Coup sur coup le président Trump vient d’insulter les Palestiniens. Il a proféré une dernière offense, lors de la visite de Benyamin Netanyahu à Washington.
Depuis jeudi dernier, l’Unrwa est interdite, désormais, d’opérations sur les territoires palestiniens occupés et sur le sol israélien, mais aussi de tout contact avec les responsables israéliens, au moment où plus que jamais la population de Ghaza et de Cisjordanie a besoin de soutien humanitaire l Hier, Paris, Londres et Berlin, des alliés indéfectibles de Tel-Aviv, ont exprimé leur grave préoccupation alors qu’un responsable de l’Unrwa a averti que «s’il n’y a aucun contact au niveau opérationnel, le sort du cessez-le-feu est sérieusement compromis, car nous sommes l’acteur le plus sérieux et le plus grand fournisseur d’aide».
L’accusant de «complicité» avec Hamas, Israël a mis fin aux activités de l’UNRWA dans les territoires palestiniens occupés. Deux lois qui entreront en vigueur ce jeudi 30 janvier ont été votées dans ce sens. La première, à l’origine de l’ordre d’expulsion de l’Agence, interdit les activités de l’UNRWA en Israël, y compris à Jérusalem-Est, que l’entité sioniste occupe depuis 1967. Le second texte, adopté dans la foulée par la Knesset, interdit aux responsables israéliens de collaborer avec l’UNRWA.
A présent que l’année 2024 a touché à sa fin, il est loisible de réfléchir plus pleinement au génocide infligé par Israël au peuple de Ghaza.
l Le président américain, Donald Trump, persiste dans sa volonté de déplacer les Palestiniens de Ghaza et fait pression sur l’Egypte et la Jordanie pour qu’ils les accueillent, alors qu’ils ont officiellement rejeté l’idée même de cette décision, visiblement concertée avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
Malgré toutes les atrocités qu’ils ont subies, malgré l’ampleur de la dévastation, malgré tout ce qu’ils ont perdu, les déplacés héroïques de Ghaza ont réussi à garder ce qu’il y a de plus cher à leurs cœurs : cette portion de Palestine. Et les images épiques de ces processions du retour sont la plus cinglante des réponses à Trump et à son plan honteux d’une «Nakba bis».
La libération de 290 détenus palestiniens, même si elle a été accueillie par des scènes de liesse et des cris de joie et des scènes de festivités dans les rues, n’empêche pas d’avoir un petit goût amer, tant l’injustice est flagrante et l’état dans lequel apparaissent les prisonniers est rageant.
Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été annoncé mercredi soir entre le Hamas et Israël, accord qui devrait entrer en vigueur demain, l’entité sioniste a poursuivi sans répit son entreprise génocidaire, gâchant la joie des Palestiniens de retrouver enfin un peu de paix. Plus de 111 morts, dont 27 enfants, ont été enregistrés à Ghaza depuis cette annonce, selon la Défense civile palestinienne.
Les dernières 48 heures qui ont suivi l’annonce d’un accord pour un cessez-le-feu à Ghaza ont été particulièrement meurtrières pour les Ghazaouis, parmi lesquels près d’une centaine ont été tués et des dizaines autres blessés par des raids sionistes, mais aussi très tendues au sein du gouvernement israélien, menacé de dissolution par une coalition de l’extrême droite opposée à la fin de la guerre.
Toutes les procédures de la première étape se poursuivront à l’étape 2, tant que les négociations sur l’accord est en fait celui proposé par le président Biden à la fin du mois de mai 2024, accepté par Israël, entériné par le Conseil de sécurité, avant qu’il ne soit rejeté par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
Les pourparlers autour d’un accord de cessez-le-feu tirent à leur fin alors que les présidents américains, Joe Biden, en fin de mandat, Donald Trump, son successeur, ainsi que le ministre des Affaires étrangères qatari évoquent un cessez-le-feu imminent, après la validation de l’accord, par le mouvement de résistance Hamas.
L’adoption d’un projet de résolution confirmant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination fait référence à l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ), qui a affirmé que l’occupation israélienne des terres palestiniennes «est illégale» et «doit prendre fin rapidement».
l «De Londres à Jérusalem, terreur promise» (*) est l’intitulé de l’ouvrage d’Akli Ourad présenté samedi dernier lors d’un café littéraire à la Fondation culturelle Ahmed et Rabah Asselah.
A l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, une cérémonie s’est tenue à Alger, organisée par l’ambassade de Palestine en collaboration avec la représentation de l’ONU en Algérie.
Deux projets de résolutions liés à la Palestine ont été adoptés à l’ONU. L’un consacre «le droit du peuple palestinien à l’autodétermination» et l’autre sa «souveraineté permanente dans le Territoires occupés, y compris El Qods (Jérusalem-Est), et celle de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles». Une troisième résolution, condamnant l’utilisation de mercenaires, quelles qu’en soient les formes et les manifestations, y compris celles des sociétés militaires et de sécurité privées, «comme moyen de violer les droits humains et d’empêcher l’exercice du droit des peuples à l’autodétermination», a été entérinée par 125 voix pour 51 contre et 6 abstentions.
A l’exception d’Israël, il y a eu unanimité autour de la nécessité de la poursuite des activités de l’UNRWA d’aide à la survie des Palestiniens. «Son mandat ne sera rempli que lorsque les Palestiniens cesseront d’être des réfugiés », ont souligné, majoritairement les représentants des Etats lors du dernier jour des débats à la 4ème commission de l’ONU, consacrés à l’UNRWA après le vote par la Knesset, d’une législation de démantèlement l’agence.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a ouvert, hier, à la demande de l’Algérie, du Guyana, de la Slovénie et de la Suisse, un débat sur la famine au nord de Ghaza. La réunion se tient alors que le délai d’un mois imposé par les Etats-Unis à Israël, pour autoriser l’accès de l’aide humanitaire à l’enclave sous peine de blocus sur les armes, tire à sa fin sans que l’Etat hébreu n’apporte les réponses exigées.
Les stades sont devenus des espaces d’expressions de solidarité. Les supporters utilisent des gradins pour exprimer leur soutien aux populations de Ghaza et du Liban, victimes de bombardements intenses et d’un blocus sévère.
16 Palestiniens sont morts en détention depuis le 7 octobre en Cisjordanie, suite aux mauvais traitements qui leur ont été infligés dans les geôles israéliennes. Parmi eux, l’écrivain et militant Walid Daqqa, mort le 7 avril dernier, privé de soins. Il était détenu depuis 38 ans. 16 Palestiniens sont morts en détention depuis le 7 octobre en Cisjordanie, suite aux mauvais traitements qui leur ont été infligés dans les geôles israéliennes. Parmi eux, l’écrivain et militant Walid Daqqa, mort le 7 avril dernier, privé de soins. Il était détenu depuis 38 ans.
Plusieurs villes et capitales à travers le monde ont été le théâtre samedi de manifestations massives de soutien au peuple palestinien et pour dénoncer l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, a indiqué l'agence de presse Wafa.