Le Kremlin a estimé hier que les discussions visant à parvenir à une fin de conflit en Ukraine n'en étaient qu'à leur «début» et s'annonçaient «difficiles», à la veille de pourparlers en Arabie Saoudite avec les Américains.
Le Kremlin a accusé hier l’Ukraine d’aller «à l’encontre» des «efforts» russo-américains de règlement du conflit, lui reprochant de ne pas s’être pliée immédiatement à la suspension des frappes contre les sites énergétiques, conclue la veille par Donald Trump et Vladimir Poutine.
La Russie a annoncé hier qu’elle attendait d’être officiellement informée par Washington de sa proposition de cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, acceptée par Kiev après plus de trois ans de guerre, au lendemain d’une rencontre diplomatique américano-ukrainienne à Djeddah en Arabie Saoudite.
Londres et Paris travaillent avec Kiev à «un plan» pour faire cesser les combats entre l'Ukraine et la Russie, qui sera ensuite soumis aux Etats-Unis, a annoncé hier le Premier ministre britannique Keir Starmer, à quelques heures d'un sommet crucial.
L’administration Trump espérait sceller un accord historique avec Kiev afin d’octroyer aux entreprises américaines un accès privilégié aux ressources minières ukrainiennes. En contrepartie, Washington comptait compenser les 120 milliards de dollars d’aide militaire et financière versés à l’Ukraine depuis le début du conflit avec la Russie.
Après s'être entretenu jeudi avec le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche, K. Starmer compte réunir à Londres des dirigeants de plusieurs pays européens, dont la France, l'Allemagne, le Danemark, l'Italie et la Turquie.
«Une réunion technique aura lieu demain à Istanbul entre des délégations russe et américaine», a confirmé une source au sein du ministère turc des Affaires étrangères.
Après quelques atermoiements, les Ukrainiens semblent bien partis pour finaliser un accord avec les Américains sur l’exploitation des minerais stratégiques. «Les équipes ukrainienne et américaine sont en phase finale des négociations concernant l’accord sur les minéraux», a, selon l’AFP, déclaré lundi la vice-Première ministre, Olga Stefanichyna, sur X.
La visite de l’émissaire américain à Kiev intervient alors que le président ukrainien a été la cible d'attaques verbales inédites de Donald Trump, qui a mis en cause sa légitimité, sa volonté de trouver une issue au conflit et semblant le tenir responsable de l'intervention russe en Ukraine.
Des propos du vice-président américain au Wall Street Journal ont semblé rassurer le président ukrainien. Les Etats-Unis auront «à cœur l’indépendance souveraine de l’Ukraine» dans les négociations à venir, a dit le numéro 2 américain.
l Dans le pays, «personne n’est en sécurité et même ce que l’on considère comme une critique légère peut devenir un crime», a déclaré la militante des droits humains.
L’ambassade «a reçu des informations précises concernant une possible attaque aérienne significative le 20 novembre», indique-t-elle mercredi sur son site internet.
Des responsables américains ont indiqué que ces mines «non persistantes» devaient aider à freiner l’avancée russe sur la ligne de front, Kiev s’étant engagé à les utiliser sur son propre territoire et en évitant les zones peuplées de civils.
«Les agents du renseignement militaire ukrainien ont tenté de recruter un pilote militaire russe afin de détourner cet appareil vers une zone contrôlée par les forces armées ukrainiennes», selon le FSB.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a suggéré mercredi d'utiliser les bénéfices provenant des avoirs russes gelés pour financer des équipements militaires destinés à l'Ukraine.
La Hongrie réclame de pouvoir procéder à une révision annuelle des fonds destinés à l’Ukraine (33 milliards de prêts et 17 milliards de dons), mais les autres pays de l’UE ne veulent pas lui donner ces occasions régulières d’opposer son veto. Le dirigeant nationaliste est accusé de faire du chantage à l’UE pour obtenir le versement de fonds européens destinés à son pays.
L’armée polonaise a annoncé hier avoir fait décoller quatre chasseurs F-16 pour surveiller la frontière avec l’Ukraine, à la suite à des bombardements russes massifs dans ce pays voisin, rapporte l’AFP citant l’armée polonaise.
Les États-Unis ont dévoilé mercredi le déblocage de 250 millions de dollars d'aide militaire pour l'Ukraine, représentant la dernière tranche disponible sans nécessiter un nouveau vote au Congrès américain.
Le Royaume-Uni a annoncé hier 46 nouvelles sanctions visant des personnes et entités qui «approvisionnent et financent» la «machine de guerre» rapporte l’AFP, citant la diplomatie britannique.
Nous sommes à court d’argent et bientôt à court de temps», selon la Maison-Blanche, l’aide militaire américaine à l’Ukraine pourrait être coupée net dans les prochaines semaines, faute d’accord budgétaire avec l’opposition républicaine, rapporte l’AFP. «Je veux être claire : si le Congrès n’agit pas, d’ici la fin de l’année nous serons à court de ressources pour livrer plus d’armes et d’équipements à l’Ukraine et pour fournir du matériel venant des stocks militaires américains», écrit la directrice du Budget de la Maison-Blanche, Shalanda Young, dans un courrier adressé à Mike Johnson, patron de la Chambre des représentants, à majorité républicaine.