En cinq minutes de lucidité, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, a résumé ce qui se joue actuellement autour du Niger, expliquant l’opposition du Mali à toute réponse militaire à la situation dans ce pays, en porte-à-faux avec la politique interventionniste de la Cédéao.
Les militaires au pouvoir à Niamey se montrent sereins face aux sanctions «injustes» imposées le 30 juillet par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), lors d’un sommet de l’organisation tenu à Abuja, au Nigeria.
Près de 30 000 partisans du nouveau pouvoir en place au Niger se sont rassemblés dans un stade de Niamey, hier, jour de l’expiration de l’ultimatum fixé par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest pour une éventuelle intervention armée, précise l’AFP.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé hier un entretien aux représentants de quatre médias publics et privés.
Aïchatou Boulama Kané rejette catégoriquement la décision prise par les auteurs du coup d'État militaire, la qualifiant de "nulle et non avenue". Elle tient à rappeler sa position en tant qu'ambassadrice en France au service du président légitime Mohamed Bazoum.
Ça chauffe en Afrique de l’Ouest. Les gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali, dirigés par les militaires, ont adressé un avertissement direct à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). «Toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali», a déclaré le colonel Abdoulaye Maïga, lors d’une intervention diffusée lundi soir sur la télévision officielle du Mali, ORTM1.
La France a commencé hier à évacuer dans la journée ses ressortissants au Niger, où un putsch a renversé le président Mohamed Bazoum.
Les militaires nigériens, qui ont renversé le président Mohamed Bazoum, ont accusé hier la France de «vouloir intervenir militairement», rapporte l’AFP citant la junte. «Dans sa ligne de conduite, allant dans le sens de la recherche des voies et moyens pour intervenir militairement au Niger, la France, avec la complicité de certains Nigériens, a tenu une réunion à l’état-major de la Garde nationale du Niger, pour obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaires» afin de rétablir Mohamed Bazoum, affirme un communiqué de la junte.
En Afrique, la république d’Emmanuel Macron ne marche plus. En mars dernier, le président français était parti en tournée africaine (la dix-huitième en six ans) pour tenter de colmater les fissures créées par le sentiment anti-français grandissant et remettre son pays dans la course pour courtiser le continent. Quatre mois après, rien ne semble sourire à Paris.
L’Algérie tient «fermement» à un retour à l’ordre constitutionnel au Niger et la réinstallation du président Mohammed Bazoum dans ses fonctions de chef d’Etat légitimement élu. C’est ce qu’a réaffirmé, samedi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors d’un entretien téléphonique qu’il a eu avec le président du Bénin, Patrice Talon, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué.
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), réunis hier à Abuja, ont exigé la libération immédiate du président nigérien Mohamed Bazoum et fixé un ultimatum d’une semaine pour le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.
Le coup d’Etat au Niger suscite de vives inquiétudes quant au risque de voir le pays sombrer à nouveau dans une spirale de violences et d’insécurité qui ne ferait qu’aggraver la situation déjà préoccupante dans le Sahel.
L’Union africaine (UA) a exige hier le «retour immédiat» des militaires nigériens dans leurs casernes et le «rétablissement de l’autorité constitutionnelle» sous 15 jours, après le coup d’Etat contre le président Mohamed Bazoum.
A Niamey, le «mouvement d’humeur» s’est transformé en putsch militaire suite à la décision de l’armée nigérienne d’adhérer à la déclaration faite par la Garde républicaine, menée par le colonel-major Abderrahmane Tchiani.
Mouvement d’humeur» de la garde présidentielle, selon une source officielle ou «tentative de coup d’Etat», d’après l’Union africaine ? Une chose est certaine, le président nigérien Mohamed Bazoum était retenu hier à Niamey par des éléments de la Garde présidentielle. à l’issue de «pourparlers» qui ont échoué, l’armée a lancé «un ultimatum» à la garde, selon une source proche de la Présidence.
L’Algérie suit avec une «profonde préoccupation» les développements de la situation au Niger, condamnant «avec force» la tentative de coup d’Etat qui s’y déroule, a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a pris attache téléphoniquement avec son homologue nigérien, Massaoudou Hassoumi, et ce, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué hier un communiqué du ministère.
L’armée nigérienne a annoncé avoir neutralisé près d’une centaine de terroristes et interpellé plus de 90 suspects, lors d’opérations menées dans l’est et l’ouest du pays au cours de la semaine écoulée, a indiqué le bulletin hebdomadaire d’information des Forces armées nigériennes (FAN), publié hier par des médias.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken est venu, jeudi, apporter son soutien au Niger, un pays stable dans une région en proie à la violence terroriste. M. Blinken est le premier chef de la diplomatie américaine à se rendre dans l’ancienne colonie française, base militaire-clé pour les forces occidentales dans leur lutte contre les terroristes au Sahel.
La sélection nationale de football, sous la conduite de Djamel Belmadi, comme tout le monde le sait, reprendra du service à la mi-septembre, avec deux matchs officiels au menu, face au Niger lors de la prochaine fenêtre FIFA (17 au 29 septembre 2023).