Plusieurs partis de l’opposition alertent sur l’ampleur de la crise politique qui dure dans le pays et dénoncent les fuites en avant du pouvoir en place et sa politique du tout-répressif. Ils appellent, à l’occasion de la célébration du 3e anniversaire du hirak du 22 février 2019, à revenir, tant qu’il est encore temps, à la solution politique qui «est toujours possible».
Le politologue Mohamed Hennad revient dans cet entretien sur la célébration du 3e anniversaire du hirak pacifique du 22 février 2019. Il rappelle ses origines et analyse son évolution et l’attitude du pouvoir en place à son égard. Selon lui, «le hirak a, certes, réalisé peu de choses dans l’immédiat», mais il «a réussi à éveiller la conscience collective».
A Bouira, Skikda, M’sila, Mostaganem, Mila… et dans d’autres wilayas du pays, des centaines de jeunes se sont amassés devants les sièges des annexes de l’ANEM dans l’espoir de déposer leurs dossiers de «candidature» à cette allocation.
Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a entamé, hier, une visite d’Etat de deux jours au Qatar, à l’invitation de l’émir cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani. «Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations fraternelles entre les deux peuples frères et de la promotion de la coopération bilatérale, en consécration des relations solides et séculaires unissant les deux peuples et les dirigeants des deux pays», indique la présidence de la République dans un communiqué. Lors de cette visite, ajoute la même source, le président Tebboune participera au 6e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF).
Dans une récente déclaration, le directeur général de l’ANEM avait donné le chiffre de 800 000 chômeurs concernés par cette allocation.
Gel de taxes et impôts, suppression d’autres et suspension de mesures prévues par des textes de loi… L’Exécutif multiplie depuis quelques semaines ce genre de décisions qui suscitent, au-delà de leur utilité, moult interrogations sur l’état de la gouvernance du pays.
L’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) maintient sa position concernant le rejet du nouveau régime fiscal imposé par la loi de finances 2022 aux professions libérales.
La situation des détenus d’opinion ayant entamé, depuis plus de 15 jours, une grève de la faim inquiète. Les avocats de la défense donnent l’alerte et dénoncent le silence des autorités judiciaires depuis le début de cette action et le transfert de certains d’entre eux vers les prisons de Bouira et de Berrouaghia.
La chambre d’accusation près la cour d’Alger confirme le placement sous contrôle judiciaire du président du RCD, Mohcine Belabbas. C’est ce qu’a annoncé, hier, l’avocate et cadre du parti, Fetta Sadat, sur sa page Facebook.
L’ONG Amnesty International appelle les autorités algériennes à cesser «leur répression implacable contre toutes formes de dissidence». «Le droit international relatif aux droits humains et la Constitution algérienne garantissent les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique pour les partis politiques. Les autorités doivent cesser immédiatement leurs attaques contre les libertés fondamentales en Algérie», lance l’organisation dans un communiqué rendu public, hier, sous le titre de «Algérie : dans le cadre de la répression, les partis politiques se retrouvent dans le collimateur des autorités».
L’ancienne députée islamiste, Naïma Salhi, est rattrapée par la justice. Faisant l’objet d’une plainte portée contre elle pour «incitation à la haine raciale» et «appel au meurtre», elle devra être auditionnée le 15 février par le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga.
L’avocat et membre du collectif de défense des détenus d’opinion revient ici sur le transfert des prisonniers d’opinion ayant entamé une grève de la faim à la prison d’El Harrach vers d’autres établissements pénitenciers du pays. Selon lui, 23 détenus étaient concernés par cette mesure «punitive», visant «à casser ce mouvement de grève». Concernant les accusations de violences subies par les concernés, elles font «actuellement l’objet d’un examen par le collectif de la défense qui envisage de porter plainte contre les auteurs de ces pratiques».
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, fait le point sur l’état des relations entre l’Algérie et la France, après la grave crise diplomatique entre les deux pays. «Nous sommes, aujourd’hui, je crois, dans une phase ascendante, laborieusement ascendante. Parce qu’il y a un grand nombre de difficultés dans cette relation bilatérale. Singulièrement, lorsqu’il s’agit, en ce qui nous concerne, de la protection et la préservation de la sécurité et de la dignité de nos compatriotes en territoire français. C’est un sujet auquel nous sommes particulièrement sensibles. Il y a également d’autres sujets, j’allais dire, sont quantifiables et des solutions de compromis sont toujours possibles», déclare-t-il dans une interview accordée, vendredi, aux chaînes françaises France 24 et RFI.
Cité, accusé, blanchi et honoré avant d’être à nouveau éclaboussé et poursuivi… Un véritable feuilleton politico-judiciaire, dont se souviendront pour longtemps les Algériens.
Les communes non concernées par les élections locales anticipées du 27 novembre dernier, faute de candidatures, attendent toujours la désignation d’administrateurs. Plus de deux mois après le scrutin, ces localités restent bloquées. Cette situation inédite perdure, au grand dam de la population locale.
Auteur d’une étude sur les syndicats autonomes en Algérie et ayant dirigé une autre enquête sur le privé algérien qui sera bientôt publiée, le sociologue Nacer Djabi analyse ici la situation du syndicalisme algérien. Rebondissant sur le chantier de la révision de la loi sur l’exercice syndical en Algérie, lancé par le gouvernement, il met l’accent «sur la faiblesse de la carte syndical du pays». Selon lui, la connexion entre la politique et le syndicalisme remonte à l’époque coloniale et il a été fortement «encouragé et exploité par le pouvoir après l’indépendance».
Le parquet général près la cour d’Alger a démenti, hier, les informations concernant l’entrée en grève de la faim des détenus d’opinion à la prison d’El Harrach.
Des détenus d’opinion, incarcérés depuis des mois à la prison d’El Harrach d’Alger, sont entrés, depuis hier, en grève de la faim. Cette décision a été annoncée, mercredi, par l’avocat et membre du collectif de la défense des détenus d’opinion, Abdelghani Badi, sur sa page Facebook, faisant part de sa discussion avec des détenus d’opinion auxquels il avait rendu visite et qui l’ont informé de leur détermination à enclencher une grève de la faim.
La Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) ne changera pas de tutelle et retrouve ses missions initiales. Le gouvernement est finalement revenu sur sa décision de la placer sous la responsabilité du ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Microentreprise, qui avait suscité incompréhension et colère du syndicat de l’entreprise affilié à l’UGTA.
L’armée de l’air algérienne a réceptionné son premier avion de transport C-130J «Super Hercules» américain. «Félicitations à l’Algérie pour la livraison aujourd’hui de son premier avion de transport C-130J ‘‘Super Hercules’’, qui est arrivé d’une usine en Caroline du Sud», annonce l’ambassade des Etats-Unis en Algérie, dans un communiqué posté mercredi sur sa page Facebook.