Quatre jours de trêve, de suspension du temps et de la tempête de feu et de sang qui s'est abattue durant près de 50 jours sur la Bande de Ghaza ; quatre jours pour mesurer, vraiment, l'ampleur du malheur vécu : vies pulvérisées, familles décimées, foyers détruits...
Après avoir été retardée de jeudi à vendredi, la mise en application de l’accord pour une trêve et un échange d’otages et de détenus a commencé très tôt dans la matinée d’hier.
Après plusieurs jours de négociations, le Hamas palestinien a annoncé, tôt dans la matinée d’hier, un accord avec les autorités d’occupation pour un cessez-le-feu et une trêve humanitaire de 4 jours, durant lesquels 150 détenus palestiniens et 50 otages seront libérés.
L ’accord de trêve temporaire entre Israël et le Hamas a été globalement salué par la communauté internationale. Des Etats-Unis à la Russie, en passant par la Chine et l’Union européenne, les réactions se sont enchaînées tout au long de la journée d’hier. Biden se dit ainsi «extraordinairement heureux», Macron veut «faire entrer de l’aide», tandis que le Qatar et la Grande-Bretagne défendent un traité «durable». L’Autorité palestienne demande, pour sa part, l’arrêt de l’«agression israélienne».
L’annonce a fait le tour du monde dès mardi soir. Un accord entre le Hamas palestinien et l’occupant israélien, sous l’égide du tandem Qatar-Egypte, a été conclu après de longues semaines de tractations.
Netanyahu a annoncé qu’il poursuivra la guerre à Ghaza, une fois achevée la trêve, ce qui signifie que le massacre des habitants reprendra avec plus d’intensité.
Les négociations entamées entre Israël et le Hamas par le biais du Qatar affichaient hier des signes prometteurs d’un accord imminent, selon le Qatar. Menés par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, ces pourparlers visent à instaurer une trêve (de cinq jours) renouvelable dans la guerre à Ghaza.
Les pays membres des Brics ont appelé hier à une «trêve humanitaire immédiate» conduisant à un cessez-le-feu, «la protection des civils et la fourniture d’aide humanitaire» dans la Bande de Ghaza, à l’occasion d’un sommet extraordinaire.
L’armée et les paramilitaires en guerre au Soudan se sont «accordés» sur un cessez-le-feu de 24 heures, négocié par les médiateurs américain et saoudien, a annoncé hier la diplomatie de la monarchie du Golfe où se tiennent les pourparlers. «Les représentants des forces armées soudanaises et les FSR se sont accordés sur un cessez-le-feu dans tout le pays à partir de (samedi) 10 juin à 6 heures, heure de Khartoum», (04h00 GMT), ont annoncé l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis, selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères du royaume du Golfe.
Les combats se sont poursuivis hier au Soudan où la trêve, jamais respectée, a été prolongée pour tenter d’acheminer une aide humanitaire vitale pour le pays au bord de la famine, selon l’AFP.
L’acheminement de l’aide humanitaire au Soudan en guerre était toujours impossible hier, au deuxième jour de la trêve entre militaires et paramilitaires, tandis que les médiateurs saoudiens et américains continuent à œuvrer pour mettre en place des couloirs sécurisés, rapporte l’AFP.
De nouveaux combats ont éclaté hier à Khartoum, quelques heures après l’annonce d’un cessez-le-feu d’une semaine accepté par l’armée et les paramilitaires en lutte pour le pouvoir au Soudan, censé commencer dans la soirée d’aujourd’hui, selon l’AFP.
Le mouvement palestinien Jihad islamique a annoncé hier une trêve, après des échanges de tirs entre des groupes armés à Ghaza et l’armée israélienne, consécutifs au décès d’un responsable de l’organisation islamiste qui était en grève de la faim dans une prison israélienne, rapporte l’AFP.
Les dirigeants de l’armée et des forces paramilitaires en guerre au Soudan ont convenu d’une trêve de sept jours, du 4 au 11 mai, lors d’un entretien téléphonique avec le président sud-soudanais, Salva Kiir. C’est ce qu’a annoncé hier le ministère sud-soudanais des Affaires étrangères, relayé par l’AFP.
De violents combats se sont poursuivis hier à Khartoum et surtout dans la région du Darfour, rapporte l’AFP, malgré une prolongation de la trêve au Soudan entre l’armée et les paramilitaires engagés dans une guerre ayant fait plus de 500 morts en près de deux semaines.
Des médiateurs omanais sont arrivés à Sanaa pour discuter avec les rebelles houthis d’une trêve au Yémen avec l’Arabie Saoudite, qui soutient le gouvernement yéménite, a indiqué une source aéroportuaire.
Avec cette trêve, l’objectif sur le long terme est de donner aux Yéménites l’espoir que ce conflit puisse se terminer. Après sept ans d’intervention, la coalition commandée par les Saoudiens n’a pas réussi à déloger les rebelles des régions conquises dans le nord du pays.