L’écrivaine Rachida Ben Sidhoum estime qu’il est désormais temps de procéder à la «classification» de ce qui est produit comme romans en langue amazighe, elle pour qui ce qui est édité jusqu’ici «brasse et suffisamment bien des genres littéraires».
Vingt-neuf années après son introduction comme matière facultative dans le système scolaire, la langue amazighte progresse en dépit de certains obstacles d’ordre bureaucratique», a déclaré en substance Si El-Hachemi Assad, secrétaire général du Haut Commissariat à l’amazighité (HCA), en marge de la célébration, à Tiaret, du 20e anniversaire du décès du premier président du HCA, Mohand Idir Ait Amrane.
Les contours et les priorités de l’année scolaire 2024-2025 sont clairement fixés dans la circulaire cadre du ministère de l’Education nationale. Le document, rendu public récemment, se concentre essentiellement sur la continuité et retrace les grands principes de ce que devrait être la prochaine rentrée.
Le secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, a affirmé hier à Alger que des «résistances à la généralisation de l’enseignement de tamazight se font au niveau de quelques institutions et associations».
Une nouvelle production théâtrale vient enrichir le paysage de l’art des planches amazighes. Il s’agit de la pièce de théâtre intitulée Hyigh-ad seg ighdan (Renaître de ses cendres) produite à Tizi Ouzou par Rosa Mettef de la boîte audiovisuelle Leyarts Production, écrite et mise en scène par Rachid Bouider. Le sujet traité dans cette production porte notamment sur les violences faites aux femmes.
Une soutenance de doctorat en tamazight a été organisée mardi 16 mai à la salle des conférences de la faculté de la langue et des lettres arabes à l’université Hadj Lakhdar de Batna.
Tezgertirga ou Au-delà des rêves est le titre du premier roman en tamazight de la jeune romancière Tilelli Bellal, paru il y a quelques jours, aux éditions Imtidad.
Consacrée langue nationale après l’amendement de la Constitution en 2002, puis langue officielle à la faveur de la révision constitutionnelle en 2016, tamazight a connu des progrès depuis son introduction dans l’enseignement durant l’année scolaire 1994-1995.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, revient sur la décision du ministère de l’Education d’assurer une «progression certaine» de tamazight à travers le territoire national dès la rentrée scolaire prochaine 2023-2024. Il annonce, dans ce sillage, l’installation d’un groupe de travail mixte chargé d’examiner les mesures nécessaires à même de consolider l’enseignement de cette langue et de prendre en charge les problèmes qui entravent sa généralisation progressive. Il a été aussi décidé, en concertation avec le ministre de l’Education nationale, Abdelkrim Belabed, la rédaction d’un document portant directive ministérielle à l’effet de clarifier les modalités organisationnelles liées à cet enseignement, annonce M. Assad.
Des jeunes issus des associations culturelles des wilayas de Blida, Tipasa, Ain Defla, Tissemssilt et Chlef qui résident dans les monts du Dahra et du Chenoua, soucieuses de la préservation de leur patrimoine culturel immatériel, se sont montrées unies, volontaires et solidaires, pour renouveler leur expérience cinématographique du ramadan 2022.
Le secrétaire général du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, a affirmé à Bordj Bou Arréridj que l’élaboration d’un atlas linguistique algérien, rassemblant les 14 variantes linguistiques amazighes recensées par les chercheurs, est entrée en sa phase finale.
Le secrétaire général du Haut Commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, a annoncé hier à Ghardaïa le lancement des candidatures pour la 3e édition du prix du président de la République pour la littérature et la langue amazighes à compter de ce jour, via une plateforme numérique.
Dans cet entretien, Koussaïla Alik, docteur en linguistique amazighe et maître de conférences (HDR) au département de langue et culture amazighes de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, aborde la question de la langue maternelle dans une société multiculturelle et multilingue.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le militant politique et auteur d’un essai Le miroir amazigh publié récemment aux éditions Tafat nous parle des « traits permanents » de l’âme amazighe. Pour lui, il est nécessaire de « bâtir ». « Aujourd’hui, nous avons conquis des droits et, par conséquent, la question amazighe n’est plus appréhendée de la même façon par ceux qui nous gouvernent. Ces deniers ont consenti des concessions. Il n’en demeure pas moins qu’une hostilité ouverte ou pernicieuse est toujours présente. C’est dans cet espace restreint, même largement insuffisant, qu’il faut exceller », tranche-t-il
Dans l’entretien accordé à El Watan, le SG du HCA affirme que le bilan de l’enseignement de tamazight reste «globalement positif». «Il y a des avancées remarquables. L’Algérie a consenti des efforts louables en faveur du développement de la langue amazighe et de sa réhabilitation...», se réjouit-il. Il reconnaît néanmoins que «beaucoup reste à faire et à parfaire». A cet effet, un mémorandum portant formulation d’un cadrage stratégique (2021-2038) relatif à la généralisation de l’enseignement de tamazight dans le système éducatif et de formation a été transmis au président de la République.
Le livre est composé de six nouvelles : Taddart yeǧǧlen (Le village des martyrs), Imru n unekruf (La plume du prisonnier), Arraw n tefsut (Les enfants du printemps), Acivan, ameddakel n Warrac (L’ami de l’enfant), Rrezg n umengur et Kenza.
La crainte d’une remise en cause des acquis liés à la langue amazighe est exprimée par les défenseurs de la langue et de la culture amazighes, d’autant que les pouvoirs publics n’engagent pas les réformes nécessaires (instauration de l’obligation de l’enseignement de la langue amazighe, réactivation de l’Académie de la langue amazighe, «amazighisation» de l’administration…)
Dans l’optique d’aboutir à la généralisation de l’enseignement de tamazight au niveau géographique et dans les trois paliers ainsi que l'actualisation des contenus dispensés, un mémorandum portant sur un cadrage stratégique de promotion de l’enseignement de cette langue sera remis, prochainement, au président de la République.
La célébration du nouvel An amazigh "Yennayer" est un "réceptacle rassembleur" du peuple algérien, à même de renforcer la cohésion nationale, a souligné, dimanche 2 janvier à Alger, le secrétaire général du Haut Commissariat à l'Amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad.