La nouvelle feuille de route de l’OTAN évoque, pour la première fois, l’«intérêt stratégique» que revêtent pour elle le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et le Sahel, ainsi que, notamment, les menaces que sont le terrorisme et l’immigration illégale.
Des milliers de dignitaires religieux afghans ont juré fidélité hier aux talibans, mais sans faire de recommandations aux dirigeants islamistes sur leur façon de gouverner le pays en crise, au dernier jour d’un rassemblement à Kaboul, rapporte l’AFP.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé hier en Syrie, où la Turquie menace de lancer une offensive dans le nord du pays, rapporte l’AFP citant l’agence de presse syrienne Sana.
Projet de Constitution reflétant la pensée du président Saïed. Un régime présidentiel et une souveraineté populaire. Pas de religion pour l’Etat mais un peuple musulman. La polémique continue sur les plateaux mais Saïed semble sûr de l’emporter.
Dix-huit militants sahraouis, incarcérés au Maroc pour l’assassinat de membres des forces de l’ordre en 2010, dans l’affaire dite de Gdeim Izik, ont déposé une plainte contre le royaume auprès de l’ONU pour «détention arbitraire», a indiqué hier un groupe de soutien, cité par l’AFP.
Sous les tirs de grenades lacrymogènes, des centaines de Soudanais ont manifesté hier à Khartoum contre le pouvoir militaire, au lendemain de la journée la plus sanglante depuis le début de l’année, rapporte l’AFP.
L’Afrique de l’Ouest a vu se succéder les coups de force en moins de deux ans : putsch le 18 août 2020 à Bamako, nouveau pronunciamiento le 24 mai 2021, putsch le 5 septembre 2021 à Conakry, et putsch le 24 janvier 2022 à Ouagadougou.
La France a annoncé hier la fin de la task force Takuba au Mali, une agrégation de forces spéciales européennes, rapporte l’AFP. «La réorganisation du dispositif militaire français au Sahel (...) a conduit à la fin des opérations de (...) Takuba au Mali à compter du 30 juin», a indiqué le porte-parole de l’état-major français, le général Pascal Ianni.
Malgré un trafic aérien paralysé en Chine par la pandémie, les besoins restent immenses : quatre compagnies aériennes chinoises ont annoncé vendredi passer une méga-commande de 292 avions monocouloirs de la famille A320 à Airbus.
Signature prévue demain à Genève d’un nouvel accord en Libye. Nouveau calendrier d’élections générales et répartition des hauts postes de l’Exécutif entre l’Est, l’Ouest et le Sud libyens. Reprise prévue de la production du pétrole et contrôle international sur l’équité de la distribution des revenus.
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, «suit avec une profonde inquiétude l’escalade de la tension militaire» entre l’Ethiopie et le Soudan et appelle les deux pays au dialogue pour résoudre leurs différends, a indiqué hier l’UA dans un communiqué.
Les Etats-Unis vont «renforcer leur positionnement militaire en Europe» afin que l'Otan puisse «répondre à des menaces venant de toutes les directions». C’est ce qu’a déclaré, hier lors du sommet de l’Alliance qui se tient depuis mardi à Madrid, le président américain Joe Biden aux côtés du secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg, selon des propos recueillis par l’AFP.
Avec l’intervention russe en Ukraine le 24 février, les Occidentaux voient en Moscou une menace pour leur sécurité. Dans ce contexte, auquel s’ajoute la montée en puissance de Pékin, s’impose une révision du document de manière à ce qu’il soit acceptable pour les 30 alliés.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a proposé au Conseil de sécurité que l'ex-ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum devienne le nouvel émissaire de l'Organisation pour la Libye, mais les Emirats arabes unis ont bloqué sa nomination, selon des diplomates.
A l’initiative de l’Onu, était prévue hier une rencontre à Genève entre le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, et le président du Haut Conseil d’Etat, Khaled Al Mechri, pour discuter du projet de cadre constitutionnel pour les élections.
Pour étouffer le scandale qui a coûté la vie à 27 migrants subsahariens aux portes de Melilla, les autorités marocaines se sont empressées d’enterrer 21 corps en catimini.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) a réclamé hier l’ouverture d’une enquête indépendante suite au drame survenu vendredi au poste-frontière de Melilla, lorsque 23 migrants d’origine africaine ont été brutalement tués par la police marocaine, qui les a empêchés d’entrer dans l’enclave espagnole.
Même en période de pandémie, les migrations internationales sont restées omniprésentes.
Douze associations et mouvements de défense des droits humains, marocains et européens, ont publié un communiqué commun pour dénoncer l’accord entre l’Espagne et le Maroc sur l’immigration et réclament une enquête approfondie et indépendante pour identifier les responsables de la mort tragique de 27 migrants subsahariens et deux gendarmes marocains aux portes de Melilla.
Plusieurs voix ont exprimé leur indignation face au drame survenu vendredi, quand 23 migrants d’origine africaine sont morts en tentant d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla, dénoncé l’usage «disproportionné» de la force par la police marocaine et réclamé une enquête sur cette tragédie migratoire.