La troisième et dernière rencontre des poules du groupe «5» opposant deux grandes statures de l’Afrique du football, l’Algérie et la Côte d’Ivoire, est décisive pour les Verts.
La Côte d’Ivoire étant qualifiée aux huitièmes de finale avant de disputer ladite confrontation. Cela pour expliquer que pour l’équipe arbitrale, la manière d’officier n’est pas la même que quand on a en face un enjeu capital. Avant l’entame et en apparence la pelouse du stade Japoma donnait des assurances. Car pour faire un bon match, il faut évidemment deux bonnes équipes, un bon arbitre et obligatoirement une bonne pelouse.
L’arbitre sud-africain Victor Gomez (39 ans, international depuis 2011) est connu et surtout apprécié par le public sportif algérien pour la qualité de son arbitrage. Avant de commencer sa direction, l’arbitre réunit les deux gardiens de but et leur donne des recommandations (antijeu). Il en a fait de même avec les deux capitaines en leur rappelant que pour ce qui concerne la VAR, ce n’est pas leur affaire ni leur attribution.
Les Verts donnent le coup d’envoi et bénéficient de la première faute sifflée à la 1’ de jeu. L’arbitre insiste sur le respect des 9,15m. 3’ de jeu dans la surface de réparation, l’attaquant Ivoirien s’infiltre balle au pied et l’intervention en retard de Youcef Attal a failli lui être fatale. La 11’, l’arbitre accorde un coup franc aux Verts sur faute de Delli lequel fut justement averti.
Contestant l’avertissement infligé à son coéquipier, Aurier en reçoit un autre, pour contestation. Les deux buts marqués par les Eléphants (23’ et 40’) sont valables. La seconde période commença pour les Verts par un troisième but (55’). La 57’, Belaili s’infiltre en dribblant son vis-à-vis, se fait stopper net par un défenseur que l’arbitre sanctionna par un penalty indiscutable.
Zerrouki échappe miraculeusement à une sanction disciplinaire suite à une intervention nerveuse. Boulaya, quant à lui, pas content d’être dribblé, donne un coup de pied à son adversaire et se fait avertir très logiquement.
Sofiane Bendebka réduit la marque sur une tête rageuse. Brahimi retient son vis-à-vis par le maillot et récolte un carton jaune justifié. Le deuxième assistant a validé le quatrième but d’une nette position de hors-jeu que la VAR annula très justement.
Même qualifiés avant ce match, les Ivoiriens étaient tellement engagés qu’ils ont fini par récolter un quatrième carton jaune du fait qu’ils ont durant tout le temps joué et sorti leur clash. L’arbitre et en dépit de son speech prolongé à plusieurs reprises avec les joueurs n’a à aucun moment influencé ni ajouté au revers des Verts. Au contraire…