Après trois jours de procès, le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a rendu hier son verdict dans l’affaire relative aux malversations ayant éclaboussé l’APC de Boudouaou entre 2012-2018. Cette affaire impliquant 38 personnes, dont deux P/APC, concerne l’octroi de 21 marchés publics en violation de la réglementation en faveur d’un groupe d’entrepreneurs.
Le wali de Bouira, Abdelkrim Lamouri, a suspendu, hier, et ce à titre conservatoire, le P/APC de Bouira, Hassan Saidani, a-t-on précisé de source locale. Le chef de l’exécutif a pris cette décision consécutivement aux poursuites judiciaires dont fait l’objet l’élu, d’obédience du parti El Bina, a-t-on ajouté de même source, et ce, pour la gestion des affaires de la collectivité et de dilapidation de deniers publics.
Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé, hier, une réunion du gouvernement consacrée aux secteurs des mines et des finances, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre.
La Haut-commissaire à la numérisation avec rang de ministre, Meriem Benmouloud, a affirmé, hier à Alger, que son instance s'attelait à l'élaboration du projet de loi sur la numérisation, soulignant que le texte sera prêt au courant du premier trimestre 2024.
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Lounès Magramane, s'est félicité, hier à Alger, de la coopération bilatérale entre l'Algérie et Singapour dans plusieurs domaines.
Trente-neuf éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés lors d'opérations menées durant le mois d'octobre dernier, a indiqué un bilan opérationnel de l'Armée nationale populaire rendu public, hier, par le ministère de la Défense nationale.
La énième agression de Ghaza par l’occupant israélien n’est visiblement pas un simple acte de vengeance en réaction à l’opération «Toofan Al Aqsa», menée le 7 octobre dernier par des combattants du Hamas palestinien. L’opération vise un autre objectif : la réoccupation de la Bande de Ghaza, placée sous l’autorité palestinienne, suite aux Accords d’Oslo en 1993 et abandonnée par Israël et ses colons depuis la seconde Intifada en 2005.
Pour le trente-deuxième jour consécutif, l’armée israélienne a poursuivi ses raids aériens sur la Bande de Ghaza causant encore plus de saccage et de morts. Des quartiers entiers ont été rasés dans le nord de Ghaza, mais aussi dans la partie sud de l’enclave, à DirBalah, Khanyounes, Noussirat, Barridj, Maghazi et dans l’agglomération de Zahra, ont rapporté, hier, des médias palestiniens.
La diplomatie américaine accentue la pression sur l’Autorité palestinienne pour lui faire jouer un rôle important après la fin de la guerre à Ghaza. Anthony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, l’a encore signifié au président Mahmoud Abbas, lors d’une entrevue qui a réuni les deux hommes à Ramallah, dimanche dernier.
En commettant des crimes barbares à l’encontre des populations civiles de Ghaza depuis le 7 octobre dernier, la question de la responsabilité pénale d’Israël devrait aujourd’hui être soulevée.
C’est dans un hémicycle clairsemé que le projet de loi relatif à la presse écrite et électronique a été débattu hier en plénière, après sa présentation par le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab.
L’environnement numérique est un espace en constante évolution, présentant à chaque fois de nouveaux défis et opportunités pour la protection des droits et des libertés. Cela ne peut se faire qu’à travers l’établissement de tout un arsenal réglementaire.
Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a déclaré, hier à Alger, que l’Algérie était profondément attachée à la défense des causes et des intérêts de l’Afrique, tout en insistant sur le droit du peuple palestinien à exercer pleinement tous ses droits, a rapporté l’agence APS.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a été reçu, hier à Bucarest, dans le cadre de la visite de travail qu'il effectue en Roumanie, par le président du Sénat roumain, Nicolae Ciuca, a indiqué un communiqué du ministère.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M. Abdelali Hassani, à la demande de ce dernier, indique un communiqué de la Présidence de la République.
L’armée d’occupation israélienne a, dans la nuit de dimanche à hier, intensifié ses raids aveugles et meurtriers sur la Bande de Ghaza, alors que le nombre de morts, depuis le 7 octobre dernier, a dépassé le seuil macabre de 10 000 civils palestiniens massacrés.
L’armée d’occupation israélienne sort, depuis le début de sa nouvelle agression contre la Bande de Ghaza, son arsenal militaire sophistiqué fourni particulièrement par les Etats-Unis.
Les violentes images de bombardements des rares écoles, transformées en refuges pour la population civile, ont fait des dizaines de milliers de morts. Jour et nuit, la machine de guerre israélienne n’a épargné ni les habitants qui fuyaient les tirs intensifs, ni les ambulances transportant des blessés, ni les hôpitaux où les médecins travaillent dans des conditions extrêmes, ni les journalistes bien identifiés, ni le personnel humanitaire de l’ONU qui assure la prise en charge des civils.
Alors que la situation était déjà dramatique avant le 7 octobre dans l’enclave de Ghaza, frappée par un blocus depuis de nombreuses années, les conditions se sont encore dégradées ces dernières semaines sur le marché du travail. Les Ghazaouis, confrontés depuis longtemps à des taux élevés de pauvreté, de vulnérabilité et à l’un des taux de chômage les plus élevés au monde, atteignant 46,4% au deuxième trimestre 2023, subissent de plein fouet les conséquences des attaques israéliennes sur le plan social. En effet, au moins 61% des emplois, soit 182 000 emplois ont été perdus à Ghaza depuis le début de la guerre.
Pour les esprits crédules qui se sont laissé abusés consciemment ou non, dans la guerre d’extermination livrée par l’entité sioniste au peuple palestinien, à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés depuis un mois, nourris par la propagande sioniste de la rhétorique victimaire invoquée par ses alliés, avocats commis d’office, pour justifier les crimes et l’impunité dont jouit l’entité israélienne, il apparaît de plus en plus difficile de continuer à se draper du voile de la duplicité face au projet sioniste, revisité, de reconquête des territoires concédés aux Palestiniens à la faveur des accords dits «de paix» d’Oslo de 1993.