La chambre d’accusation près la cour d’Alger confirme le placement sous contrôle judiciaire du président du RCD, Mohcine Belabbas. C’est ce qu’a annoncé, hier, l’avocate et cadre du parti, Fetta Sadat, sur sa page Facebook.
L’ONG Amnesty International appelle les autorités algériennes à cesser «leur répression implacable contre toutes formes de dissidence». «Le droit international relatif aux droits humains et la Constitution algérienne garantissent les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique pour les partis politiques. Les autorités doivent cesser immédiatement leurs attaques contre les libertés fondamentales en Algérie», lance l’organisation dans un communiqué rendu public, hier, sous le titre de «Algérie : dans le cadre de la répression, les partis politiques se retrouvent dans le collimateur des autorités».
L’ancienne députée islamiste, Naïma Salhi, est rattrapée par la justice. Faisant l’objet d’une plainte portée contre elle pour «incitation à la haine raciale» et «appel au meurtre», elle devra être auditionnée le 15 février par le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga.
L’avocat et membre du collectif de défense des détenus d’opinion revient ici sur le transfert des prisonniers d’opinion ayant entamé une grève de la faim à la prison d’El Harrach vers d’autres établissements pénitenciers du pays. Selon lui, 23 détenus étaient concernés par cette mesure «punitive», visant «à casser ce mouvement de grève». Concernant les accusations de violences subies par les concernés, elles font «actuellement l’objet d’un examen par le collectif de la défense qui envisage de porter plainte contre les auteurs de ces pratiques».
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, fait le point sur l’état des relations entre l’Algérie et la France, après la grave crise diplomatique entre les deux pays. «Nous sommes, aujourd’hui, je crois, dans une phase ascendante, laborieusement ascendante. Parce qu’il y a un grand nombre de difficultés dans cette relation bilatérale. Singulièrement, lorsqu’il s’agit, en ce qui nous concerne, de la protection et la préservation de la sécurité et de la dignité de nos compatriotes en territoire français. C’est un sujet auquel nous sommes particulièrement sensibles. Il y a également d’autres sujets, j’allais dire, sont quantifiables et des solutions de compromis sont toujours possibles», déclare-t-il dans une interview accordée, vendredi, aux chaînes françaises France 24 et RFI.
Cité, accusé, blanchi et honoré avant d’être à nouveau éclaboussé et poursuivi… Un véritable feuilleton politico-judiciaire, dont se souviendront pour longtemps les Algériens.
Les communes non concernées par les élections locales anticipées du 27 novembre dernier, faute de candidatures, attendent toujours la désignation d’administrateurs. Plus de deux mois après le scrutin, ces localités restent bloquées. Cette situation inédite perdure, au grand dam de la population locale.
Auteur d’une étude sur les syndicats autonomes en Algérie et ayant dirigé une autre enquête sur le privé algérien qui sera bientôt publiée, le sociologue Nacer Djabi analyse ici la situation du syndicalisme algérien. Rebondissant sur le chantier de la révision de la loi sur l’exercice syndical en Algérie, lancé par le gouvernement, il met l’accent «sur la faiblesse de la carte syndical du pays». Selon lui, la connexion entre la politique et le syndicalisme remonte à l’époque coloniale et il a été fortement «encouragé et exploité par le pouvoir après l’indépendance».
Le parquet général près la cour d’Alger a démenti, hier, les informations concernant l’entrée en grève de la faim des détenus d’opinion à la prison d’El Harrach.
Des détenus d’opinion, incarcérés depuis des mois à la prison d’El Harrach d’Alger, sont entrés, depuis hier, en grève de la faim. Cette décision a été annoncée, mercredi, par l’avocat et membre du collectif de la défense des détenus d’opinion, Abdelghani Badi, sur sa page Facebook, faisant part de sa discussion avec des détenus d’opinion auxquels il avait rendu visite et qui l’ont informé de leur détermination à enclencher une grève de la faim.
La Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) ne changera pas de tutelle et retrouve ses missions initiales. Le gouvernement est finalement revenu sur sa décision de la placer sous la responsabilité du ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Microentreprise, qui avait suscité incompréhension et colère du syndicat de l’entreprise affilié à l’UGTA.
L’armée de l’air algérienne a réceptionné son premier avion de transport C-130J «Super Hercules» américain. «Félicitations à l’Algérie pour la livraison aujourd’hui de son premier avion de transport C-130J ‘‘Super Hercules’’, qui est arrivé d’une usine en Caroline du Sud», annonce l’ambassade des Etats-Unis en Algérie, dans un communiqué posté mercredi sur sa page Facebook.
L’appel introduit par les avocats du président du RCD, Mohcine Belabbas, contre l’ordonnance du juge d’instruction près le tribunal d’Hussein Dey d’Alger sera examiné mercredi prochain par la chambre d’accusation près la cour d’Alger.
L’armée de l’air algérienne a réceptionné sont premier avion de transport C-130J « Super Hercules » américain.
Le Parti socialiste des travailleurs (PST) ne compte pas se laisser faire, après la suspension temporaire de ses activités par le Conseil d’Etat. «Une délégation de notre parti se rendra, dès la confirmation écrite de la décision du Conseil d’Etat, au ministère de l’Intérieur afin de s’informer sur les procédures à entreprendre pour la levée de cette injuste suspension», affirme la direction de cette formation politique dans un communiqué, rendu public hier.
Après les écoles, les universités et les cités universitaires, l’épidémie de Covid-19 se propage aussi dangereusement dans les universités. Des étudiants tirent en tout cas la sonnette d’alarme. Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur garde le silence sur la situation sanitaire dans les campus, les collectifs des étudiants évoquent une «crise grave».
En tout cas, les doutes sur les intentions du pouvoir de lancer la révision de la loi sur les syndicats sont justifiés.
La décision de la direction du FFS de prendre part aux sénatoriales du 5 février prochain suscite la colère des membres de conseil national et des cadres du parti qui dénoncent «une entreprise de normalisation de cette formation politique de l’opposition».
Le gouvernement a examiné, jeudi dernier, un projet de décret exécutif fixant les modalités de mise en œuvre des attributions du wali en matière d’animation, de coordination et de contrôle des services déconcentrés de l’Etat chargés des différents secteurs d’activité dans la wilaya.
La question de la récupération des biens des oligarques, condamnés par la justice algérienne pour corruption, est revenue avec insistance ces derniers mois.