La wilaya de Naâma a connu une étape historique avec sa première opération d'exportation de matériaux de construction et d'autres produits vers la Mauritanie, Singapour et l'Inde, selon les informations fournies en fin de semaine, par le secrétaire de la wilaya de la Chambre de l'industrie et du commerce Essouhoub. Merabet Abdelkrim a annoncé lors d'une journée d'information sur «les systèmes douaniers économiques visant à promouvoir l'investissement» que cinq entrepreneurs de la wilaya de Naâma avaient obtenu l'approbation du certificat d'origine en septembre dernier pour exporter des carrelages et des produits fabriqués à partir de la transformation des déchets en caoutchouc d'une valeur de 100 000 dollars vers trois pays : la Mauritanie, Singapour et l'Inde.
Dans la déclaration de politique générale que présentera le gouvernement devant les deux Chambres du Parlement lors de cette session, l’accent a été mis sur les actions et les réalisations des différents secteurs. Mais aussi sur les défis auxquels fait face l’économie nationale dans la conjoncture difficile à l’échelle mondiale.
Dans la grange du fermier ukrainien Oleksandre Ryabinine, un camion déverse un nouveau chargement sur un tas déjà imposant de graines de tournesol, qui craquent sous le pied en dégageant une odeur de noisette. C’est l’heure de la récolte et la ferme a déjà ramassé près de la moitié de sa production, qu’elle est censée écouler ensuite auprès de négociants pour l’exporter. Mais pour l’instant, le responsable agricole de 52 ans n’a «pas vendu un seul kilo de graines de tournesol».
Un décret exécutif vient d'être publié au Journal officiel (JO) n° 50, portant composition et fonctionnement du Conseil national consultatif de promotion des exportations.
Après l’installation du Conseil national consultatif de promotion des exportations le 31 juillet dernier pour assurer la régulation et l’évaluation de la stratégie nationale en la matière, le chef de l’Etat a officiellement mis en place ce 2 août un autre conseil.
Les exportations automobiles de la Chine ont augmenté de 75,7% au premier semestre de cette année, confirmant la tendance d’une expansion robuste, ont montré les données de l’Association chinoise des voitures particulières.
L’Algérie ambitionne de devenir le premier exportateur en Afrique. C’est ce qu’a déclaré, hier, Abdellatif El Houari, chargé du suivi et de la promotion des exportations au ministère du commerce sur les ondes de la radio nationale (chaîne I).
Pour booster les exportations, les autorités misent sur plusieurs secteurs prometteurs, comme les industries chimique et agroalimentaire, les matériaux de construction et l’agriculture.
Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie sont passées officiellement de 1,7 milliard de dollars seulement en 2019, à près de 7 milliards de dollars en 2022. Les autorités ambitionnent même d’atteindre le niveau de 13 milliards de dollars au courant de cette année, soit le double de l’année 2022.
L’annonce du 3 juillet, émanant des autorités chinoises et portant sur les nouvelles mesures d’exportation de gallium et de germanium à partir du 1er août, suscite l’inquiétude de l’Union européenne (UE).
L’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur (Algex) a mené, en 2022, plusieurs activités visant à soutenir et accompagner les exportateurs et à faciliter leur accès aux marchés extérieurs.
Pour le président de l’Anexal, les produits algériens «répondent aux normes internationales et sont de plus en plus demandés sur les marchés internationaux, en particulier les produits alimentaires, comme les jus, le lait et les laitages».
Avec seulement 60 entreprises actives sur les 1629 recensées, l’Algérie fait face à un paysage d’exportation restreint. Cette réalité souligne l’urgence de mettre en place des mesures pour réduire la dépendance aux hydrocarbures et encourager une économie plus diversifiée.
La dynamique des exportations hors hydrocarbures enregistrée ces dernières années s’est positivement répercutée sur l’activité de la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (Cagex), qui a enregistré, en 2022, une hausse de près de 50% des chiffres d’affaires à l’export qu’elle a assurés, a indiqué son PDG, Zohir Laïche.
Les exportateurs de dattes de la wilaya de Biskra ont réussi à conquérir de nouveaux marchés internationaux sur différents continents, a appris l’APS auprès du directeur de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Zibans, Tarek Benabderrahmane.
Après trois ans de difficultés sur le marché international, la nouvelle conserverie algérienne (NCA Rouiba) reprend ses exportations vers la Tunisie, la Mauritanie et la France. Un projet est en cours pour exporter vers le Canada et d’autres pays.
Premier exportateur de gaz d'Afrique du Nord, l'Algérie produit environ 100 milliards m3/an, dont un peu moins de la moitié est exportée et le reste est consommé sur place.
L'Algérie a récupéré en avril la première place de fournisseur gazier de l’Espagne, devant les Etats-Unis et la Russie, avec un total de 34 190 gigawattheures (GWh), durant les quatre premiers mois de l’année en cours, selon les données du dernier bulletin statistique de l'opérateur espagnol de gestion des infrastructures énergétiques «Enagás». L’Algérie a ainsi livré 29 312 GWh par gazoduc, depuis le début de l’année, et 4878 GWh sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL), livré par méthaniers, couvrant 24,2% de la demande espagnole.
Atteindre un niveau de 13 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, tel est l’objectif que s’attelle à réaliser le gouvernement de Benabderrahmane. Un tel challenge nécessite toutefois une réforme dans le modèle de production et des facilités à l’export débarrassés des pratiques bureaucratiques. Trois ministres se sont exprimés cette semaine sur le sujet en affirmant une disponibilité à lever certains obstacles freinant l’opération d’exportation.
Une nouvelle feuille de route a été adoptée, samedi dernier, afin de porter les exportations hors hydrocarbures à 13 milliards de dollars de recettes. C’est ce qu’a expliqué hier Souhila Abellache, chargée d’études et de synthèses au cabinet du ministère du Commerce, au micro de la Radio Chaîne 3. Selon Mme Abellache, il existe plusieurs filières où l’Algérie dispose d’avantages comparatifs avérés lui permettant d’être très compétitive sur plusieurs marchés internationaux.