L'Assemblée populaire communale (APC) de Bouira vit, et ce, depuis plus de deux ans, une grave crise résultant des frictions entre les «élus» et le président de l’APC. Le problème de gestion des affaires de la municipalité se pose toujours.
Le gel des activités de l’APC de Sidi Rached (Tipasa) a été levé après que les causes du blocage ayant affecté la gestion de cette collectivité locale se soient dissipées.
Le secrétaire général de l’APC de Mostaganem a été relevé de ses fonctions dans la matinée de jeudi dernier, suite à une visite d’inspection inopinée au siège de l’APC par le wali, a-t-on appris de sources officielles.
En raison du blocage observé au sein de l’Assemblée populaire communale (APC) de Collo depuis des mois, la wali de Skikda Houria Meddahi décide d’interpeler, pour la dernière fois, les élus. Il s’agit d’un ultimatum adressé aux concernés lors de la visite inopinée de la cheffe de l’exécutif dans la ville de Collo, pour inspecter les différents projets de développement local.
En dépit de leur impact dans l’amélioration du cadre de vie des citoyens, les projets du développement local accusent toujours un retard considérable dans certaines communes. De surcroît, la négligence et la mauvaise gestion, les conflits signalés au sein des assemblées populaires communales (APC) se veulent comme les premières causes de nombreux blocages.
Treize (13) individus ont été placés en détention provisoire et 9 autres sous contrôle judiciaire, pour leur implication dans une affaire de corruption à l’APC de Birine (wilaya de Djelfa), indique vendredi un communiqué de la Cour d’Alger.
La plupart des citoyens, qui se présentent au siège de l’état civil de l’APC de Mohamed Belouizdad, sont systématiquement renvoyés.
Plusieurs projets lancés dans le cadre du Fonds commun des collectivités locales (FCCL) et du Plan communal de développement (PCD) au profit de la commune de Raouraoua, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, sont bloqués.
Des gestionnaires ont été désignés par le wali de Médéa après une longue période de blocage.
Le dossier des aides octroyées aux associations sportives et culturelles a provoqué un débat houleux, dimanche dernier, lors de la tenue de la session ordinaire de l’APC de Constantine. De nombreux élus ont pointé du doigt ces subventions accordées dans le cadre du taux de 3% du budget communal de 2022.
Climat délétère sur fond d’un malaise relationnel entre élus au niveau de l’assemblée populaire communale du chef-lieu de wilaya de Tiaret. Et pour cause, cette assemblée n’arrive pas à délibérer correctement ni à dégager de la sérénité pour booster la dynamique de développement. Pis encore, ça a dégénéré parfois en marge des deux derniers conclaves qui se sont terminés en queue de poisson.
Après les APC de Relizane et d’El Matemar, qu’il a gelées depuis quelques semaines, le wali est revenu, ce week-end, prendre la même décision pour les assemblées de Beni Dergoun, circonscription administrative relevant de la daïra de Zemmora et de Sidi Lazreg, commune relevant de la daïra de Mendès, rapporte un communiqué émanant de la wilaya qui précisera que la gestion des affaires des deux collectivités sera désormais confiée respectivement au SG de daïra et au chef de la daïra.
La population locale de Béchar assiste, impuissante, depuis une dizaine de jours, à une grave crise qui secoue l’Assemblée populaire communale. Une assemblée composée de 33 élus, toutes tendances politiques confondues. 29 de ses membres se sont insurgés contre le P/APC et sont entrés ouvertement en conflit avec ce dernier, entraînant ainsi comme première conséquence une paralysie des activités de l’institution décentralisée.
L’APC d’Hussein Dey a attendu la fin de saison pour débloquer la subvention annuelle au NA Hussein Dey qui a vécu une saison difficile sur le double plan financier et sportif.
Finalement le wali a gelé, dimanche dernier, les activités de l’Assemblée populaire communale de Relizane et celle d’El Matemar, longtemps rongées par les clivages et les guéguerres intestines.
L’Assemblée populaire communale (APC) de Blida fonctionne sans secrétaire général depuis plus d’une année, «ce qui ne cesse de pénaliser son bon fonctionnement», estime un élu de cette assemblée. En effet, l’ancien secrétaire général a été promu et muté vers une autre wilaya, laissant le poste vacant en dépit de son importance.
Les retards de développement, sans être une fatalité ou le produit d’une entreprise délibérée, peuvent simplement trouver leur explication dans la mauvaise conception des textes de loi. Même si le phénomène a manqué de visibilité, les blocages dans les assemblées élues ont eu des incidences dommageables pour la vie locale.
Des élus de l’APC de la Casbah demandent le départ du maire qui a écopé, au cours de son mandat, d’une année de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 DA. Le jugement a été rendu le 16 mars 2022 par le tribunal de Rouiba et confirmé ultérieurement par la cour d’appel d’Alger. «Nous demandons l’application de la loi, c’est tout», soutient Abderrahmane Bouchène, élu de l’assemblée. Les élus frondeurs s’appuient dans leur requête sur l’article 43 du code communal.
L’APC d’Ain M’lila dans la wilaya d’Oum El Bouaghi est gérée depuis le 28 mars dernier par le chef de daïra.
Sans ressources financières générées localement, des APC, notamment celles situées en zone rurale, peinent à répondre aux attentes des citoyens. Les manques sont importants.