Le secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FNESRS), Messaoud Amarna, était récemment à Jijel et plus précisément au pôle universitaire de Tassoust (Emir Abdelkader) où il a rencontré syndicalistes, enseignants et travailleurs de l’université Mohamed Seddik-Benyahia de Jijel en présence du recteur Nouredine Benali-Cherif ainsi que les responsables de la Fédération des ports, Kamel Boulassel, de l’union de wilaya UGTA, Mourad Atik et le SG de la section locale, Sofiane Boussenane.
«Cette fédération affiliée à l’UGTA s’attelle depuis quelques mois à se redéployer et annoncer des propositions faites à la tutelle pour revoir le statut de l’enseignant qui date de 2008», dira le SG de la FNESRS.
Il parlera d’une nouvelle stratégie pour unifier les rangs et assurer la stabilité à l’université à travers le partenariat et le dialogue. Il s’étonnera que certains aujourd’hui appellent à dépouiller les syndicats d’intervenir lorsqu’il s’agit de problèmes nationaux, ajoutant qu’à l’UGTA nous suivons nos aînés qui ont créé ce syndicat en 1956.
Il parlera de certains problèmes qui restent posés, notamment ceux des enseignants contractuels ou encore du suivi de la carrière des enseignants et des travailleurs avant d’affirmer que des propositions ont été faites eu ministère de tutelle pour répondre aux aspirations de la communauté universitaire en ce qui concerne les salaires, le régime indemnitaire et le logement.
Il ne manquera pas de rappeler la hausse des prix des produits essentiels depuis 2008 pour justifier la révision du statut précité.