Encore une provocation. En plus des massacres des civils dans la Bande de Ghaza, l’occupant israélien et ses colons multiplient les provocations contre les Palestiniens, particulièrement dans la ville d’El Qods, en Cisjordanie.
Quelle mission pour le nouveau Premier ministre ? C’est la question que se sont posés de nombreux observateurs de la scène nationale après le changement surprise effectué, samedi, par le chef de l’Etat à la tête du gouvernement, avec la nomination de Nadir Larbaoui en remplacement de Aïmene Benabderrahmane, remercié.
Changement à la tête du gouvernement ! Le président, Abdelmadjid Tebboune a mis fin aux fonctions du Premier ministre Aïmene Benabderrahmane. La nouvelle a été annoncée, hier en fin de matinée, par la présidence de la République dans un communiqué, précisant que Nadir Larbaoui le remplace à la tête du gouvernement. «Vu la Constitution, notamment son article 91 (alinéas 5 et 7), et en vertu du décret présidentiel 21-275 du 30 juin 2021, portant nomination du Premier ministre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a nommé Nadir Larbaoui Premier ministre, en remplacement de Aïmene Benabderrahmane, dont il a été mis fin aux fonctions», a indiqué le communiqué.
Le génocide israélien se poursuit à Ghaza. Trente-cinq jours depuis le début de la nouvelle agression, le nombre de victimes civiles est effarant. Et il ne cesse d’augmenter.
La dénonciation du génocide en cours à Ghaza et de la nouvelle agression israélienne contre cette partie du territoire palestinien prend plusieurs formes. Outre les réactions des ONG internationales activant sur le terrain humanitaire et des agences de l’ONU, la condamnation et le rejet de la barbarie de l’occupant israélien s’étend au domaine économique et militaire.
La énième agression de Ghaza par l’occupant israélien n’est visiblement pas un simple acte de vengeance en réaction à l’opération «Toofan Al Aqsa», menée le 7 octobre dernier par des combattants du Hamas palestinien. L’opération vise un autre objectif : la réoccupation de la Bande de Ghaza, placée sous l’autorité palestinienne, suite aux Accords d’Oslo en 1993 et abandonnée par Israël et ses colons depuis la seconde Intifada en 2005.
L’armée d’occupation israélienne sort, depuis le début de sa nouvelle agression contre la Bande de Ghaza, son arsenal militaire sophistiqué fourni particulièrement par les Etats-Unis.
Rareté des denrées alimentaires, manque d’eaux et de médicaments, panne d’électricité et de carburant…la bande de Ghaza, sous les bombardements de l’armée d’occupation israélienne depuis près d’un mois, vit une situation humanitaire catastrophique. C’est le constat fait par les agences de l’ONU et les ONG présentes sur le terrain.
La position du président américain, Joe Biden, concernant l’attaque en cours d’Israël contre la Bande de Ghaza et son soutien inconditionnel à l’Etat hébreu ne passent pas, y compris aux Etats-Unis. Depuis quelques jours, des voix, et pas des moindres, s’élèvent pour dénoncer cette attitude.
L’annonce de la composante de la nouvelle direction de l’UGTA a été faite lors d’une réunion tenue à la Mutualité des matériaux de construction de Zéralda. Le nouveau secrétaire général, Amar Takdjout, a défini, à cette occasion, les priorités de l’organisation pour les mois à venir.
Le rejet de la normalisation des relations avec Israël a été exprimé par les manifestants, mettant les dirigeants dans une mauvaise posture.
Comme prévu, le sommet du Caire sur la Palestine auquel a appelé le président égyptien, Abdel Fattah Al Sissi, s’est terminé sans déboucher sur des résultats.
L’Algérie a renoué, jeudi dernier, avec l’atmosphère du hirak du 22 février 2019. Des milliers d’Algériens, privés de manifestations publiques depuis plus deux ans, ont battu le pavé à Alger et dans la majorité des grandes villes du pays. Cette fois-ci, ils se sont mobilisés pour une autre cause qui leur est chère : la question palestinienne.
Du Maroc à l’Iran, en passant par la Tunisie, la Jordanie, le Liban et la Turquie, plusieurs manifestations dénonçant les agissements de l’occupant israélien ont été organisées au lendemain du carnage perpétré par l’armée d’occupation qui a ciblé un hôpital, tuant près de 500 personnes.
Des policiers déchaînés n’ont pas hésité à matraquer, à tuer par balles et à noyer dans la Seine des manifestants dont le seul tort était d’avoir dénoncé la discrimination et d'appeler à l’indépendance de leur pays. Les réclamations de l’Algérie portant sur la reconnaissance de ces massacres restent aussi sans suite du côté français.
Le gouvernement de transition au Mali, issu du coup d’Etat mené par les militaires en 2020, exige le retrait total de la mission de l’ONU dans le pays (Minusma) avant la fin de l’année en cours.
Le Parti des travailleurs (PT) dénonce les massacres des Palestiniens à Ghaza et condamne la déformation des faits par «l’entité sioniste, son allié américain et des médias occidentaux». Fidèle à sa position sur cette question, la formation de Louisa Hanoune déplore, dans une longue déclaration rendue publique hier, l’entreprise d’extermination du peuple palestinien à Ghaza.
Alors que le spectre d’une intervention militaire de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’est pas tout à fait écarté, le Niger se voit progressivement privé de l’aide internationale.
En reconnaissant le niveau élevé de l’inflation, Aïmene Benabderrahmane revient sur «les mesures appropriées prises pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens». Il évoque les revalorisations, qu’il qualifie de «conséquentes», des salaires et pensions au profit des agents publics, des retraités et des personnes en situation de chômage.
Les derniers développements au Proche-Orient renvoient-ils aux calendes grecques toute solution politique de la question palestinienne ? De l’avis de nombreux observateurs, le spectaculaire assaut mené par des combattants du Hamas palestinien à l’intérieur même des territoires israéliens et la violente réaction de l’occupant israélien à Ghaza enterrent définitivement les Accords d’Oslo (négociés en Norvège et paraphés aux Etats-Unis) de septembre 1993.