Pour illustrer la performance arbitrale du Sénégalais Maguette Ndiaye, il faut se référer à la fin du match où le bon comportement sportif fut noté par un fair-play total après le coup de sifflet final.
Le club du Stade Africain Sétifien est un club de football qui a été fondé le 20 septembre de l’année 1947 par un groupe de nationalistes qui, en apparence, pratiquait le football mais en réalité juste pour avoir la liberté de mouvement de ses membres fondateurs et également ses joueurs alors que l’Algérie était encore sous la colonisation française.
La mythique formation de l’USM Sétif a été fonndée un certain 12 février 1933 par deux sommités, l’une religieuse, en l’occurrence Cheikh Bachir El Ibrahimi, et l’autre politique, Ferhat Abbès, dans une conjoncture particulière de la vie des Algériens en cette période de colonisation.
Pour corriger les dérapages commis dans le domaine de l’arbitrage lors de cette CAN 2021 et pour bien la clôturer sur une note dièse, il fallait désigner pour la grande finale celui qui fait l’unanimité autour de lui dans le continent.
Lors d’un séminaire réservé aux arbitres d’élite de la FAF tenu à l’ISTS d’Alger durant l’année 1995, et avec ce que le pays vivait comme terrorisme, pressions et tentations de toutes parts, la Commission centrale des arbitres (dirigée alors par Abderrahmane Bergui) a eu l’ingénieuse idée d’inclure dans le programme technique une intervention d’une grande personnalité du football national contemporain.
Après avoir admirablement réussi deux directions magistrales lors de la CAN au Cameroun, dont le match d’ouverture, Mustapha Ghorbal ainsi que ses assistants (Gourari et Itchiali) furent priés de rejoindre en urgence les Emirats arabes unis à l’effet de participer au stage précompétitif.
Notre compatriote, l’arbitre international Lahlou Benbraham, a gagné haut la main la confiance des responsables de la CAF après sa première direction (Ghana - Gabon) à l’effet de diriger le huitième de finale Sénégal – Cap-Vert. Benbraham a eu en cette opportunité l’occasion de confirmer son énorme potentiel arbitral.
L’Ethiopien Bamlak Tessema (42 ans, arbitre FIFA 2009) est considéré comme l’arbitre le plus expérimenté de cette CAN 2021 qui se déroule au Cameroun.
La troisième et dernière rencontre des poules du groupe «5» opposant deux grandes statures de l’Afrique du football, l’Algérie et la Côte d’Ivoire, est décisive pour les Verts.
Salima Radhia Mukansanga devient la première femme africaine à diriger un match dans la CAN ! Deux faits majeurs ont marqué l’histoire de la CAN 2021 au Cameroun.
Entrant dans le cadre du programme d’échanges de compétences arbitrales entre les Confédérations de football, Mario Escobar (35ans et titulaire du badge FIFA en 2013), lequel a déjà officié lors de la première journée la confrontation entre le Sénégal et le Zimbabwe, en fait partie pour siffler lors de la CAN au Cameroun qui n’a connu à ce jour qu’un seul scandale arbitral.
Dans la carrière d’un arbitre, il faut être tout le temps prêt et surtout savoir saisir sa chance à la première occasion offerte pour montrer sa valeur et confirmer sa haute maîtrise.
Celui qui fût un imposant gardien de but de l’Entente sétifienne tant par la taille que par le talent, Rachid Ferchichi, a tiré sa révérence en son domicile à Alger et a été enterré hier à l’âge de 83 ans (né en 1938 à Sétif).
Même si la contamination à la Covid-19 de l’arbitre seychellois Bernard Camille l’avait empêché de diriger le match Mauritanie-Gambie (0-1), c’est à Mustapha Ghorbal qu’il a été fait appel pour diriger ladite confrontation.
S’il y avait bien un souci majeur qui allait perturber la quiétude des organisateurs et même menacer carrément le déroulement de cette CAN 2021 qui se joue au Cameroun, c’est ce maudit virus de la Covid-19 et ce variant Omicron, voilà que l’arbitrage se mêle à la partie qui s’est déroulée hier en début d’après-midi ayant opposé la Tunisie au Mali, 1er match du groupe «6».
Pour la première journée du groupe «5», les Verts ont signé leur entrée en matière face à la Sierra Leone, au moment où la CAF a désigné une équipe arbitrale multinationale dirigée par le Mauricien Imtehaz Heeralall (39 ans) avec des assistants des Comores et de Madagascar, lesquels restent inconnus, du moins sur la place compétitive continentale.
C’est sur la superbe pelouse de l’Education City Stadium de Al-Rayyane à Doha que les deux grandes sélections africaines, en l’occurrence algérienne et ghanéenne, se sont donné rendez-vous pour jouer un match officiel de préparation comme dernière répétition avant la CAN, sous la direction d’une équipe arbitrale internationale qatarie dirigée par Saoud Al-Adba (35 ans).