Tous les enfants du monde prennent actuellement le chemin de l’école. Les enfants de Ghaza, eux, prennent le chemin des cimetières. La journée de samedi n’a pas échappé à la règle. Les écoliers palestiniens ont leur rendez-vous quotidien avec la mort.
Israël a décidé de mettre toute la région proche-orientale à feu et à sang. La guerre totale contre les peuples de la région est engagée sous le regard impuissant de la communauté internationale mais avec la complicité active des Etats-Unis, devenus totalement partie prenante d’un conflit aux conséquences imprévisibles.
Pour la énième fois, la barbarie israélienne a plongé le malheureux peuple palestinien dans l’horreur. Encore une fois, ce sont des écoliers qui sont principalement visés. Ghaza n’en finit pas de pleurer et de verser son sang. Mercredi dernier, c’était un 11 septembre, date terrible s’il en est.
I sraël a envoyé un message plein de mépris et d’arrogance vis-à-vis des Arabes à la veille de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue du même nom. «Oui, nous continuerons à exterminer les Palestiniens jusqu’à extinction de cette race», semblait dire Tel-Aviv dans un nouveau défi en exterminant au moins plus de 40 réfugiés du camp de Khan Younès, dans le sud de Ghaza. C’est Israël lui-même qui a obligé les Palestiniens à se rendre dans cette «zone humanitaire», soi-disant pour leur sécurité : il a utilisé pour cela des bombes très puissantes au vu des cratères qu’elles ont provoqués et que Joe Biden a gracieusement offertes à l’armée israélienne en même temps qu’il balançait des sacs de farine pour les femmes et les enfants palestiniens.
Benyamin Netanyahu est dans de sales draps. S’il a résisté jusqu’à ce jour, l’affaire des six otages trouvés morts dans un tunnel de Ghaza pourrait précipiter sa chute. Lui accuse le Hamas d’avoir abattu froidement les prisonniers. Le Hamas répond qu’ils sont morts dans des bombardements de l’aviation israélienne.
Israël n’a plus de limite dans sa politique de violation systématique des règles de conduite internationale et de piétinement des droits de tous ses voisins. Immédiatement après le 7 octobre, il a lancé sa machine de guerre tous azimuts.
Crimes contre l’humanité, crimes de guerre, génocide. Les dirigeants israéliens récoltent les titres de l’horreur au point qu’ils sont désormais considérés comme des pestiférés. Exception faite des Etats-Unis, aucun pays n’accepte de les recevoir.
Qui aurait pensé que les Etats-Unis pourraient accepter un jour une femme à la Maison-Blanche. Et surtout une femme issue des minorités. La vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, pourrait bien succéder à Joe Biden. La convention du parti démocrate réunie à Chicago a investi cette ancienne procureure de la Californie pour occuper le prestigieux poste de président des Etats-Unis !
Jamais le sionisme n’a montré un visage aussi hideux, aussi inhumain, aussi cruel. Avec les bombardements de Ghaza, qui entrent dans leur 11e mois, le monde entier a constaté de visu la monstruosité des dirigeants israéliens, principalement Yoav Gallant et Benyamin Netanyahu, avec en plus chez ces derniers le mensonge érigé en politique gouvernementale.
Les Etats-Unis sont engagés dans un renforcement sans précédent de leur flotte navale au Moyen-Orient. Le département de la Défense a annoncé l’envoi en urgence dans la région du porte-avions Abraham Lincoln, d’un croiseur avec à son bord des missiles guidés et un sous-marin avec 150 charges nucléaires.
Suite au massacre du 7 octobre, jamais le monde n’a vu de façon aussi flagrante le visage monstrueux et hideux du sionisme. Jamais on n’a vu Israël mentir avec une telle outrance pour justifier le massacre des innocents. Dès sa création, Israël a érigé en science l’art de la victimisation.
Quelle paix pour le malheureux peuple palestinien. Depuis le 7 octobre, il vit un enfer qu’aucun autre peuple n’a connu durant ce XXIe siècle. Des négociations ont bien lieu avec pour objectif un cessez-le-feu. Mais elles traînent en longueur.
Les Etats-Unis viennent de décider le renforcement de leur marine de guerre et de leur aviation de combat en Méditerranée et dans le Golfe.
Dans une lettre adressée au roi Mohammed VI, le président français, Emmanuel Macron, annonce officiellement que son pays soutient le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental mis au point en 2007 par le palais royal, un plan que même le défunt roi Hassan II, dans sa toute puissance, n’a pas osé soumettre à la communauté internationale.
Tel-Aviv va construire, dans le Sud marocain, une usine de «drones offensifs» et une autre dans le Nord pour des «drones défensifs». De plus, Israël va doter la monarchie marocaine du système antimissile «Dôme de fer», un système américain offert par les Etats-Unis et que l’armée israélienne est la seule au monde à posséder.
La France produit un canon unique en son genre, le Caesar. Directement intégrés au châssis d’un camion, ses missiles ont une portée de 80 km.
Avec une incroyable légèreté et sans se soucier des réactions internationales, les talibans ont renié tous leurs engagements pris après leur retour au pouvoir en août dernier.
C’est la reddition totale de l’Espagne devant la monarchie marocaine. Après avoir annoncé que son pays soutenait désormais le plan d’autonomie marocain au Sahara occidental, concocté par Rabat, voilà que le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, fait un voyage à Rabat pour s’engager dans un approfondissement des relations entre les deux pays, mais contre les intérêts espagnols.
Sans surprise, l’Espagne a renié ses engagements politiques, moraux, humanitaires avec le peuple sahraoui. Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, toute honte bue, a annoncé que son pays renonçait à tous ses engagements et au respect de la légalité internationale pour soutenir le plan d’autonomie proposait par Rabat au Sahara occidental. Cette volte-face n’est pas étonnante.
Israël n’est pas mûr pour faire la paix avec les Palestiniens. On peut se demander si réellement il a aspiré un jour à cette paix. La preuve : son acharnement à judaïser toute la ville sainte de Jérusalem, en violation du droit international.