Le rapporteur spécial des Nations unies (ONU) sur le droit au logement, Balakrishnan Rajagopal, a affirmé n'avoir jamais vu une brutalité «aussi choquante» concernant les récents déplacements forcés ordonnés par l'entité sioniste dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza.
Au nord-ouest de Rafah, ville assiégée depuis plusieurs jours, au moins neuf Palestiniens, en majorité des enfants, sont tombés en martyrs, à la suite d’une attaque aérienne israélienne contre une maison.
Les membres du Conseil de sécurité ont adopté vendredi, à l’unanimité, un communiqué proposé par l’Algérie, appelant à des enquêtes pour déterminer les circonstances derrière les charniers découverts à Ghaza.
L’économie est en ruine dans la bande de Ghaza, souligne un nouveau rapport de l’organisation onusienne. Une étude conjointe effectuée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (Cesao), fait état de la hausse du niveau de pauvreté dans cette zone qui a atteint 58,4% depuis le 7 octobre dernier.
Le secrétaire général de l’ONU a souligné l’impact paralysant de la dette sur les économies en développement. Et d’ajouter qu’«au lieu d’un filet de sécurité, les pays en développement sont confrontés à un système obsolète, dysfonctionnel et injuste qui ne répond pas à leurs besoins».
Les réunions du Conseil de sécurité de l’ONU se suivent et se ressemblent, coincées structurellement dans un paramétrage inégalitaire des pouvoirs d’arbitrage et de décision. L’entrain de certains de ses membres non permanents arrive cependant à faire bouger les lignes.
L’agression militaire israélienne contre la bande de Ghaza a transformé l’enclave palestinienne en «enfer humanitaire», a dénoncé jeudi le secrétaire générale de l’ONU, Antonio Guterres, devant le Conseil de sécurité des Nations unies. M. Guterres a prévenu que «le Moyen-Orient est au bord du précipice», selon des propos rapportés par l’APS.
Même si la majorité des membres du Conseil de sécurité de l’Onu savait que Washington, fervent défenseur d’Israël, allait s’opposer à la pleine adhésion de la Palestine à l’Onu, il restait une toute petite lueur d’espoir chez quelques-uns, qui ont tenté, vainement, durant les débats, de convaincre de la justesse de cette demande émanant de la Palestine et présentée par l’Algérie au Conseil de sécurité.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a mis en garde, jeudi dernier à New York, contre le danger menaçant la paix au Moyen-Orient et la solution à deux Etats. Dans son allocution prononcée à l’occasion de la réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie algérienne défend, en usant un argumentaire fort, la nécessité d’accepter l’adhésion à part entière de la Palestine à l’ONU.
Abdoulaye Bathily a jeté l’éponge mardi 16 avril, lors de la réunion du Conseil de sécurité sur la Libye. Il n’est pas parvenu à créer les mécanismes pouvant pallier les déformations de comportement des belligérants libyens afin d’aboutir à une solution satisfaisante pour tous. L’envoyé sénégalais accuse les dirigeants libyens de «placer leurs intérêts personnels au-dessus des besoins du pays». Il trouve que «les Nations unies ne pouvaient assurer pareil processus politique».
Aune heure avancée de la nuit de mardi à mercredi derniers, l’Algérie a introduit et mis en bleu son projet de résolution auprès du Conseil de sécurité de l’Onu, dans lequel elle réclame l’admission de la Palestine, en tant qu’Etat membre des Nations unies à part entière.Aune heure avancée de la nuit de mardi à mercredi derniers, l’Algérie a introduit et mis en bleu son projet de résolution auprès du Conseil de sécurité de l’Onu, dans lequel elle réclame l’admission de la Palestine, en tant qu’Etat membre des Nations unies à part entière.
Les attaques meurtrières se poursuivent dans la bande de Ghaza, avec de nouvelles victimes palestiniennes et des blessés signalés hier, dans des bombardements perpétrés par l’armée d’occupation sioniste.
L’Algérie connaît un rebond diplomatique au cours de ces dernières années qui s’est davantage consolidé depuis qu’elle siège en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Entamant en janvier son mandat de deux ans au sein de cette haute instance décisionnelle, l’Algérie a réussi en peu de temps à faire bouger les lignes, à remettre sur la table des dossiers longtemps délaissés et à mettre tout le monde devant ses responsabilités face à des situations de conflits d’une extrême gravité et injustice.
Proclamé officiellement à Alger en 1988, il a fallu attendre l’année 2012 pour que l’Etat de Palestine accède au statut d’observateur au sein de l’ONU. Et malgré le fait qu’il soit reconnu par 140 pays sur les 193 qui siègent à l’Assemblée générale des Nations unies, il n’est toujours pas admis comme membre à part entière de l’ONU.
En l’absence de trêve et devant l’entêtement criminel israélien à aller jusqu’au bout de son entreprise génocidaire dans l’impunité la plus totale, un statu quo affreux est en train de décimer la population de Ghaza. Aux boucheries de masse qui fauchent chaque jour des contingents entiers d’innocents, s’ajoutent les «martyrs de la faim», comme les appelait dans un communiqué rageur le ministère palestinien des AE.
Parmi les faits témoignant d’une situation humanitaire désespérée, il y a notamment la mort de 18 personnes, dont 12 en mer, en tentant de récupérer de la nourriture parachutée. Six autres sont mortes dans des mouvements de foule lors des distributions d’aide, selon le ministère palestinien de la Santé à Ghaza.
La récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu à Ghaza est saluée comme un acquis à dater pour la cause palestinienne, et au-delà pour la lutte globale pour un monde plus juste.
Comme depuis 1948, Israël refuse d’obtempérer à la décision du Conseil de sécurité pour mettre un terme à son entreprise génocidaire à Ghaza.
Après près de six mois d’une campagne génocidaire à Ghaza, la pression internationale sur Israël pour mettre fin aux violences commence à se faire sentir.
Les agences spécialisées de l’ONU ont averti que la situation alimentaire catastrophique affecte la moitié de la population de la bande de Ghaza et que la famine pourrait sévir dans le Nord dès le mois de mai si des mesures d’urgence ne sont pas prises.