L’un des plus grands crimes de l’histoire est en train d’être perpétré à Ghaza sous le regard d’une humanité pétrifiée, incapable de réagir face au génocide du peuple palestinien. Deux hommes orchestrent la plus grande opération criminelle du XXIe siècle.
Il y a d’abord Benyamin Netanyahu, mû par une haine viscérale de l’espèce humaine et qui aime se vautrer dans le sang et la guerre pour assouvir ses instincts les plus morbides et qui voit les Palestiniens en particulier et les Arabes en général comme des non-êtres à faire souffrir et à éliminer de la planète.
Il ne sait pas ce que le mot paix veut dire et ne pense que guerre, encore guerre et toujours guerre. Son complice du jour n’est autre que Donald Trump, un être imprévisible, biberonné au fascisme, parti en guerre contre le monde entier, surtout contre les amis traditionnels et historiques des Etats-Unis. Lui veut s’emparer de Ghaza, la vider de ses habitants, même s’il faut tous les exterminer, et en faire un territoire américain où sera érigé un haut lieu du plaisir.
Depuis son arrivée au pouvoir, le 20 janvier dernier, il a considérablement augmenté l’aide militaire à Israël, dépassant de loin Joe Biden qui, pourtant, ne lésinait pas sur la qualité des armes les plus sophistiquées et les plus meurtrières offertes à Israël, avec une couverture permanente qui a efficacement servi contre l’Iran et autres pays de la région. Une alliance diabolique israélo-américaine qui risque d’embraser tout le Proche-Orient.
En prévision des projets de Trump pour l’enclave palestinienne, les Etats-Unis ont intensifié leur présence dans la région. Un second porte-avion a été envoyé dans le secteur pour renforcer la dizaine de bases américaines. Le chef d’état-major américain pour le Moyen-Orient est depuis jeudi à Tel-Aviv, ce qui n’augure rien de bon. Il est même arrivé que le gouvernement américain se transforme en porte-parole des Israéliens.
Le renforcement de l’engagement américain se traduit par un renouveau de l’agressivité d’Israël contre les voisins. Non seulement il a rompu unilatéralement la trêve conclue avec les Palestiniens du Hamas, mais il a multiplié les agressions contre le Liban, bombardant particulièrement le sud de Beyrouth qui se trouve pratiquement rasé, et a occupé le Sud-Liban où il revendique une présence permanente de Tsahal.
Le voisin syrien lui aussi n’est pas épargné. Les bombardements de la banlieue de Damas sont devenus récurrents, surtout depuis l’arrivée du nouveau régime qui a renversé la dictature de Bachar Al Assad. Israël en l’attaquant sans raison donne l’impression de vouloir sonder sa détermination à défendre son territoire. Mais l’agression la plus violente, la plus barbare cible surtout Ghaza.
Le courageux Netanyahu, dont la lâcheté et la cruauté ne sont plus à démontrer, s’acharne à nouveau sur des femmes et des enfants qui n’ont plus personne pour les défendre. Il fait tout pour qu’il n’y ait plus de survivants palestiniens qui n’ont d’autres choix que de mourir ou quitter l’enclave, tout cela pour faire plaisir à Trump.
Et l’horreur est encore et toujours au rendez-vous. L’armée israélienne bombarde ouvertement et sans se cacher des centres de santé, des hôpitaux, des quartiers populaires qui sont tous protégés par les lois internationales de la guerre. Les Israéliens savent que devant leurs crimes, et grâce à l’inconditionnel protecteur américain, le monde est désarmé, les instances internationales paralysées. A cause d’Israël, les Américains ont laissé se développer la loi de la jungle.
Et Trump est là pour renforcer la loi du plus fort. Mercredi, des avions de guerre israéliens ont ciblé une clinique de l’UNRWA à Jabaliya, tuant 19 personnes, dont 9 enfants. Il y a 12 jours, 15 secouristes palestiniens avaient disparu. Ils ont été exécutés par l’armée israélienne, «enterrés dans une fosse commune improvisée et apparemment labourée par les bulldozers des forces de l’Etat hébreu», révèle un média occidental.
«Nous sommes en train de déterrer un charnier de secouristes et d’auxiliaires médicaux», s’insurge Jonathan Whittall, chargé du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) pour la Palestine. «Les ambulances de la Protection civile et du Croissant-Rouge palestinien sont arrivées sur les lieux. Les véhicules un après l’autre ont été frappés, les corps des secouristes ont été rassemblés et enterrés dans cette fosse commune», a-t-il ajouté.
«On va morceler Ghaza», avait annoncé Netanyahu, tandis que son ministre de la Défense Katz avait précisé que «l’extension de l’offensive militaire» en vue de la création de larges zones «vise à s’emparer de vastes zones du territoire qui seront annexées aux zones de sécurité d’Israël». On ne peut être plus clair. La rupture du cessez-le-feu le 21 mars dernier était le lancement de l’opération visant l’annexion de Ghaza, voilà le droit ouvertement violé encore une fois par Israël.
En ce positionnant en faveur de ce projet criminel, Trump devient à son tour un ennemi de la paix et de la stabilité dans le monde uniquement pour faire plaisir aux Israéliens. Il accentue ainsi le ressentiment anti-américain qui s’est développé au sein de la jeunesse arabe et surtout chez les forces éprises de paix et de justice à l’échelle internationale.
La colère gagne même une partie de la société israélienne, qui commence à prendre conscience de l’injustice faite aux Palestiniens. Mais le psychopathe Netanyahu, mû par d’aveugles ambitions, ne reconnaîtra jamais une telle réalité. C’est pour cela qu’il est déterminé à aller encore plus loin dans le programme d’extermination des Palestiniens. Il a fait oublier tout le mal qu’ont fait les nazis au peuple juif. Désormais, les Palestiniens, s’ils ne meurent pas sous les bombes, meurent de faim et de maladie.
Netanyahu n’est guère gêné que l’ONU dénonce régulièrement ses «crimes de guerre». C’est un tueur de masse sans état d’âme. Avec ses horribles tueries à Ghaza, il a perdu le droit de s’en prendre au nazisme qui a exterminé 6 millions de juifs. Une autre offensive militaire a été déclenchée hier dans l’est de Ghaza. Un nouveau cauchemar pour les Ghazaouis, d’autres malheurs en vue.