Les combats opposent la Brigade 444 à la Force Al Radaa, qui comptent parmi les groupes les plus influents à Tripoli, où siège l’un des deux gouvernements qui se disputent le pouvoir dans un pays miné, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, par des divisions alimentées par la prolifération de groupes armés aux allégeances mouvantes.
C’est la non-reconduction de Khaled Mechri à la tête du Conseil supérieur de l’Etat en Libye qui a créé satisfaction dans le camp du chef du gouvernement, Abdelhamid Dbeiba. Mechri a fait alliance avec le Parlement de Aguila Salah pour écarter Dbeiba du traçage de la feuille de route des prochaines élections, via le marathon des réunions de la commission 6+6 au Maroc, entre le Parlement et le Conseil supérieur de l’Etat.
La quasi-totalité des belligérants libyens a été représentée dans la commission supérieure de contrôle financier, décrétée (18/2023) le jeudi 6 juillet 2023 par le Conseil présidentiel et sous sa présidence, pour veiller à la transparence dans l’affectation et la distribution des revenus du pétrole. Une formation de 17 membres en plus du président et du vice-président.
Les récents incidents à Tripoli durant la nuit entre le dimanche 28 mai et le lundi 29 mai, entre l’unité de lutte contre le terrorisme et le crime organisé et le bataillon 444 de l’armée libyenne, traduisent parfaitement l’absence de direction centrale de la sécurité dans la capitale libyenne.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Abdoulaye Bathily, a appelé vendredi les Libyens à s’unir pour parvenir à une paix, une stabilité et une prospérité durables.
L’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Abdoulaye Bathily, revient sur le processus politique en cours dans ce pays et les écueils auxquels il fait face sur le terrain pour mettre en œuvre sa nouvelle initiative.
Le dossier libyen est passé quasi inaperçu devant le Conseil de sécurité de l’ONU suite à la communication, samedi dernier, de l’envoyé spécial Abdoulaye Bathily. Les 15 membres du Conseil se sont limités à publier, avant-hier, une déclaration commune pour réaffirmer «leur attachement à un processus politique inclusif en Libye, mené et contrôlé par le peuple libyen, ainsi que leur soutien à tout processus consistant au choix des dirigeants à travers des élections».
Selon des sources locales, la détention par un groupe armé d’un combattant appartenant à l’autre camp serait l’élément déclencheur des affrontements qui ont touché plusieurs quartiers de la ville.
La veille, les discussions menées par les présidents des deux Parlements rivaux libyens à Genève se sont achevées sans résultat tangible pour permettre de relancer le processus électoral, a déclaré la conseillère de l’Onu pour la Libye.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a proposé au Conseil de sécurité que l'ex-ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum devienne le nouvel émissaire de l'Organisation pour la Libye, mais les Emirats arabes unis ont bloqué sa nomination, selon des diplomates.
Le communiqué publié avant-hier, 10 juin, suite à la rencontre tripartite à Tunis des ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, la Libye et la Tunisie, montre l’attachement des trois pays à la stabilité de la région.
Les habitants de la capitale libyenne Tripoli étaient sous le choc hier après des affrontements nocturnes entre groupes armés au milieu des civils, signe du chaos inextricable qui continue de régner en Libye.
Le gouvernement libyen désigné par le Parlement a annoncé mardi 17 mai qu'il se retirait de la capitale, siège du pouvoir exécutif rival, quelques heures après son entrée à Tripoli qui a provoqué des combats.
Arrêt des exportations de pétrole à partir des ports de l’Est libyen, Zouitina et Horriga. Blocage de production des gisements Charara et Al Fil près d’Oubari au Sud-Ouest libyen. Nouveau cycle de pression sur Tripoli pour le transfert du pouvoir de Abdelhamid Dbeyba à Fathi Bach Agha.
Il y a des concertations entre la Banque centrale libyenne et l’entreprise nationale du pétrole pour priver le gouvernement Dbeiba de ressources complémentaires. Les décideurs financiers libyens veulent contrôler les dépenses et ne pas prendre parti dans le conflit politique.
Le Conseil de l’Etat en Libye se dirige vers la formation d’une commission mixte avec le Parlement en vue de concevoir la base constitutionnelle des prochaines élections générales en Libye. C’était la condition du Conseil et des islamistes pour la tenue du scrutin.
Empêchement de fait des élections du 24 décembre 2021 en Libye, avec l’absence de nouvelles dates. Divisions nuancées des belligérants locaux et hésitations des partenaires internationaux. Les armes et le pétrole, nœuds de la guerre et clés de la réconciliation.