L’Algérie, qui compte actuellement 25 stations de dessalement de l’eau de mer (SDEM), occupe la première place à l’échelle africaine dans ce domaine, selon le PDG d’Algerian Energy Company (AEC), Lahcene Bada.
Les projets de raccordement des cinq stations de dessalement en cours de réalisation aux réseaux de distribution seront opérationnels fin 2024. Ils interviendront parallèlement à la mise en service de ces stations implantées à Cap blanc (Oran), Fouka 2 (Tipasa), Cap- Djenat 2 (Boumerdès), Béjaïa et El Tarf.
Cette station améliorera les capacités d’approvisionnement en eau potable de plusieurs wilayas du centre du pays, dont Boumerdès, Alger et Tizi Ouzou.
Les deux projets de réalisation de stations de dessalement à Skikda sont sur la bonne voie suite aux démarches entreprises par les autorités de la wilaya, qui accordent une plus grande importance à ces deux opérations capitales ayant été inscrites au programme de 2023.
Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a fait état, jeudi à Alger, de négociations avancées avec des entreprises internationales pour la création d'une société mixte spécialisée dans la maintenance des équipements des unités de dessalement de l'eau de mer, affirmant que ce partenariat visait à assurer le transfert technologique aux entreprises algériennes.
Le choix de terrain devant accueillir les projets de deux stations de dessalement a été effectué mardi à Tigzirt et Azeffoun par les autorités de la wilaya de Tizi Ouzou et des représentants gouvernementaux.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a inspecté le projet de réalisation de la station de dessalement d’eau de mer dans la commune de Corso (wilaya de Boumerdès) où il a souligné la nécessité d’accélérer la cadence de réalisation de cette infrastructure dotée d’une capacité de production de 80 000 m3 par jour), indique mardi un communiqué du ministère.
Dans le cadre de la stratégie de la de réalisation de stations de dessalement d’eau de mer à travers le pays afin de sécuriser la production des ressources en eau et réduire la dépendance aux barrages et aux eaux souterraines, deux nouvelles stations devront bientôt voir le jour à Chlef (dans la commune côtière d’El Marsa) et à Mostaganem (dans la commune d’El Khadra).
La généralisation des stations de dessalement de l’eau de mer, le long du littoral, a été recommandée par le président Abdelmadjid Tebboune lors de la réunion, dimanche, du Conseil des ministres.
Un décret exécutif portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de dessalement de l’eau (ANDE) a été publié au Journal officiel (JO) n° 16.
Le taux de production totale d’eau potable à partir d’eau de mer «dépassera les 60% après la mise en service des stations d’El Marsa et de Corso.
La création de six nouvelles SDEM d’une capacité de 300 000 m3/jour vient d’être décidée par les hautes autorités du pays. Les travaux de leurs constructions seront entamés à partir de 2024. Leur mise en service est prévue théoriquement en 2030.
Il était en effet question, lors de la journée d’étude des scientifiques, de pollution, de l’énergie propre et enfin des matériels vitaux pour l’entretien des équipements des SDEM. Autant de thèmes abordés pour élaborer une vision stratégique qui rentre dans de le cadre de la sécurité hydrique nationale.
Les précipitations enregistrées ces dernières semaines pourraient ramener le taux de remplissage des barrages à environ 42%. Avec ce volume, c’est encore le scénario des perturbations récurrentes dans la distribution d’eau potable de l’année dernière qui pourra se reproduire cet été, selon Mekki Messahel, professeur à l’ENSH de Blida et expert en ressources en eau. Dans cet entretien, il explique que la solution demeure dans la réalisation, dans les plus brefs délais, des Stations de dessalement d’eau de mer (SDEM), notamment au Centre et à Oran.
Le démarrage du projet de l’usine de dessalement de l’eau de mer (SDEM) de Béjaïa devrait intervenir dans un délai très bref, selon Mezerket Belaïd, directeur des ressources en eau de la wilaya de Béjaïa.
Les projets avaient été annoncés lors de la tenue, le 25 juillet 2021, du Conseil des ministres. Le président de la République avait alors ordonné «le lancement, dans les plus brefs délais, de projets de dessalement d’eau de mer dans l’est, l’ouest et le centre du pays».
Même si les spécialistes de la météorologie refusent de parler de sécheresse, le manque de pluie cet hiver est visible. A part quelques averses éparses, il n’a pratiquement pas plu depuis le mois de décembre. Conséquence directe : un taux de remplissage des barrages assez faible. Pour affronter le stress hydrique, des solutions sont engagées dans le cadre d’un plan d’action : il s’agit de la réalisation de forages et de stations de dessalement d’eau de mer.