Fête de la victoire : Les acquis de la guerre de libération, ciment de la Mémoire nationale

20/03/2023 mis à jour: 21:30
APS
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Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a affirmé, samedi à Alger, que les acquis de la Guerre de Libération constituaient le ciment de la mémoire nationale contre les ennemis, et une source pour attiser le patriotisme chez les jeunes. 

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence sur «Le rôle des avocats durant la Guerre de Libération nationale», M. Rebiga a indiqué que l’Algérie était fière de ses vaillants chouhada, qui avaient pour devise le sacrifice et le don de soi pour la patrie «en vue de protéger la dignité humaine et préserver la souveraineté nationale», affirmant qu’il s’agit là d’acquis se voulant «le ciment de la mémoire nationale pour la préserver des ennemis». 


Soulignant que la nation algérienne «continue à aller de l’avant pour protéger la patrie, dont les fondements ont été jetés par nos ancêtres sur les valeurs de la défense de la justice et des opprimés», le ministre a cité des passages du discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de la Journée nationale du chahid, où il a renouvelé «notre fidélité au serment fait aux chouhada, sur la voie du sacrifice et du don de soi, pour que notre chère patrie vive digne et souveraine». M. Rebiga a évoqué également l’anniversaire de la Journée de la victoire, qu’il a qualifiée de date charnière dans l’histoire de la nation qui «renforce notre sentiment de fierté d’appartenir à cette terre pure, notamment auprès des jeunes pour attiser leur patriotisme et les encourager à adhérer au projet du renouveau et à contribuer au parachèvement de la bataille d’édification». 


Le ministre a salué, à cette occasion, «le rôle pionnier des avocats algériens, pour ne citer que Ali Boumendjel, Amar Bentoumi, Bouzida Arezki et tant d’autres», relevant que cette frange, affectée par «les injustices et le racisme du colonialisme envers le peuple algérien, s’est engagée dans la cause nationale pour l’indépendance du pays partant des principes de la déclaration du 1er Novembre». Les avocats ont été durant la Guerre de Libération une arme de pointe et un trait d’union entre les moudjahidine dans les prisons, les montagnes et les villes. Outre leurs tâches dans les tribunaux et leurs rencontres avec les prisonniers, ils ont contribué à l’internationalisation de la cause algérienne dans les fora internationaux pour réaliser l’autodétermination. 


De leur côté, les participants ont salué, lors de cette rencontre, le rôle des avocats lors de la période coloniale. Le bâtonnier d’Alger, Mohamed Baghdadi, a rappelé les propos du Premier ministre français, Michel Dupré, qui a indiqué que «les avocats du FLN étaient plus dangereux qu’un bataillon militaire». A cette occasion, la famille du moudjahid et avocat Amar Bentoumi a reçu une distinction pour sa lutte lors de la Révolution de libération, tandis que sa toge a été offerte au Musée du Moudjahid et placée devant une fresque murale portant les noms des avocats du FLN.

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