-Vous récupérez les bandes à droite et à gauche, longs, courts, docs, actualités, films ? J’en achète quand j’en trouve sur des sites de vente en ligne, par exemple, et je les restaure quand je peux, car ce n’est pas évident. Ça demande beaucoup de temps et d’argent, de la technologie et des machines.
C’était mieux avant. Une phrase que l’on entend souvent à propos de tout et de rien, les légumes étaient meilleurs, l’air plus pur, les femmes plus gentilles, Bouteflika était plus juste et dans le domaine du cinéma, il y avait plein de salles et de films.
Présidé par la comédienne Nora Bennacer et composé du metteur en scène Ahmed Rezzak, de la comédienne Fatiha Ouared, de la chorégraphe Khadija Guemiri et de l’universitaire Mohamed Lamine Bahri, le jury a estimé qu’aucun spectacle ne réunissait les conditions techniques et artistiques pour décrocher le grand prix Keltoum.
Le Festival international du film de Busan (BIFF) a vu en mai son directeur, Huh Moon-yung, quitter ses fonctions, à la suite d’accusations de harcèlement sexuel qui font l’objet d’une enquête. Kang Seung-ah, le directeur exécutif par intérim, a reconnu que le festival était passé par «une période difficile», avec un budget réduit de quelque 10% en raison de la perte de sponsors.
Je suis né dans une ville au bord de l’Atlantique au Brésil où il y a beaucoup de marins. Et les montagnes, c’est à cause de la Kabylie de mon père. C’est donc un titre qui raconte les deux côtés de ma vie. A l’origine, le film devait s’appelait Algérien par accident. Après réflexion, je me suis dit que je ne suis pas le fruit d’un accident. J’ai retenu plusieurs titres avant de choisir Le marin des montagnes.
-Le bilan des RCB ? Si on devait faire un bilan ? Positif, plus que positif, le but était de revenir, c’était le plus important, tout ce qu’il y a eu autour, c’est du bonus. Les 33 films ont été bien accueillis, les projections se sont bien déroulées, à l’heure, les séances de 20h et de 17h ont toutes affiché complet, c’était incroyable ! On a expérimenté les projections parallèles en plein air cette année sur la place du 1er Novembre au-dessus de la Cinémathèque, et bien c’était full aussi. Cette édition, qui n’était pas gagnée d’avance, a su tenir le pari et l’a remporté haut la main.
Place Gueydon, du nom de la place du 1er Novembre, Gueydon étant le nom de l’ancien gouverneur de l’Algérie française qui résumait en 1872 après la révolte d’El Mokrani : «Ce que veulent les colons, c’est la souveraineté de la population française et l’écrasement, le servage de la population indigène.»
Youssef Chebbi a choisi un chantier en ruine du quartier Les jardins de Carthage, grand projet immobilier lancé dans la banlieue nord de Tunis à l’époque du régime de Zine El Abidine Benali, pour tourner un polar aux allures d’un drame psychologique. Un film où le fantastique rejoint le spirituel.
Après une grève de 146 jours, le syndicat des scénaristes de films et de séries aux États-Unis a conclu un accord avec les studios américains de cinéma et de télévision. Les termes de cet accord n'ont pas encore été publiés, mais ils devraient être soumis à un vote des 11 500 membres du syndicat.
Un tapis rouge symbolique a été dressé sur le chemin menant à la Cinémathèque de Béjaïa à la place du 1er Novembre (ex-place Gueydon). «La star, c’est le public», est-il annoncé sur une banderole sous forme de porte. L’association Project’Heurtrs, qui célèbre cette année les 20 ans de sa création, et qui organise les RCB, a voulu rendre hommage au public de Béjaïa qui a toujours répondu présent aux projections de films et aux débats. Un public qui porte la plus ancienne manifestation cinématographique en Algérie.
En face la mer, derrière la montagne, en haut le soleil. C’est de l’alchimie, voire de la chimie et si le chlorure de sodium du sel de mer était du chlorure d’argent, composé insoluble dans l’eau et photosensible, on aurait eu grâce au soleil des photographies empilées dans cette mer des différentes époques qu’a vécues Béjaïa, Bgayet, Saldae, au cours de sa longue histoire.
Scénariste et réalisateur autant que comédien, auteur d’une dizaine de films, on lui doit Le thé à la menthe (1984), La nuit du destin (1997), Le soleil assassiné (2004) et Jennia (2019). Bien qu’ayant réalisé plusieurs films français, il est sélectionné pour l’aide au cinéma en Algérie et va bientôt entamer son nouveau long métrage, Jawhara, qu’il va tourner à Saïda, sa ville natale.
LE BONHEUR EST DANS LE FILM Le documentaire Zinet, Alger, le bonheur du réalisateur Mohamed Latrèche, a été sélectionné pour le 6e Festival international d’El Gouna en Égypte où il sera présenté en avant-première. Dans cette œuvre singulière, Mohamed Latrèche raconte le parcours du militant, réalisateur et acteur Mohamed Zinet au détour de son film culte, Tahya ya Didou de 1971 qui entre poésie et esthétique, chante une ode à la Casbah et Alger au sortir de l’indépendance, déclamée par Himoud Brahimi, dit «Momo».
Le film chinois "No More Bets," réalisé par Ao Shen et sorti en août, a suscité des inquiétudes concernant la sécurité en Thaïlande et a nui à l'industrie touristique du pays.
Le cinéaste Rachid Bouchareb et l’écrivain Yasmina Khadra ont débattu de la thématique de l’adaptation des romans au cinéma lors du 6e Festival national de la littérature et du cinéma de la femme de Saïda.
Le court métrage Desert rose, une nouvelle œuvre cinématographique du réalisateur Oussama Benhassine, sur le drame des essais nucléaires français dans le désert algérien, a été projeté samedi en avant-première à la Cinémathèque d’Alger, dans le cadre du programme du soixantenaire de l’indépendance.
L'acteur américain Peter Sarsgaard, récemment couronné meilleur interprète masculin à Venise pour son rôle dans "Memory", a évoqué les dangers d'une utilisation inappropriée de l'intelligence artificielle lors de son discours de remise de prix.
Alors que les acteurs et les scénaristes maintiennent leur grève pour réclamer une rémunération plus équitable, les grands studios hollywoodiens et les plateformes de streaming continuent de faire la sourde oreille.
L’histoire a fait le tour d’Algérie puis du monde, un film de poupées est interdit pour «atteinte à la morale». Enquête sur le thriller de l’été.
Le réalisateur renommé Saeed Roustaee a été condamné à six mois de prison par un tribunal de Téhéran pour avoir projeté son film Leïla et ses frères au Festival de Cannes en 2022, selon un média iranien.