Les températures extrêmement élevées en période hivernale et les pluies diluviennes en saison printanière ont eu l’effet d’une «douche écossaise» pour les céréaliculteurs de la wilaya de Guelma. Déjà, les dégâts observés suite à la sécheresse qui s’est abattue sur les régions sud de la wilaya sont irréversibles. «Ajoutez aussi les pluies sur un blé mature avant terme et vous aurez une récolte inexploitable même pour alimenter le bétail. Le blé est pourri de la racine à l’épi», ont révélé, hier, à El Watan, des agriculteurs de la région de Guelma visiblement éprouvés par une situation climatologique exceptionnellement dévastatrice.
Le retour des pluies ces derniers jours n’a pas produit l’effet que beaucoup attendaient sur les rendements agricoles.
Le recours à l’irrigation d’appoint est impératif afin de préserver la production céréalière, notent les services agricoles.
Le manque de pluviométrie suscite moult inquiétudes chez les agriculteurs de la wilaya de Boumerdès. Les effets de la sécheresse se font sentir même au niveau des périmètres irrigués.
Selon un comparatif réalisé par M. Malek Abdesselam, docteur en hydrologie et directeur du laboratoire de recherche sur l’eau à l’Université de Tizi Ouzou, l’année en cours est la pire depuis près de 40 ans en matière d’apport pluviométrique.
Une commission composée des représentants de tous les secteurs concernés a été mise en place pour établir une évaluation de la filière.
L'Espagne, en tant que premier producteur, a vu sa récolte 2022-2023 s'effondrer, passant de 1,49 à 0,68 million de tonnes. De quoi mettre en péril l'approvisionnement mondial et de faire grimper les prix.
Le manque de pluviosité durant ce mois d’avril pourrait perturber l’année agricole en cours, notamment pour certaines cultures annuelles stratégiques comme celle des céréales.
En 2020, 2 milliards de personnes étaient toujours privées d’une eau potable sûre et 3,6 milliards n’avaient pas accès à des services d’assainissement gérés de façon sûre, dont 494 millions devaient faire leurs besoins en plein air, selon les derniers chiffres compilés par la plateforme ONU-Eau.
Face à la rareté de l’eau et sa mauvaise gestion, cette source de vie restera l’une des plus grandes convoitises des habitants de la wilaya de Guelma, mais aussi le plus épineux défi à relever par le secteur des ressources en eau.
Pour lutter contre l’intensification des épisodes de sécheresse et les famines qu’elles provoquent, il va falloir «trouver des mécanismes de financement réactifs et innovants», a plaidé cette semaine l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Une crise mondiale de l’eau est imminente.» C’est l’auguste ONU qui en fait l’alerte. «Une surconsommation et un surdéveloppement vampiriques, une exploitation non durable des ressources en eau, la pollution et le réchauffement climatique incontrôlé sont en train d’épuiser, goutte après goutte, cette source de vie de l’humanité», avertit le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans l’avant-propos d’un rapport publié à la veille de la Conférence des Nations unies sur l’eau, qui s’est ouvert hier à New York.
Les faibles apports de pluie durant les sept premiers mois de la saison agricole (de septembre 2022 à mars 2023) sont inquiétants, puisqu’ils sont nettement inférieurs à la moyenne de la pluviométrie annuelle dans la région.
Universitaire présent sur le terrain, Malek Abdesselam, maître de conférences à l’Université de Tizi Ouzou et directeur du laboratoire de recherche sur l’eau au niveau de la même institution, estime qu’avant de parler de «sécheresse», il y a lieu de relever que le manque d’initiatives pour optimiser l’exploitation des ressources disponibles nous fait subir «un assèchement» du potentiel. Il préconise des solutions techniques et peu coûteuses pour faire face à la crise.
Quelque 190 millions d’enfants vivant dans 10 pays africains courent des risques extrêmement élevés en raison de la convergence de trois menaces liées à l’eau, selon une nouvelle analyse de l'Unicef, publiée à la veille de la Conférence de l’ONU sur l’eau prévue du 22 au 24 mars à New York. «L’Afrique fait face à une catastrophe hydrique.
La sécheresse record dans la Corne de l’Afrique pourrait entraîner entre janvier et juin 135 décès par jour en Somalie, affirment le ministère somalien de la Santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’agence onusienne pour l’enfance Unicef, dans une étude publiée hier et citée par l’AFP.
La sécheresse record dans la Corne de l'Afrique pourrait entraîner entre janvier et juin 135 décès par jour en Somalie, affirment le ministère somalien de la Santé, l'Organisation mondiale de la Santé et l'agence onusienne Unicef dans une étude publiée lundi.
Le réseau MED-Amin, qui traite les questions de sécurité alimentaire en Méditerranée et de transparence sur les marchés agricoles, vient de publier le premier bulletin de la saison. Il fait état des conditions assez «désastreuses» au Maroc et assez préoccupantes en Algérie, notamment quant à la capacité de produire des céréales à moyen terme.
Il ya moins d’une année, en juin 2021, une délégation du ministère des ressources en eau a séjourné à Tiaret pour s’enquérir de la situation de l’alimentation en eau, évaluer et décider des projets à venir pour voler au secours de plusieurs communes du nord de la wilaya alors que Tiaret, à l’instar de beaucoup de régions ouest du pays, vit un stress hydrique particulier ces dernières années.
Le potentiel naturel algérien est menacé par les changements climatiques. L’analyse de l’évolution climatique en Algérie montre clairement que les effets de ce bouleversement climatique deviennent de plus en plus visibles.