Les Etats-Unis viennent de décider le renforcement de leur marine de guerre et de leur aviation de combat en Méditerranée et dans le Golfe.
Un arsenal qui a été renforcé par un porte-avion. Objectif déclaré : attaquer l’Iran si celui-ci décide de défendre son honneur et sa souveraineté violée par Israël avec assassinat en plein Téhéran du leader du Hamas, I. H. Washington n’a pas dit mot lorsque les Israéliens ont commis leur crime.
Face à cette agression, Téhéran a le droit de riposter et de défendre son honneur bafoué. Au lendemain du 7 octobre, la plupart des pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, ont soutenu la réaction excessive d’Israël, soulignant que celui- a le «droit de se défendre», en se voilant la face devant le massacre à grande échelle de femmes et d’enfants à Ghaza. Pire, l’Amérique a mis en place un pont aérien qui déversait quotidiennement des armes et des munitions parmi les plus sophistiqués pour permettre aux Israélien de déclencher le pire génocide du XXIe siècle.
Ce qui fait le plus mal au cœur c’est que l’armement transitait par un pays arabe, en l’occurrence le Maroc, comme cela s’est déjà fait durant la guerre d’Octobre de 1973. Pourquoi le Maroc ? Parce que les pays occidentaux, sans exception, avaient refusé que des avions pleins d’armes survolent leurs territoires.
Le flot d’armes déversés actuellement en Israël est tel qu’on peut dire que tout le pays est devenu une base militaire américaine pour renforcer celle déjà créée à l’époque de Trump et dont l’existence a été tenue secrète jusqu’à ce jour. Joe Biden dépense sans compter pour les Israéliens sans se soucier du génocide qu’ils sont en train de perpétrer à Ghaza. A croire que l’Amérique a perdu toute morale et toute humanité. Pour preuve, les Etats-Unis donnent des missiles à Tsahal et, parallèlement, parachutent des sacs de farine aux Ghazaouis. L’armée israélienne détermine à l’avance le point d’impact de ces sacs. Quand les malheureux Palestiniens se précipitent pour s’en emparer, c’est une bombe qui leur explose au visage.
Autre vice des Américains, ils ont construit un port flottant pour acheminer de l’aide humanitaire aux Ghazaouis, alors qu’il y des points de passage pour ce faire. Tout cela pour se plier aux caprices du criminel Netanyahu. Le port a pratiquement très peu servi et les vagues ont fini par le détruire. C’est dire le sérieux de l’opération qui, en fin de compte, a contribué au massacre des innocents Palestiniens et a humilié tous ces malheureux de Ghaza. L’engagement honteux de l’Amérique avec Israël contre un peuple démuni émeut quelque peu le monde. Au moins 400.000 enfants et femmes ont été tués jusqu’à ce jour. On s’attendait à ce que les barbares réactions israéliennes poussent Washington à freiner quelque peu les pulsions criminelles de son protégé. C’est le contraire qui s’est produit. La Maison-Blanche n’a même pas eu une quelconque considération pour les alliés arabes et pour les sentiments des peuples du Proche et Moyen-Orient. Alors que certains régimes arabes ont contribué militairement à la défense d’Israël lorsque l’Iran a envoyé des missiles sur le territoire israélien.
Une opération qui a démontré que la puissance militaire d’Israël est un mythe car le tiers des missiles ont été détruits par l’armée américaine avant qu’ils atteignent leur objectif. Les dirigeants américains ont déçu jusqu’à leur propre opinion. Les manifestations de dénonciation du génocide perpétré par Israël se sont développés jusque dans les campus américains. La jeunesse des Etats-Unis, à travers son soutien à la cause palestinienne, a démontré sa soif de justice comme elle l’a fait durant la guerre du Vietnam.
Malheureusement, la réaction du peuple a laissé de marbre les dirigeants de Washington. Biden préfère le fasciste Netanyahu aux partisans de la liberté des Etats-Unis. Pour les belliqueux et expansionnistes israéliens, il a renoncé à toutes les valeurs pour lesquels les Américains l’ont élu. Les bruits de botte pour faire peur à l’Iran n’occulteront pas cette réalité. Il va quitter la scène sans gloire et avec une tache sombre : il est complice du génocide des Palestiniens. Ce qui laisse à penser que l’administration américaine ne mérite pas la statue de la liberté.