une lettre ouverte, 250 organisations de défense des droits de l’homme ont appelé les Etats membres de l’Onu «à cesser immédiatement les transferts d’armes, de pièces détachées et de munitions à Israël, ainsi qu’aux groupes armés palestiniens, tant qu’il existe un risque qu’elles soient utilisées pour commettre ou faciliter de graves violations du droit international humanitaire ou des droits humains». 

Dans cette lettre publiée sur les réseaux sociaux et  par de nombreux médias, elles ont expliqué que «les bombardements et le siège israéliens privent la population civile des éléments de base nécessaires à la survie et rendent Ghaza inhabitable. Aujourd’hui, la population civile de Ghaza est confrontée à une crise humanitaire d’une gravité et d’une ampleur sans précédent». 

Pour les signataires, les agences  humanitaires, les groupes de défense des droits humains, les responsables des Nations unies et plus  de 153 Etats membres, ont appelé à un cessez-le-feu immédiat. «Toutefois, Israël continue d’utiliser des armes et des munitions explosives dans des zones densément peuplées, ce qui entraîne de graves conséquences humanitaires pour la population de Ghaza». Elles ont rappelé que «les dirigeants du monde entier ont exhorté le gouvernement israélien à réduire le nombre de victimes civiles, mais les opérations militaires israéliennes à Ghaza continuent de tuer des personnes à un rythme sans précédent…)». 

Elles ont estimé que les «Etats membres ont la responsabilité légale d’utiliser toutes les démarches possibles pour garantir la protection des civils et le respect du droit international humanitaire. La dernière source de subsistance à Ghaza – une réponse humanitaire financée par la communauté internationale – a été paralysée par l’intensité des hostilités, y compris des tirs sur des convois humanitaires, des interruptions récurrentes des services de communication, des routes endommagées, des restrictions sur les aides essentielles, une interdiction quasi totale des biens commerciaux, et un processus bureaucratique lourd pour envoyer de l’aide à Ghaza». 

Plus grave, ont ajouté les signataires, l’offensive «militaire d’Israël a détruit une grande partie des maisons, des écoles, des hôpitaux, des infrastructures d’approvisionnement en eau, des abris et des camps de réfugiés de Ghaza ; ces bombardements sans distinction, ainsi que la répétition de dommages disproportionnés aux civils qu’ils causent systématiquement, sont inacceptables». 

 Devant ce constat effrayant, les 250 signataires ont exigé «un cessez-le-feu immédiat» et appelé  «tous les Etats à mettre fin aux transferts d’armes susceptibles d’être utilisées pour commettre des violations du droit international humanitaire et des droits humains». 

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