En consultant la page Facebook officielle de la Protection civile, on prend la mesure des efforts colossaux déployés par nos anges gardiens de la «Himaya madania» aux quatre coins du pays pour sauver des vies humaines, sensibiliser, conseiller, former aux premiers secours…
On assiste ces derniers temps à une intensification de l’activité diplomatique à Alger et à partir d’Alger. Et au milieu de ce ballet diplomatique, l’Algérie se mobilise avec énergie dans la zone sahélo-saharienne en s’attachant à retrouver son leadership historique et l’investir pour la paix dans la sous-région.
La décision prise par l’Algérie de suspendre le «traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération», qui lie Alger et Madrid depuis 2002, a fait réagir l’Union européenne en tant qu’allié «organique» de l’Espagne.
Depuis le samedi 28 mai, une importante délégation de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA), conduite par ses deux «Pierre», en l’occurrence son président, Pierre Mansat, et Pierre Audin, le fils du chahid
Pierre Audin est de retour dans sa ville natale, Alger, et son pays, l’Algérie, depuis le 28 mai. Brillant mathématicien comme ses parents, Pierre est vif d’esprit, pétillant, attendrissant, généreux au possible et taquin aussi, plein d’humour. A Alger, il est heureux comme tout. Il répète à l’envi, avec une touchante «objectivité» : «Alger est la plus belle ville du monde», et nous ne pouvons que le croire. Pierre est venu accompagné d’une belle délégation de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA). Lui et ses camarades mathématiciens, historiens, juristes, documentaristes… resteront en Algérie jusqu’au 6 juin, où ils animeront des rencontres, des conférences, à Alger, Oran et Constantine. Nous avons retrouvé le benjamin des trois enfants de Maurice Audin – et qui n’avait qu’un mois et demi lorsque le chahid Maurice Audin a été enlevé le 11 juin 1957 par les paras de Massu – en marge d’une rencontre citoyenne émouvante, qui a eu lieu ce dimanche à Alger, à quelques encablures de la place Audin. Dans cet entretien, il nous livre ses impressions algéroises, nous parle justement de la «place Audin», revient sur la portée symbolique de ce retour aux sources en cette année du 60e anniversaire de l’indépendance. Il nous parle également de ce que représente pour lui le fait de tenir enfin son passeport algérien, qu’il a obtenu le 14 avril dernier, ainsi que du Prix Maurice Audin de mathématiques attribué par l’AJMA. Pierre Audin s’exprime enfin sur la reconnaissance, par Macron, de la responsabilité de l’Etat français dans l’enlèvement, la torture et l’assassinat de Maurice Audin, et la signification de cette déclaration qu’il qualifie de «très importante» en exhortant les deux Etats à travailler main dans la main pour retrouver le corps de Maurice Audin et faire la lumière sur tous les disparus de la «Guerre d’Algérie».
En visite d’Etat depuis mercredi dernier en Italie, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a achevé hier sa visite officielle de trois jours à Rome, à l’invitation du président Sergio Mattarella. Le moins que l’on puisse dire, au vu de son agenda, est que le chef de l’Etat a eu droit à un programme extrêmement intense, qui traduit la profondeur et la force des liens entre les deux pays.
A peine rentré de Turquie, le président Tebboune a entamé hier une visite d’Etat de trois jours en Italie, à l’invitation de son homologue, Sergio Mattarella. Cette visite vient ainsi conforter le dynamisme des relations bilatérales entre Alger et Rome. Elle fait écho à celle effectuée en novembre 2021 par le président italien à Alger, suivie en avril dernier par celle du président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi.
L’USTHB, l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediène de Bab Ezzouar, vient d’être classée première à l’échelle nationale sur 26 établissements universitaires, d’après un classement établi par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), rapporte l’APS.
Alors que le thermomètre a connu ce week-end une hausse sensible de température dépassant les 30°C dans plusieurs régions du pays, la Protection civile a lancé ce samedi un appel aux citoyens les invitant à la vigilance en explicitant les gestes de prévention à observer pour se prémunir contre les effets nuisibles de la canicule.
