Trois années presque de pandémie mondiale ont provoqué des millions de morts et des complications d’autres affections qui n’ont pu être prises en charge face au raz-de-marée sur les structures hospitalières, quelle que soit la performance des systèmes de santé des pays dits développés et quelle que soit la stratégie adoptée et appliquée.
Les Jeux méditerranéens d’Oran viennent de s’achever en apothéose pour nos représentants, avec des objectifs largement dépassés tant sur le nombre des médailles obtenues que sur le classement général par nations, grâce exclusivement aux sports individuels et de combat.
La reprise du travail après la période intense de la pandémie est assez faible en Algérie, selon les résultats du sondage Gallup en 2022. Pourtant, dans le monde, le taux d´engagement est au plus haut niveau, soit 21% en 2021 contre 13% il y a dix ans de cela (2012).
Un nouveau modèle de développement économique et social est indispensable. Le défi est colossal car il s’agira ni plus ni moins que de sortir de l’immobilisme actuel et mettre sur pied au cours des trois prochaines décennies une nouvelle économie décarbonisée tirant sa croissance de sources différentes dont, entre autres, le numérique, le vert, le bleu et le savoir pour faire passer l’Algérie de pays en développement à revenu intermédiaire à celui de pays émergent à l’horizon 2050.
La puissance coloniale française a mis en œuvre de nombreux instruments pour conquérir l’Algérie. Les moyens ont souvent changé au gré de la résistance ostensible ou cachée du peuple algérien. L’objectif ultime de cette entreprise est resté le même : la spoliation des Algériens de leurs moyens de subsistance, matériels et immatériels. 2,9 millions d’hectares sur 9 millions de terres cultivables sont accaparés violemment.
Sitôt l’indépendance acquise, l’Algérie se lance dans un vaste chantier de développement national pour asseoir sa souveraineté de l’indépendance économique, alors que l’Algérie était à l’époque très loin de connaître l’aisance financière, dont allait bénéficier le pays de l’augmentation des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux en 1982, 1984 et depuis 2000.
5juillet 1962 - 5 juillet 2022, soixante ans d’indépendance. Une vie pour un homme, une fraction d’existence pour une nation.
En moins de 8 années (2013-2022), 6 ministres de la santé se sont succédé à la tête de cette institution, dont 3 techniciens de la santé. Ces derniers ont plus parlé de la pharmacie hospitalo-universitaire et de la pharmacie clinique. Mais dans la réalité, leurs leçons n’ont pas été suivies d’effets à cause des responsables profanes en la matière qui se sont alternés durant cette époque.
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a assuré que l’année 2022 sera celle du décollage économique dans une Algérie nouvelle qui compte sur ses capacités, tout en étant ouverte à la coopération avec tous les partenaires sur la base des intérêts communs.
L’économie algérienne fête ses 60 ans ce 5 juillet 2022. Beaucoup de chemin a été parcouru et d’énormes progrès accomplis qui auraient d’ailleurs pu être encore plus marqués n’eussent été le manque de qualité des politiques publiques et l’adoption de mesures qui s’inscrivaient à contre-courant de la dynamique économique du pays. Ce soixantième anniversaire offre l’opportunité d’établir un bilan économique objectif sur la base duquel devrait être tracée une feuille de route qui permettrait de transformer l’Algérie en pays émergent au cours des trente prochaines années (un objectif à portée de main du pays).
«L’âge est une donnée biologique socialement manipulable et manipulée». P. Bourdieu
On peut constater la bonne santé de la lecture kabyle à de récentes publications parmi lesquelles le roman Tit d yilled, de Mohand-Akli Salhi, un roman, disons-le et sans nulle complaisance, d’une grande qualité.
Projets d’eau en Algérie : comment ABB contribue aux projets d’eau pour un meilleur avenir.
Au cours des quatre dernières décennies, l’économie algérienne a fait face à trois chocs pétroliers (1986, 2014 et 2020) et une pandémie létale (mars 2020) qui se sont transformées en crises financières (ces derniers peuvent prendre différentes formes).
Il s’appelait Ammi Boudjemaâ, cafetier à la place Negrier (actuelle place de Souk El Asser) à Constantine. Il a été abattu dans son café. Il s’appelait Ammi Achour, bouquiniste de son état, rue Sidi Lakhdar. Il a été blessé.
Mohamed Abdelaziz fut un grand leader, mais il était avant tout pour moi un grand frère et un ami. Nous nous sommes connus avant la création du Front Polisario, et nous étions liés depuis d’une amitié indéfectible.
La crise ukrainienne prend, par le déclenchement de la dernière opération militaire russe en Ukraine, une ampleur majeure et qui fera d’elle un fait unique depuis la Seconde Guerre mondiale. La contextualisation de cette crise nous projette dans une complexité extrême, ce qui entoure toutes les conclusions possibles d’une incertitude épaisse.
Souvent, lorsque l’on m’interroge sur l’Algérie, j’aime citer cette métaphore d’un de ses plus éminents écrivains, Mohamed Dib : «...On oublie souvent que la mer, avant tout, n’a pas d’âge ; sa force réside en cela...».(1)
Les institutions financières internationales (FMI et BIRD) nées de Bretton-Woods, en 1944, avaient comme noble mission affichée de «réguler» l’économie mondiale afin qu’elle n’engendre plus de conflits mondiaux, comme ceux de la Première et la Seconde Guerre mondiales.
Le pays est aujourd’hui confronté à une série de chocs qui menacent gravement à terme sa sécurité alimentaire.