Sept soldats nigériens sont morts dans une attaque de djihadistes présumés lundi près de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, a affirmé hier le gouvernement à Niamey, ajoutant que ses forces ont en riposte tué «plusieurs dizaines de terroristes», selon l’AFP.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté hier à Agadez, dans le nord du Niger, pour exiger le départ des soldats américains qui y disposent d’une base, une demande d’ores et déjà acceptée par les Etats-Unis, rapporte l’AFP.
Les autorités de transition nigériennes ne semblent plus réellement disposées à lutter contre l’immigration clandestine, et ce, depuis qu’elles ont abrogé la loi criminalisant les réseaux de passeurs.
L’ambassadeur de la République du Niger à Alger, Aminou Malam Manzo, a été convoqué, jeudi, au siège du ministère des Affaires étrangères (MAE) où il a été reçu par la directrice générale Afrique, Selma Malika Haddadi, indique samedi un communiqué du MAE.
La décision du régime nigérien de dénoncer l'accord de coopération militaire avec les États-Unis, établissant la présence militaire américaine dans le pays comme «illégale», soulève des préoccupations quant à l'avenir de la lutte antijihadiste dans la région.
Le porte-parole du Conseil municipal d’El Koufra, Abdallah Souleymane, joint au téléphone par El Watan, a déclaré que «la situation des réfugiés soudanais est confuse puisqu’ils entrent en ville de manière désordonnée, ce qui empêche le Conseil municipal d’évaluer les besoins de manière rationnelle, même après avoir introduit la carte de réfugié».
Réunis, hier, en Sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont décidé de lever une partie des sanctions contre le Niger.
En décidant de se retirer de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Bamako, Ouagadougou et Niamey prennent le risque de compromettre la libre circulation et repoussent le retour des civils au pouvoir. La Cédéao, organisation économique régionale de 15 pays, s’est opposée aux coups d’Etat ayant successivement porté au pouvoir les militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger, imposant de lourdes sanctions économiques au Niger et au Mali.
L’abrogation fin novembre de la loi de 2015, controversée et impopulaire dans le pays, est censée faciliter le voyage des migrants vers le Maghreb et l’Europe, mais aussi redynamiser l’économie d’une région en proie à une forte criminalité.
Salem Bazoum, le fils du président nigérien Mohamed Bazoum, renversé lors d'un coup d'État le 26 juillet, a été remis en "liberté provisoire" le lundi, selon une décision du tribunal militaire de Niamey.
Tu vois ? Il a entendu son nom !», se réjouit Oumarou Adamou, alias Maïdouma, l’un des plus célèbres musiciens traditionnels du Niger et grand maître du douma, une percussion typique du patrimoine haoussa dont il module la fréquence en faisant pivoter son pied nu sur la membrane en peau de chèvre.
L’ambassade de France au Niger, dont Paris a annoncé la fermeture peu avant Noël, est officiellement close «jusqu’à nouvel ordre», et poursuivra ses activités depuis Paris, a annoncé hier le ministère des Affaires étrangères français, relayé par l’AFP.
Dans une déclaration à la presse, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, qui était en visite mardi à Alger, a salué le rôle de l’Algérie dans le règlement des crises que le Niger a eu à affronter par le passé.
Les derniers militaires français déployés au Niger ont quitté le pays hier matin, a annoncé l’armée nigérienne lors d’une cérémonie à Niamey marquant la fin de leur présence dans cet Etat dirigé par un régime militaire depuis un coup de force en juillet dernier, rapporte l’AFP citant des sources militaires. «La date d’aujourd’hui (...) marque la fin du processus de désengagement des forces françaises au Sahel», a déclaré un lieutenant de l’armée nigérienne, Salim Ibrahim. La cérémonie a eu lieu dans la base aérienne de Niamey, abritant une base aérienne projetée (BAP) où stationnait une partie des 1500 soldats et aviateurs français présents au Niger.
L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a annoncé hier la suspension du Niger, où des militaires ont renversé le 26 juillet dernier le président élu Mohamed Bazoum, rapporte l’AFP.
L’Union européenne (UE) a indiqué hier «regretter» la décision des autorités nigériennes de mettre fin à deux missions de sécurité et de défense de l’UE dans le pays, selon l’AFP citant la diplomatie européenne.
Une délégation russe, conduite par le vice-ministre de la Défense, est arrivée à Niamey pour échanger avec les autorités militaires, parvenues au pouvoir lors d’un coup d’Etat fin juillet, ont annoncé ces dernières, hier, à la radio nationale, relayées par l’AFP.
Le Burkina Faso et le Niger, deux pays gouvernés par des régimes militaires arrivés au pouvoir par des coups d'État, ont annoncé samedi s'être retirés de l'organisation antidjihadiste G5 Sahel, suivant l'exemple de leur voisin malien, parti en mai 2022.
L’Algérie œuvre par ce mécanisme à fédérer les efforts de lutte contre le terrorisme à travers une meilleure coordination des interventions sur le terrain.
Les sénateurs américains ont rejeté, le 26 octobre, à une écrasante majorité, le projet de loi 11-86 appelant à un décret présidentiel en vue de retirer les troupes américaines du Niger. «Le pays veut que les troupes américaines soient là pour arrêter les terroristes, assurer la sécurité, et nous n’allons pas abandonner la partie sahélienne de l’Afrique», a déclaré le président des affaires étrangères du Sénat, Ben Cardin, selon le site Defense News, repris par l’agence Econfin.