En marge du salon international du livre d’Alger, le thème du patrimoine algérien à l’UNESCO, a fait l’objet d’une rencontre, mardi dernier, au niveau du pavillon Panaf.
l Ces stations historiques s’étendent sur une superficie de 181 200 m2, dont 200 m2 de périmètre sont situés au sud de Taghit. Leur classement, après étude, a enfin été finalisé par la direction de la culture de la wilaya de Béchar.
La première conférence programmée par l’ENSCRBC (Ecole nationale supérieure de conservation et restauration des biens culturels) de Tipasa, afin d’entamer la célébration du mois du Patrimoine, aura permis à l’assistance de prendre connaissance sur les conséquences tragiques que subit le peuple palestinien et ses patrimoines culturels, à la suite de la sauvage et féroce agression menée par les militaires israéliens sionistes et criminels et leurs alliés, sous le regard passif et impuissant de la communauté internationale.
Il est primordial, selon le professeur Abdelkader Dahdouh, de réaliser une nouvelle carte archéologique, lancer l’entrepreneuriat culturel et ouvrir les espaces pour le privé pour la restauration et l’exploitation.
A l’ouverture de l’exposition artistique «Journées des arts et de l’architecture d’Alger», qui se tient au Palais de la culture Moufdi Zakaria, Mme Mouloudji a fait savoir que cet atelier, prévu le 25 janvier prochain, s’inscrivait dans le cadre de la révision de cette loi en vigueur depuis 1998, invitant les architectes, les chercheurs et les artistes à y prendre part.
Voulant à tout prix se créer une légitimité historique, l’occupant sioniste dépasse désormais toutes les limites dans sa guerre d’extermination dans le but d’effacer l’identité et l’histoire palestiniennes. Tout ce qui a le moindre lien avec le peuple palestinien est ciblé par les bombardements qui n’ont pas épargné les monuments historiques et les sites archéologiques.
La préservation du patrimoine matériel et immatériel passe par le maintien des traditions ou expressions héritées des ancêtres et transmises aux descendants comme les arts du spectacle, les pratiques sociales, les rituels et les événements festifs, ainsi que l’artisanat traditionnel. Le mouvement associatif féminin se mobilise à Tigzirt, entre autres, pour la revitalisation du patrimoine culturel local.
L’attachée à la Conservation de ce musée, Fouzia Medjdoub, a souligné, lors de cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la double fête de l’Indépendance et de la jeunesse, que les sites archéologiques situées à travers les côtes ouest du pays nécessitent des recherches d’exploration approfondies pour faire renaître ces monuments, qui étaient considérés comme des comptoirs commerciaux et avaient une relation étroite avec les forts défensifs historiques de l’intérieur pour y faire parvenir des produits et des marchandises.
L’objectif de cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, est de mettre en valeur le patrimoine culturel dont foisonnent les wilayas de l’ouest du pays et le rôle des études académiques universitaires dans la valorisation de ce patrimoine, a expliqué la responsable du département animation du musée, Nadia Beladel.
De nombreuses fresques et artefacts, à dimension universelle, d’artistes algériens et étrangers de renom constituent un patrimoine artistique qui orne les espaces extérieures de la ville d’Alger, mettant ainsi en valeur leur profondeur civilisationnelle et historique.
La promotion du patrimoine culturel, matériel et immatériel que recèle la wilaya de Ouargla et ses prolongements africains figure au programme commémoratif du mois du patrimoine (18 avril-18 mai), a-t-on appris des responsables de la Direction de la culture et des arts.
Les participants à une conférence nationale sur «la protection juridique du patrimoine et l’activation des dispositifs de contrôle», organisée dimanche à la maison de la culture Mohamed-Seradj de Skikda, ont appelé à «numériser le patrimoine culturel national afin de le préserver et le promouvoir».
Interprète Khelifi Ahmed : Icône de l’art bédouin saharien