La Hongrie réclame de pouvoir procéder à une révision annuelle des fonds destinés à l’Ukraine (33 milliards de prêts et 17 milliards de dons), mais les autres pays de l’UE ne veulent pas lui donner ces occasions régulières d’opposer son veto. Le dirigeant nationaliste est accusé de faire du chantage à l’UE pour obtenir le versement de fonds européens destinés à son pays.
La politique des USA au Moyen-Orient s’inscrit dans la continuation du jeu machiavélique joué par la Grande-Bretagne dans cette région du monde où elle s’est employée à créer un foyer de tension permanent.
Un flot incessant : près de la moitié de la population du Nagorny-Karabakh a fui la région du Caucase, depuis l’offensive éclair de l’Azerbaïdjan la semaine dernière qui a brutalement mis fin aux rêves d’indépendance des séparatistes arméniens.
Le nord du Mali risque l’enlisement. La reprise du conflit armé entre l’armée malienne et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), huit ans après l’Accord d’Alger de 2015, n’augure pas de jours meilleurs dans la région.
La Chine a refusé de délivrer des visas à trois athlètes indiennes en raison de leur origine géographique, provoquant une réaction indignée de l'Inde. Les trois athlètes d'arts martiaux sont originaires de l'État d'Arunachal Pradesh, une région de l'Inde revendiquée en grande partie par la Chine sous le nom de "Tibet méridional."
Les affrontements armés ont pris une ampleur «nationale» en Ethiopie où de graves violations des droits humains ont continué d’être commises, après l’accord de paix dans le nord du pays, a prévenu, hier, un groupe d’experts de l’ONU, dans un rapport cité par l’AFP.
Le gouvernement polonais a annoncé, hier, qu’il allait prolonger unilatéralement l’interdiction d’importer des céréales ukrainiennes, après le 15 septembre, date fixée par Bruxelles.
L’ONU a prévenu hier que le Soudan est «au bord d’une guerre civile totale potentiellement déstabilisatrice pour toute la région», au lendemain de la mort de dizaines de civils dans un raid de l’armée de l’air sur un quartier résidentiel de la capitale Khartoum, selon l’AFP.
En visite hier en Ukraine, le président polonais, Andrzej Duda, a insisté sur la nécessité de faire preuve d'unité avant un important sommet de l'Otan la semaine prochaine, rapporte l’AFP
L’opération «offensive du printemps», lancée le 8 juin par l’armée ukrainienne contre les Russes, coûte 1000 morts par jour à Kiev.
Moscou a favorablement accueilli la médiation algérienne dans le conflit russo-ukrainien. Le président Tebboune a affirmé à son homologue russe que l’Algérie «sera à la hauteur de cette confiance». Vladimir Poutine a remercié Abdelmadjid Tebboune pour sa disposition à fournir des efforts de médiation dans ce conflit.
Les pays anciennement colonisés, directement ou indirectement, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ne veulent plus servir de «chaires à canon» comme ce fut le cas lors des Première et Deuxième guerres mondiales, deux conflits qui concernaient les pays occidentaux entre eux et pour leurs propres intérêts. En somme, des guerres entre «Blancs et chrétiens», qui ont fait périr des millions d’hommes et de femmes de «couleurs» sous domination coloniale.
L’armée a bombardé hier les paramilitaires à l’artillerie lourde à Khartoum, rapporte l’AFP. Dans le nord et dans le sud de la capitale, les bases des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo sont sous le feu des canons de l’armée du général Abdel Fattah Al Burhane au 47e jour d’une guerre qui a déjà fait plus de 1800 morts, selon l’ONG Acled.
Il a fallu l’intervention des drones turcs de la base aérienne d’El Watya, 160 kilomètres à l’ouest de Tripoli, pour calmer les ardeurs de certaines parmi les milices d’Ezzaouia, 50 kilomètres à l’ouest de la capitale libyenne. Les confrontations entre milices dans cette ville n’ont pas cessé depuis plusieurs semaines malgré les tractations dirigées par le gouvernement Dbeyba.
Plus de 87 000 soldats de la paix, originaires de 125 pays, participent aujourd'hui à 12 opérations, mais se heurtent à des tensions et des divisions mondiales croissantes, à des processus de paix qui stagnent et à des conflits de plus en plus complexes, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
L’Afrique ne veut pas se contenter du siège de spectateur au moment où les chamboulements géopolitiques annoncent un nouvel ordre mondial. La mission de médiation entre les parties en conflit, la Russie et l'Ukraine, annoncée hier par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, et dans laquelle sont impliqués six pays africains, reflète en effet cette volonté de se positionner sur le nouvel échiquier mondial.
Alors que l’Allemagne annonce de nouvelles livraisons d’armes à l’armée ukrainienne pour l’équivalent de 2,7 milliards d’euros, la Chine tente une nouvelle série de médiation entre Moscou et Kiev.
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres a transmis au chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, «une voie à suivre» en vue de rendre possible la prolongation de l’accord sur les exportations des céréales ukrainiennes.
Des échauffourées meurtrières au Nagorny Karabakh ou à la frontière entre les deux pays continuent d’éclater périodiquement.
Depuis l’agression militaire marocaine du 13 novembre 2020 contre des civils sahraouis à El Guerguerat, l’armée d’occupation marocaine utilise des avions, des armes et des bombes intelligentes contre des nomades sahraouis et des civils qui empruntent les routes commerciales situées à l’est du mur de séparation militaire.