S’il y avait bien un souci majeur qui allait perturber la quiétude des organisateurs et même menacer carrément le déroulement de cette CAN 2021 qui se joue au Cameroun, c’est ce maudit virus de la Covid-19 et ce variant Omicron, voilà que l’arbitrage se mêle à la partie qui s’est déroulée hier en début d’après-midi ayant opposé la Tunisie au Mali, 1er match du groupe «6».
Considéré par les organisateurs comme un match costaud et à haut risque du fait de la forte réputation, au bon classement FIFA et CAF des deux sélections en présence, ce qui a amené la commission des arbitres à désigner le Zambien, tout le temps controversé car habitué aux scandales et plusieurs cas de suspicion de corruption en 2018, Janny Sikazwé (42 ans) pour diriger ladite confrontation.
Après avoir commencé à bien diriger cette chaude empoignade, l’arbitre Sikazwé, nerveux et aux décisions et réactions imprévisibles comme à son habitude, a consulté la VAR à deux reprises. La première fois pour revenir sur sa décision initiale de ne pas accorder aux Aigles de Carthage le penalty indiscutable et ensuite pour entériner l’expulsion d’un joueur malien auteur d’un tacle dangereux. Profitant d’un arrêt de jeu vers la 75’, il demanda expressément au 4e arbitre de lui donner à boire sur la ligne de touche, car il faisait très chaud (36°C et 65% d’humidité).
Et contre toute attente, il siffle la fin du match à la 85’ de jeu selon le chrono affiché. Même si le seul chronométreur d’un match est la montre de l’arbitre qui le dirige, il n’en demeure pas moins qu’il y a des faits têtus et même pointus. Après les légitimes contestations des Tunisiens, l’arbitre se ravise et reprend le jeu par balle à terre. Avant la fin du temps réglementaire, le 4e arbitre affiche 5 minutes de temps additionnel.
Arrivés à la 89’ de jeu, un autre coup de théâtre, l’arbitre ayant visiblement perdu tous ses «bons» sens et voulant finir une carrière controversée, tumultueuse, extrêmement suspicieuse et enfin ternit son image et celle de l’arbitrage africain par un scandale qui fera date dans l’histoire de l’arbitrage mondial, en sifflant la fin du match sans même faire jouer ce qu’il a notifié au 4e arbitre comme temps additionnel.
Combien d’officiels (arbitres) étaient concernés par ce match ? Quatre sur le terrain et ceux de la VAR tous munis de montres ? Pourquoi Sikazwé s’est-il obstiné à n’en faire qu’à sa tête en ne voulant demander à personne la justesse de sa montre ? Autre fait rocambolesque et inédit à signaler, c’est la décision de la CAF d’intimer au 4e arbitre de rappeler les joueurs des 2 sélections à l’effet de reprendre le jeu et faire joueur les minutes restantes au temps annoncé.
Seuls les Maliens ont regagné le terrain devant l’absence des Tunisiens pour ensuite siffler la fin du désormais historique et non moins scandaleux match de la CAN. En conclusion : comment retenir pour la plus prestigieuse compétition d’Afrique un arbitre de ce profil ? Qui protège cet arbitre au niveau de la CAF ?