Un important colloque s’est tenu, lundi dernier, à l’Ecole supérieure de journalisme d’Alger (ENSJSI) sur les métiers du journalisme face aux mutations que nous connaissons. Le colloque a été l’occasion de dresser un constat sans concession de l’état de la presse dans notre pays.
Ce samedi 14 mai, un mois déjà se sera écoulé depuis la disparition du quotidien Liberté, dont le dernier numéro, rappelez-vous, a été imprimé le jeudi 14 avril 2022.
Hier, nous avons commémoré le 77e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945. Le 8 Mai, c’est aussi, désormais, la Journée nationale de la mémoire, instituée en 2020. Le souvenir de cette répression massive, qui aura accéléré la rupture avec la France coloniale, est encore vivace, il faut le dire, dans la mémoire collective, autant que les dates du 1er Novembre, du 20 Août ou du 5 Juillet.
Pierre Audin et ses compagnons se rendront à Alger, Oran et Constantine. «Sont programmées dans ces trois villes des minutes de silence dans les lieux symboliques, comme le mémorial du Martyr Maqam Echahid, la place Audin, la Prison Barberousse, et de multiples rencontres (mathématiciens, étudiants, historiens, artistes, …)» indique l’Association Josette et Maurice Audin.
On en fait le constat tous les jours en faisant son marché : nos salaires sont de plus en plus dérisoires. Face à une spirale inflationniste que rien ne semble en mesure d’arrêter, le pouvoir d’achat des Algériens baisse de façon inexorable. Les retraites sont insignifiantes.
La prépondérance d’une culture de redistribution rentière héritée de la phase socialiste dans le secteur public a engendré des écarts indécents entre salariés de différents secteurs d’activité.
Ce Ramadhan 2022 tire déjà à sa fin, et il nous a paru qu’il ne serait pas totalement futile d’en dresser un petit bilan. Ce qu’il convient de noter d’emblée, c’est que depuis que nous sommes entrés dans «l’ère de la Covid», c’est le premier Ramadhan où le mot «corona» a presque disparu de l’actualité, du vocabulaire et du paysage social (même si les pictogrammes exhortant au port du masque et à la distanciation sociale sont encore placardés à l’entrée des boutiques).
Après l’orage de l’automne dernier, c’est un nouveau printemps qui s’annonce visiblement dans les relations algéro-françaises. C’est en tout cas l’impression que nous laisse le message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, adressé au président français, Emmanuel Macron, au lendemain de sa réélection.
Emmanuel Macron a donc été confortablement réélu ce dimanche 24 avril pour un second mandat contre son éternelle rivale, Marine Le Pen...
Le professeur Djamal-Eddine Akretche est le recteur de la mythique USTHB : l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediène, de Bab Ezzouar. Créée officiellement par l’ordonnance n°74-50 du 25 avril 1974, cette université au style architectural si particulier, signé Oscar Niemeyer, célèbre aujourd’hui son 48e anniversaire. Depuis sa création, l’USTHB a formé plus de 100 000 diplômés, dont des chercheurs de renom, à l’instar de Belkacem Haba, Yasmine Belkaid ou encore Noureddine Melikechi. Aujourd’hui, l’université compte près de 50 000 étudiants, une capacité d’accueil qui fait de l’USTHB le plus grand campus du pays. Le professeur Djamal-Eddine Akretche est un pur produit de Bab Ezzouar, lui qui a fait partie de la toute première promo de l’ex-USTA (l’Université des sciences et de la technologie d’Alger), celle de 1974, en tant qu’étudiant en chimie, et qui a gravi les échelons jusqu’à en prendre les rênes. Dans cet entretien, il revient sur l’évolution de l’USTHB, nous parle des nouvelles filières qui y ont été introduites et des spécificités du système LMD. Il soulève également un aspect important : le taux d’échec élevé des nouveaux bacheliers en première année et le problème de l’orientation des étudiants. Il est question, en outre, dans cette interview, du défi pédagogique que constitue la volonté de concilier enseignement de masse et standards de qualité, et aussi, de la relation de l’université avec le monde économique.
Le livre d’Emmanuel Alcaraz condense en 300 pages toutes les grandes stations qui ont marqué notre histoire depuis l’antiquité. Une partie importante de ce travail historiographique est consacrée aux violences de la colonisation et ses mémoires en conflit.