Le ministère de la Santé a annoncé, dimanche, un «vaste programme» pour prendre en charge les revendications des travailleurs du secteur. Les syndicats n’ont pas caché leur «déception».
Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a tenu, jeudi, une réunion avec les syndicats du secteur consacrée à la présentation de l’avant-projet du statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’éducation nationale, dont l’élaboration vient d’être achevée par la commission technique ad-hoc.
La loi sur l’exercice syndical en Algérie, adoptée hier par le Conseil de la nation, ouvrira-t-elle la voie à l’émergence d’une nouvelle expérience syndicale ? Loin des travées du Parlement, la question revient avec insistance chez les travailleurs, les syndicalistes et les observateurs qui attendent de voir ses effets sur le terrain.
Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Issad Mabrouk, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, hier à Alger, lors de sa réunion avec les magistrats du centre du pays, pour dénoncer aussi bien «la trituration» de la mouture des deux projets de lois organiques relatifs au statut du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et de celui de la magistrature, que pour s’en prendre «au manque de formation», l’«incompétence» et «la fuite en avant» de certains de ses confrères.
Les échos que nous avons eus disent que tout est normal, malgré la présence de contaminations. C’est vrai qu’il y a des malades, mais cela reste pas très inquiétant pour l’avancement des programmes. Ceci à condition d’avoir une commission nationale pédagogique pour élaborer un plan de rattrapage.
Touchés de plein fouet par les retombées de la crise économique et l’érosion du pouvoir d’achat, les syndicats du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique revendiquent à l’unisson de meilleures conditions de travail.
Auteur d’une étude sur les syndicats autonomes en Algérie et ayant dirigé une autre enquête sur le privé algérien qui sera bientôt publiée, le sociologue Nacer Djabi analyse ici la situation du syndicalisme algérien. Rebondissant sur le chantier de la révision de la loi sur l’exercice syndical en Algérie, lancé par le gouvernement, il met l’accent «sur la faiblesse de la carte syndical du pays». Selon lui, la connexion entre la politique et le syndicalisme remonte à l’époque coloniale et il a été fortement «encouragé et exploité par le pouvoir après l’indépendance».
La décision de réviser la loi sur l’exercice de l’action syndicale a été décidé en Conseil des ministres du 2 janvier dernier.
Le secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FNESRS), Messaoud Amarna, était récemment à Jijel et plus précisément au pôle universitaire de Tassoust (Emir Abdelkader) où il a rencontré syndicalistes, enseignants et travailleurs de l’université Mohamed Seddik-Benyahia de Jijel en présence du recteur Nouredine Benali-Cherif ainsi que les responsables de la Fédération des ports, Kamel Boulassel, de l’union de wilaya UGTA, Mourad Atik et le SG de la section locale, Sofiane Boussenane.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé, dimanche lors du Conseil des ministres, les syndicats de s’éloigner des pratiques politiciennes et du lien organique entre les syndicats et les partis.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé, dimanche lors du Conseil des ministres, les syndicats de s’éloigner des pratiques politiciennes et du lien organique entre les syndicats et les partis.
Après un long combat mené par des syndicats autonomes et des associations pour l’obtention d’un agrément ou un récépissé d’enregistrement, le gouvernement lâche apparemment du lest.
Après plus d’un mois d’interruption, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) annonce la reconduction de son mouvement de grève hebdomadaire.