Élu à la municipalité de Marseille et député socialiste, Laurent Lhardit a pris le 10 mars la présidence du groupe d’amitié France Algérie, le temps de la législature. Il a bien voulu répondre à quelques questions d’El Watan
Alors que les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie atteignent un niveau critique, Alger se montre ferme face aux menaces et ultimatums émanant de Paris.
Dans un contexte diplomatique particulièrement tendu entre l’Algérie et la France, le journaliste français Jean-Michel Aphatie a récemment déclenché un vif débat en évoquant, avec justesse les violences commises par la France en Algérie.
Tensions diplomatiques, surenchère verbale, déclarations enflammées… Depuis quelques mois, le feuilleton orageux entre Paris et Alger s’intensifie, atteignant un niveau de crispation inédit.
Jugeant que le contexte actuel (nouvelle crise diplomatique entre Alger et Paris) est loin d’être favorable à la révision, «légitime» à ses yeux, de l’accord d’association, le Professeur Laurent Chalard, Docteur en géographie (Paris IV Sorbonne), ses travaux portant sur la géographie urbaine, la géographie de la population et la géographie politique, se dit toujours incapable de «comprendre pourquoi les dirigeants français et algériens sont constamment en conflit ?» Alors que, insiste-il, «c’est nullement dans les intérêts géostratégiques des deux pays, qui, au contraire, ont tout intérêt à coopérer».
Dans son édition datée de ce mercredi 12 février, le quotidien français libéral de droite L’Opinion s’inquiète que «l’Algérie a fermé la porte aux produits alimentaires français».
L’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, a affirmé qu’il y avait une grande attente dans les cercles français pour un règlement de la crise avec l’Algérie.
«Le climat est délétère, nous perdons du temps avec le président (Emmanuel) Macron. Nous avions beaucoup d’espoirs de dépasser le contentieux mémoriel», a déclaré le chef de l’Etat à l’Opinion.
Comment comprendre la campagne outrancière menée actuellement contre l’Algérie et les Algériens par une frange importante des médias conjointement avec l’extrême droite et une partie de la droite ? Comment faire sens de son ampleur et de son intensité ? La présente contribution va au-delà des prétextes fallacieux évoqués par ces cercles. Après une brève mise en contexte de la question, elle tente de situer les processus à l’œuvre, d’identifier les acteurs et les structures à la manœuvre, de déterminer les intérêts pour lesquels ils sont missionnés et de cerner les objectifs stratégiques poursuivis.
Comment comprendre la campagne outrancière menée actuellement contre l’Algérie et les Algériens par une frange importante des médias conjointement avec l’extrême-droite et une partie de la droite ? Comment faire sens de son ampleur et de son intensité ? La présente contribution va au-delà des prétextes fallacieux évoquées par ces cercles l Après une brève mise en contexte de la question, elle tente de situer les processus à l’œuvre, d’identifier les acteurs et les structures à la manœuvre, de déterminer les intérêts pour lesquels ils sont missionnés et de cerner les objectifs stratégiques poursuivis.
L’Union des avocats franco-algériens (UAFA), réunie en assemblée générale ordinaire à Paris, le 16 janvier 2025, a tenu à rectifier les allégations récentes de certaines personnalités politiques françaises et les interprétations biaisées diffusées dans les médias concernant l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968, modifié à plusieurs reprises.
Des partis de divers horizons politiques et de nombreuses personnalités en France appellent à cultiver des relations apaisées avec l’Algérie. Les tensions actuelles entre les deux nations ont certes pour origine le soutien gouvernemental français à la colonisation du Sahara occidental par le Maroc, mais l'extrême droite en France joue un rôle déplorable dans l’alimentation des tensions.
Tous les regards, en France et en Algérie, étaient braqués, jeudi dernier, sur l’Assemblée française. Un événement important s’y est déroulé. Il s’agit du débat et du vote sur la résolution, la première du genre, visant à dénoncer l’accord conclu entre l’Algérie et la France en 1968 sur l’immigration.
La commission mixte d’historiens algériens et français sur la période coloniale et de la Guerre d’indépendance, qui a tenu, mercredi dernier à Constantine, sa première réunion de travail, s’est accordée sur plusieurs points, dont la restitution de deux millions de documents «numérisés» à l’Algérie, a rapporté le site électronique Tout sur l’Algérie (TSA), citant une source proche du dossier.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier à Alger, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué. L’audience s’est déroulée en présence du directeur de cabinet à la présidence de la République, Ennadir Larbaoui, du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, et de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Saïd Moussi, a ajouté la même source.
Dans le cadre de la poursuite des consultations politiques entre l’Algérie et la France, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Amar Belani, a reçu, hier, son homologue française, Mme Anne-Marie Descôtes.