L’artisanat dans l’ex-capitale de l’Empire de Maurétanie de Juba II, Cherchell, a disparu dans l’indifférence totale.
Le Musée national des Arts et Expressions culturelles traditionnelles, plus connu par le Palais Ahmed Bey de Constantine, a été choisi, hier, pour inaugurer les manifestations du mois du patrimoine, avec des activités diverses et variées qui s’étaleront jusqu’au 18 mai.
Un programme d’animation riche et diversifié a été concocté par la direction de la culture et des arts de Médéa, à l’occasion du mois du patrimoine, décliné cette année sous le slogan «Le patrimoine culturel algérien et ses prolongements africains», qui s’étalera du 18 avril au 18 mai prochain, a-t-on appris, mardi, auprès de cette structure.
Un riche programme a été élaboré par la direction de la culture et des arts de Blida pour célébrer le mois du patrimoine, à travers des activités multiples visant la promotion de l’histoire et du patrimoine de la wilaya.
Le ministère de la Culture et des Arts a annoncé avoir déposé une demande auprès de l’Unesco pour l’inscription du dossier «Costume féminin de cérémonies dans le grand Est algérien : savoirs et savoir-faire associés à la confection et à la parure de la gandoura et de la melehfa» sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, a indiqué lundi un communiqué du ministère.
Nombre d’édifices ou palais datant de l’époque ottomane dans l’ancienne médina ont fait l’objet de restauration. Mais la plupart d’entre eux sont destinés à abriter les services administratifs de tel ou tel office.
Une véritable bataille culturelle est menée par un pays voisin pour accaparer le patrimoine algérien et se l’attribuer dans des expositions organisées à l’étranger.
L’Ecole nationale supérieure de la conservation et restauration des biens culturels (ENSCRBC) à Tipasa a organisé deux conférences le jeudi 12 mai à partir de 9h.
C’est un monument historique au passé incroyablement riche, se trouvant à 110 km de la capitale, Alger, qui est aujourd’hui livré au vandalisme, abandonné. Il n’y aucune plaque indicative pour cette ferme de Stigès érigée durant l’ère coloniale à la sortie ouest de la localité côtière de Messelmoune, wilaya de Tipasa.
Pour célébrer le mois du patrimoine sous le thème «Notre patrimoine immatériel, identité et authenticité», le musée national Cirta de Constantine a tracé un riche programme ciblant toutes les catégories d’âges.
En ce mois allant du 18 avril au 18 mai, consacré à la célébration du Mois du patrimoine, nous avons saisi l’opportunité d’une escale de notre compatriote, le Pr Bouchenaki Mounir, haut cadre au sein de l’Unesco, afin de nous informer sur ce qui se prépare et les actions menées par l’Unesco, pour mieux protéger les sites et monuments culturels à travers le monde, sans pour autant éviter de lui poser la question relative à la situation du patrimoine culturel dans notre pays. Des informations enrichissantes. Pr Mounir Bouchenaki : «2022, nous célébrons le cinquantenaire de la convention de 1972».
L’Algérie a déposé officiellement le dossier de candidature «Gravure sur métaux : arts, savoir-faire et pratiques» pour inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité auprès de l’Unesco, conjointement avec neuf pays arabes, a-t-on appris auprès du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (Cnrpah).
Des experts de l’Unesco, réunis en 2018 lors d’une rencontre internationale sur la conservation et la revitalisation de La Casbah d’Alger, ont préconisé la création d’une agence unique chargée de la gestion du dossier de La Casbah d’Alger en vue d’améliorer ses performances à travers une vision basée sur le développement durable.
Sévissant depuis de longues années, la non-gestion de la ville de Sétif l’a conduite tout droit vers le précipice. Aucun segment et empan de la vieille cité n’a été épargné par la clochardisation.