Le Soudan du Sud a annoncé hier qu’il allait finalement accueillir un Congolais expulsé par les Etats-Unis sur son territoire, après un refus initial qui a provoqué en représailles la révocation par Washington de tous les visas accordés aux Sud-Soudanais, rapporte l’AFP. En annonçant samedi cette mesure, inédite contre un pays étranger de la part de l’administration Trump, le secrétaire d’Etat américain Macro Rubio a accusé Juba de ne pas reprendre ses citoyens expulsés et de «profiter des Etats-Unis».
Des pourparlers sur le nucléaire iranien se tiendront samedi au Sultanat d’Oman. Washington évoque des discussions «directes», et Téhéran parle de pourparlers «indirects» ayant pour objectif principal la levée des sanctions américaines.
Les forces aériennes philippines et américaines ont entamé hier des exercices conjoints visant à renforcer la coordination opérationnelle et la «dissuasion stratégique», selon l’AFP citant les autorités du pays d'Asie du Sud-Est. Ces exercices font suite à des mois de tensions entre Pékin et Manille en mer de Chine méridionale.
La corruption, qui peut aller des pots-de-vin à la «captation de l’Etat» en passant par le népotisme, n’est désormais plus une simple question de gaspillage des ressources publiques. Elle est synonyme de dégradation des infrastructures, de destruction de l’environnement, d’abus de pouvoir et d’exclusion et d’érosion de la confiance. D’où la mobilisation accrue et la multiplication d’initiatives et de processus de coopération au niveau mondial aux fins de venir à bout de ce fléau qui ronge les systèmes économiques.
«La République islamique d’Iran veut dialoguer sur un pied d’égalité», a indiqué M. Pezeshkian lors d’une réunion, selon des propos rapportés par la présidence.
Les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques avec l’Iran depuis 1980. Les deux pays n’ont que des échanges indirects par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran.
A l’exception de l’administration Trump, qui a soutenu les frappes israéliennes et donné le feu vert pour leur exécution, la communauté internationale a été unanime à exprimer sa réprobation contre la reprise de la guerre génocidaire à Ghaza.
L’administration Trump a autorisé un transfert de près de 3 milliards d’armes vers Israël comprenant les bombes à destruction massive de 900 kilos capables de percer le béton armé et les bunkers sous terrains. Ces opérations ne sont pas passées par les législateurs du Congrès et du Sénat, mais par des procédures d’urgence. Elles interviennent alors que le 1er ministre israélien Netanyahu, refuse d’aller vers la 2e étape de l’accord qui met fin à la guerre et réclame une prolongation de la 1re phase, pour libérer les otages et reprendre son offensive génocidaire contre Ghaza.
Les Européens tentent de se concerter sur l’avenir sécuritaire du Vieux Continent, alors que le président américain a annoncé cette semaine qu'il rencontrerait son homologue russe en Arabie Saoudite pour engager des négociations sur l'Ukraine, où l’intervention russe entrera le 24 février dans sa quatrième année.
Des propos du vice-président américain au Wall Street Journal ont semblé rassurer le président ukrainien. Les Etats-Unis auront «à cœur l’indépendance souveraine de l’Ukraine» dans les négociations à venir, a dit le numéro 2 américain.
La relation avec les Etats-Unis est l’un de «nos partenariats internationaux les plus solides de ces dernières années», a déclaré à la presse avant cette visite la diplomatie indienne.
L’un des objectifs de Joe Biden dans les semaines qui lui restent sera de «placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible sur le champ de bataille».
La suspension de la livraison d’armes, au-delà de l’impact recherché sur l’opinion, aussi bien en sol américain que dans le monde, est aussi une manière d’isoler davantage Netanyahu et de l’affaiblir en interne pour précipiter sa chute.
«L’intifada» dans les universités recèle les ingrédients redoutables de la confrontation communautaire, d’autant que le camp républicain, à travers des membres du Congrès franchement hostiles aux élans pro-palestiniens, réclame une gestion plus musclée des manifestations.
Washington pense qu’un accord arraché aujourd’hui est susceptible de calmer significativement le front houthi et limiter ses effets en mer Rouge, désamorcer l’engrenage d’une confrontation ouverte au Sud Liban avec le Hezbollah et enlèverait à Benyamin Netanyahu tout prétexte de maintenir l’option d’une offensive militaire à Rafah.
Depuis quelques mois, les deux premières économies au monde, la Chine et les USA, tentent de renouer le dialogue, même s’ils continent à s’opposer sur un certain nombre de dossiers, dont l’accès aux technologies de pointe, l’avenir de Taïwan ou encore l’application TikTok, menacée d’interdiction aux Etats-Unis.
Engagé depuis plusieurs semaines sur la voie d’un laborieux rachat diplomatique aux yeux de la communauté internationale, Washington voit son action contrariée sur le terrain par l’aveuglement du Premier ministre israélien et sa détermination à encore alourdir la facture du désastre humain à Ghaza.
La Maison-Blanche, développant un agenda défini en fonction de ses échéances internes et par la crainte permanente d’«abcès de fixation sécuritaires» au Moyen-Orient, sur fond de hantise plus stratégique de débordement en conflit régional, se laisse de moins en moins lester par les blocages du gouvernement israélien et ses plans radicaux d’inspiration fasciste.
Les responsables américains préfèrent désormais parler à Benny Gantz, ministre sans portefeuille et membre du Cabinet de guerre israélien, snobant de fait Benyamin Netanyahu.
Les dissensions au sein du gouvernement israélien persistent et il semble bien qu’il n’y a que la perpétuation des massacres contre la population de Ghaza et cet objectif irréalisé jusqu’à présent d’«anéantir» le Hamas pour encore souder ses rangs.