De la brique de terre crue à haute résistance mécanique et haute durabilité. Une invention du chercheur, le Pr Mohamed Bencheikh de l’université de M’sila. Portrait.
Premier genre en Algérie dans le domaine de la construction et la réalisation d’ouvrages économiques, respectueux de l’environnement : une convention, qui porte sur un accord de transfert de technologie, est conclue entre l’université Mohamed Boudiaf à M’sila, représentée par le chercheur et inventeur, Bencheikh Mohamed, et une société dénommée «Clay Stones Briks – CSB».
Il s’agit d’une initiative louable, et ce, même si le nombre de plants est, de son avis, modeste», assure M. Djamel Belaid, ingénieur agronome, auteur de L’Agriculture en Algérie, qui estime tout de même que l’arganier «revient de loin».
Tenu du 7 au 9 février 2022 à l’université de Ouargla, le premier Séminaire international sur la synthèse des matériaux et la surveillance environnementale (ISMSEM 2022) s’est voulu un espace d’échanges scientifiques que les dernières avancées technologiques et applications des nanostructures et nanomatériaux synthétisés et de partage d’expériences des résultats de recherche, des tendances et préoccupations les plus récentes ainsi que les solutions adoptées dans les domaines de la synthèse, de la caractérisation et du traitement des matériaux. Il a également offert une opportunité aux entrepreneurs et investisseurs pour découvrir et discuter autour de thèmes de recherche liés à leurs activités industrielles. Parmi les jeunes chercheurs en génie des procédés chargés de la coordination des travaux, le Dr Fethi Achi. Entretien.
La sécheresse est plus prononcée depuis le début des années 2010 et elle n’a pas manqué d’affecter profondément les zones humides de la région déjà très altérées.
C’est le journal Le Monde, version papier et numérique, qu’a choisi un collectif de maires du pourtour méditerranéen pour publier une tribune lancée comme une bouée de secours pour sauver «la Méditerranée, mer de tous les passages et de tous les commerces depuis l’Antiquité».
Le premier séminaire international sur la synthèse des matériaux et au monitoring environnemental, organisé par le département de génie des procédés, faculté des sciences appliquées de l’université Kasdi Merbah, à Ouargla, qui a pris fin hier, a mis en évidence une tendance accrue de la recherche à favoriser les solutions locales respectueuses de l’environnement. Nous avons sélectionné pour vous quatre coups de cœur.
Présence des singes magots, jamais observée auparavant dans plusieurs localités montagneuses. L’espèce a même été signalée dans la wilaya de Guelma et encore plus à l’Est. L’enseignant-chercheur à la faculté des sciences, de la nature et de la vie de Béjaïa, Mourad Ahmim, donne des explications scientifiques.
Selon un article du magazine français Science et avenir de février 2022 qui cite un article de la revue américaine Science, la nature recolonise rapidement les écosystèmes forestiers dont les sols ont été épuisés par des cultures en Afrique et en Amérique latine. Les 80 auteurs de l’article de Science ont été stupéfiés selon le magazine français par la vitesse avec laquelle s’est reconstituée la fertilité des sols, 10 ans après l’abandon de cultures, entre 20 et 30 ans pour le retour de la forêt et son fonctionnement naturel, le cortège floristique revient lui au bout de 50 ans et la biomasse équivalente à celle d’une forêt vierge en 100 ans.
Lafarge Algérie et le groupe Tosyali-Algérie ont signé une convention de partenariat inédit visant à valoriser les résidus de l’industrie métallurgique dans le processus cimentier de Lafarge à Oggaz, à travers une démarche de développement durable et de préservation des ressources naturelles, en accord avec leurs valeurs environnementales et sociétales, a annoncé Lafarge hier dans son communiqué conjoint avec le groupe Tosyali-Algérie rendu public.
A Dubaï, les sacs en plastique seront payants à partir du 1er juillet prochain pour un montant de 5 centimes d’euro, même si le prix risque d’être peu dissuasif dans une ville qui attire une clientèle internationale très fortunée.
La célébration, mercredi dernier, de la Journée mondiale des zones humides, a été une occasion pour avoir le bilan de l’opération de comptage des oiseaux au niveau des plans d’eau de la wilaya de Jijel.
Le scolyte, un parasite qui attaque et tue les arbres en les desséchant, ravage la forêt de l’Université des sciences et technologie d’Oran Mohamed Boudiaf, qui s’étend sur plus de 8 hectares et risque de disparaître très rapidement si une opération d’abattage n’est pas organisée en toute urgence, estiment les spécialistes. Le constat est affligeant : certaines parties de cet espace forestier offrent un triste spectacle.
Comme chaque année, le 2 février est célébrée, depuis 1997, la Journée mondiale des zones humides. Elle a été récemment reconnue par l’ONU lors de son Assemblée générale du 30 août 2021, il y a moins d’un an. Elle est célébrée cette année sous le thème «Agir pour les zones humides, c’est agir pour la nature et les humains». En 2021 pour le 50e anniversaire de la création de la Convention de Ramsar, le thème était «Les zones humides et l’eau».
Cela peut sembler surprenant pour une thèse de doctorat, une première de surcroît au sein de la faculté des hydrocarbures, des énergies renouvelables, des sciences de la terre et de l’univers de l’université Kasdi Merbah de Ouargla, soutenue il y a à peine un mois par le docteur Mustapha Dida, cadre dans une entreprise du secteur des hydrocarbures. Il propose de revenir à un système ancestral de refroidissement de l’eau et de conservation des fruits et légumes dans les zones sahariennes basé tout simplement sur la toile de jute. Détails.
L’élevage de tigres pour le commerce vers l’étranger, sur le modèle de l’élevage de lions, légal en Afrique du Sud, menace cette espèce déjà en déclin, met en garde, dans un rapport publié mardi, une association de protection des animaux.
Œuvre de Djamel Guemache et M’hamed Merdji, le livre Bien-être sanitaire - usages bénéfiques des huiles essentielles et végétales, paru récemment à Tafat éditions, a touché un domaine très peu exploité en Algérie, concernant l’extraction des huiles essentielles et végétales, en dépit d’un regain d’intérêt constaté, ces dernières années, pour les produits du terroir.
Si au cours de ces derniers temps, l’extension des villes s’est faite de manière rapide via la multiplication des projets de réalisation de logements pour répondre à la demande croissante dans ce secteur, les logements, l’aspect environnemental a été fortement négligé.
La question de l’eau est davantage posée en Méditerranée. Tous les avis convergent sur son urgence, mais les solutions significatives sont encore largement à explorer.
Le Dénombrement international des oiseaux d’eau (DIOE) est une opération qui se répète chaque année durant des périodes bien précises. Les dates varient légèrement d’une région à l’autre. En Algérie, cette période se déroule en janvier. Le DIOE a commencé dans de nombreuses zones humides du pays. Zoom sur la région de Bouira.