La Cour internationale de justice (CIJ) a répondu favorablement à la demande d’Israël de prolonger de six mois le délai du dépôt de ses réponses aux accusations de crime de génocide à Ghaza, dirigées contre lui par l’Afrique du Sud. Ainsi, au lieu de répondre avant le 26 juillet 2025, l’Etat hébreu a jusqu’au 12 janvier 2026 pour déposer son contre-mémoire devant la juridiction onusienne. Pretoria a plaidé le «rejet» de cette demande qui, selon elle, «ne fournit aucun argument qui justifie la prorogation».
L’ONG Amnesty International s’inquiète du sort du docteur Hussam Abu Safiya, «torturé, affamé et battu» par l’armée sioniste qui l’avait arrêté en décembre 2024. Près de quatre mois plus tard, les nouvelles ne sont pas bonnes.
«Le mouvement et les factions palestiniennes ont rempli toutes leurs obligations dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, mais Netanyahu et son gouvernement ont violé l’accord avant l’achèvement de la première phase et ont recommencé à commettre les crimes les plus odieux et tous les types de génocide en répandant les tueries, la destruction et la famine», dénonce Khalil Al Hayya, le chef du bureau politique du Hamas.
L’extermination du peuple de Ghaza se poursuit avec une brutalité et une cruauté unique en son genre dans l’histoire des guerres. Deux criminels de guerre, sans foi et sans scrupules, l’Américain Donald Trump et l’Israélien Benyamin Netanyahu, sont à la manœuvre pour mener jusqu’au stade final l’opération d’extermination du peuple palestinien et la destruction totale de ses villes et villages. Le premier est prêt à sacrifier jusqu’aux intérêts américains pour soutenir militairement et politiquement un Israël devenu partie prenante dans la stratégie des Etats-Unis au Proche et Moyen-Orient.
«Le Hamas est prêt à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d’un accord d’échange global qui comprend l’arrêt complet de la guerre et le début de la reconstruction de Ghaza», a déclaré, samedi à Al Jazeera, Tahar Al Nounou, membre de la direction politique du Hamas. Propos qu’il a confirmés hier à l’AFP.
Les signataires de la tribune sont formels : l’armée israélienne mène une guerre contre l’information elle-même. En visant les reporters, photographes, techniciens des médias, elle cherche à effacer toute trace de la réalité sur le terrain.
Pas moins de 45 pays et organisations internationales ont soumis leurs exposés écrits à la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’ONU à la suite de l’interdiction de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) par l’entité sioniste en octobre 2024, annonce le centre d’information des Nations unies pour l’Europe occidentale.
Pendant qu’une nouvelle offre israélienne pour un accord de cessez-le-feu devrait être discutée aujourd’hui ou demain, l’armée sioniste a mené des raids intensifs et ininterrompus contre de nombreuses zones de l’enclave pour faire pression sur le mouvement de résistance et les négociateurs.
«Le ciblage des hôpitaux, des centres de santé et du personnel médical est l’une des manifestations les plus odieuses du génocide et un mépris flagrant des principes et des lois humanitaires. Il s’inscrit dans une politique visant à achever la destruction de tous les éléments de la vie à Ghaza afin d’en faire un territoire impropre à la vie humaine et de forcer ses habitants à émigrer par la force militaire», a réagi le ministère palestinien des Affaires étrangères.
La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a qualifié la situation humanitaire à Ghaza d’«enfer sur terre». «Les gens n’ont pas accès à l’eau, à l’électricité et à la nourriture dans de nombreuses régions», a-t-elle dénoncé dans une déclaration à Reuters vendredi, au siège du CICR à Genève.
Environ 100 médecins militaires de réserve ont signé, vendredi dernier, une pétition appelant à «la fin de la guerre à Ghaza pour permettre le retour des otages».
Les parlementaires de l'Assemblée populaire nationale (APN) réclament une séance extraordinaire pour débattre de la situation à Ghaza, et ce, suite au grave développement en cours.
Alors que l’Onu exhortait les dirigeants du monde entier de prendre «des mesures urgentes pour sauver les Palestiniens de Ghaza», le président américain, Donald Trump, réaffirmait son soutien total à la guerre génocidaire menée par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, contre la population de Ghaza, mais aussi à sa politique d’expulsion des Ghazaouis de l’enclave, présentée d’ailleurs comme un «bien immobilier incroyable et important».
Encouragé par l’impunité dont il jouit, Israël a bombardé, hier, des tentes abritant des journalistes palestiniens, tuant l’un d’eux et blessant au moins une dizaine d’autres.
Confondue par l’enregistrement vidéo, sur l’exécution des 15 humanitaire à Rafah, l’armée israélienne est revenue sur ses déclarations, en affirmant que la «version initiale» qu’elle a avancée, en présentant les victimes comme des combattants du Hamas, «était erronée». Dans une nouvelle enquête, elle a nié que ses troupes ont tiré de près sur les humanitaires ou tenté de dissimuler leurs corps.
Le contenu d’une vidéo d’un des 15 humanitaires exécutés par l’armée israélienne vient de faire voler en éclats la thèse de l’Etat hébreu selon laquelle les victimes étaient des combattants du Hamas.
L’un des plus grands crimes de l’histoire est en train d’être perpétré à Ghaza sous le regard d’une humanité pétrifiée, incapable de réagir face au génocide du peuple palestinien. Deux hommes orchestrent la plus grande opération criminelle du XXIe siècle.
La même source a précisé que dans la seule journée de jeudi, 112 personnes ont péri sous le feu des attaques sionistes. Parmi elles, 35 ont perdu la vie suite au bombardement de l’école Dar Al-Arqam qui abrite des déplacés, située à Haï Al-Touffah, un quartier du nord-est de la vieille ville de Ghaza.
L’écrasante majorité des intervenants devant le Conseil de sécurité, réuni en urgence, jeudi dernier, à l’appel de l’Algérie, après la découverte macabre des corps des 15 humanitaires exécutés par l’armée israélienne et enterrés dans une fosse commune à Rafah, au sud de Ghaza, était unanime à accuser l’Etat hébreu de «crimes d’atrocité».
Invité comme témoin privilégié de l’attaque contre les 15 humanitaires, le Dr Younes Al Khatib, président du Croissant-Rouge palestinien, pour lequel travaillaient huit des 15 victimes tuées par Israël, a déclaré que «de nombreux records effroyables ont été battus dans cette guerre contre Ghaza, vu le nombre de travailleurs humanitaires tués le plus élevé de tous les conflits».