L’un des objectifs de Joe Biden dans les semaines qui lui restent sera de «placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible sur le champ de bataille».
La suspension de la livraison d’armes, au-delà de l’impact recherché sur l’opinion, aussi bien en sol américain que dans le monde, est aussi une manière d’isoler davantage Netanyahu et de l’affaiblir en interne pour précipiter sa chute.
«L’intifada» dans les universités recèle les ingrédients redoutables de la confrontation communautaire, d’autant que le camp républicain, à travers des membres du Congrès franchement hostiles aux élans pro-palestiniens, réclame une gestion plus musclée des manifestations.
Washington pense qu’un accord arraché aujourd’hui est susceptible de calmer significativement le front houthi et limiter ses effets en mer Rouge, désamorcer l’engrenage d’une confrontation ouverte au Sud Liban avec le Hezbollah et enlèverait à Benyamin Netanyahu tout prétexte de maintenir l’option d’une offensive militaire à Rafah.
Depuis quelques mois, les deux premières économies au monde, la Chine et les USA, tentent de renouer le dialogue, même s’ils continent à s’opposer sur un certain nombre de dossiers, dont l’accès aux technologies de pointe, l’avenir de Taïwan ou encore l’application TikTok, menacée d’interdiction aux Etats-Unis.
Engagé depuis plusieurs semaines sur la voie d’un laborieux rachat diplomatique aux yeux de la communauté internationale, Washington voit son action contrariée sur le terrain par l’aveuglement du Premier ministre israélien et sa détermination à encore alourdir la facture du désastre humain à Ghaza.
La Maison-Blanche, développant un agenda défini en fonction de ses échéances internes et par la crainte permanente d’«abcès de fixation sécuritaires» au Moyen-Orient, sur fond de hantise plus stratégique de débordement en conflit régional, se laisse de moins en moins lester par les blocages du gouvernement israélien et ses plans radicaux d’inspiration fasciste.
Les responsables américains préfèrent désormais parler à Benny Gantz, ministre sans portefeuille et membre du Cabinet de guerre israélien, snobant de fait Benyamin Netanyahu.
Les dissensions au sein du gouvernement israélien persistent et il semble bien qu’il n’y a que la perpétuation des massacres contre la population de Ghaza et cet objectif irréalisé jusqu’à présent d’«anéantir» le Hamas pour encore souder ses rangs.
Anthony Blinken se rendra à Tel-Aviv pour tenter de négocier moins d’aveuglement du côté israélien concernant la guerre et moins d’inimitié à l’égard de la Maison-Blanche. Les dernières semaines ont vu monter en cadence les appels d’officiels israéliens, ceux issus de l’extrême droite notamment, à s’affranchir de la tutelle américaine, version Biden.
L’Iran a appelé hier les Etats-Unis à «cesser d’utiliser le langage de la menace», alors que Washington a promis des représailles après la mort de trois militaires dans une attaque imputée à un groupe pro-iranien.
Washington est déterminé à renforcer ses relations avec les pays africains. C’est le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, qui l’affirme. En tournée depuis lundi sur la côte ouest du continent, il assure que «les Etats-Unis sont résolus à approfondir, renforcer et élargir les partenariats à travers l’Afrique».
Une cinquantaine d’avocats sud-africains sont en passe de préparer une procédure à même de poursuivre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne devant des tribunaux civils pour «complicité» avec l’entité sioniste dans son agression génocidaire contre la Bande de Ghaza, rapportent des médias locaux.
Les États-Unis ont dévoilé mercredi le déblocage de 250 millions de dollars d'aide militaire pour l'Ukraine, représentant la dernière tranche disponible sans nécessiter un nouveau vote au Congrès américain.
L'ambassade de Cuba à Washington a été la cible d'une attaque terroriste lorsqu'un individu a lancé deux cocktails Molotov sur le bâtiment, selon le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez.
La Chine a vivement critiqué aujourd'hui la déclaration conjointe rendue publique lors d'un sommet récent aux États-Unis impliquant Washington, Séoul et Tokyo, dans laquelle ces pays ont exprimé leur opposition au «comportement dangereux et agressif» ainsi qu'aux «revendications maritimes illégales» de la Chine dans la région Asie-Pacifique.
La région de l’Asie- Pacifique constitue un champ de lutte entre les Etats-Unis et ses alliés régionaux d’une part et la Russie et la Chine de l’autre.
Tokyo et Séoul partagent les mêmes préoccupations face à la Corée du Nord et la Chine. Comme ils sont alignés sur Washington pour dénoncer l’offensive russe en Ukraine. «Le Japon et la Corée du Sud sont des alliés clés, pas seulement dans la région mais dans le monde entier», a estimé Antony Blinken.
L’armée nord-coréenne doit disposer d’une «force militaire écrasante» et être «prête à faire face à n’importe quelle guerre à n’importe quel moment», a déclaré Kim Jong Un, affirmant qu’elle doit «anéantir» l’ennemi en cas d’attaque.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a abordé avec la secrétaire d’Etat adjointe américaine en charge des organisations internationales, Michele Sison, sa visite prochaine à Washington à l’invitation de son homologue Antony Blinken.