Il y a cinq ans, jour pour jour, des millions d’Algériens descendaient dans les rues pour contester la candidature de Abdelaziz Bouteflika à un 5e mandat. Depuis ce 22 février 2019, des millions de personnes défilaient chaque vendredi dans les rues pour exprimer leur aspiration à un Etat de droit et dénoncer vigoureusement la corruption qui avait atteint des seuils intenables.
Préparée par Sammie Wicks et Meili Criezis, cette publication met en relief le fait qu’Al Qaïda a eu un vif intérêt pour le hirak.
Le Président de la république, Abdelmadjid Tebboune a décrété aujourd'hui, lundi 4 juillet, une grâce qui toucherait des milliers de détenus, indique un communiqué de la Présidence.
Un hommage a été rendu, hier, au siège du Mouvement démocratique et social (MDS), au boulevard Krim Belkacem (ex- Telemly), à Alger, aux avocats du collectif de défense des détenus d’opinion.
Me Arslane Abderaouf a été condamné mardi par le tribunal de Tébessa à trois ans de prison, dont une année ferme, assortie d’une amende de 2 millions de dinars. D’autre part, la même juridiction a prononcé la même peine à l’encontre de ses codétenus Aziz Bekakria, Redouane Hamidi et Azzedine Mansouri.
Le livre d’Emmanuel Alcaraz condense en 300 pages toutes les grandes stations qui ont marqué notre histoire depuis l’antiquité. Une partie importante de ce travail historiographique est consacrée aux violences de la colonisation et ses mémoires en conflit.
Le jugement en appel prononcé ce dimanche vient annuler le jugement en première instance de trois mois de prison ferme, alors que le procureur avait requis un an de prison ferme.
Le militant anti-gaz de schiste, Mohad Gasmi, a été condamné jeudi par le tribunal criminel d’Adrar à trois ans de prison ferme. Selon des avocats, il est poursuivi dans ce dossier pour des chefs d’accusation relatifs à «des informations secrètes» et «outrage au Président et à un corps constitué». C’est sa deuxième affaire. Dans la première, il avait écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme.
Plusieurs militants et activistes politiques, placés en détention provisoire, ont été remis en liberté provisoire, hier, a annoncé le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) sur sa page Facebook.
Les membres du Front contre la répression et pour les libertés affirment, dans un communiqué rendu public hier, avoir eu espoir de voir un début d’apaisement après la requalification de chefs d’inculpation d’ordre criminel retenus contre certains détenus. Ils réitèrent l’«exigence démocratique» de libération de tous les détenus politiques.
Le verdict est tombé, hier matin, dans le procès des activistes du hirak, Mohamed Tadjadit et ses compagnons. Le juge près le tribunal de Sidi M’hamed a prononcé de lourdes peines d’emprisonnement à leur encontre.
Le front contre la répression et pour les libertés est né. En préparation depuis des mois à l’initiative des forces du pacte pour l’alternative démocratique (PAD), cette structure a été proclamée, ce samedi 5 mars, lors d’une conférence organisée au siège du Mouvement démocratique et social (MDS), dont le coordinateur, Fethi Ghares, figure par les détenus politique et d’opinion.
Au long de son exposé passionnant, Slimane Zeghidour a disséqué avec maestria le phénomène diasporique à travers les siècles et les continents. D’après lui, les diasporas, les émigrés, les expatriés et les réfugiés constituent «10% de l’humanité». L’émigration algérienne est surtout présente en France où elle compte «entre 2 et 3 millions de personnes».
L’activiste et défenseur des droits humains, Zaki Hannache, a été placé, jeudi, sous mandat de dépôt par un juge du tribunal de Sidi M’hamed (Alger), après près d’une semaine de garde à vue, apprend-on auprès de ses avocats. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, dont «apologie d’actes terroristes», «atteinte à l’intégrité et l’unité nationales», «publication et promotion de fausses nouvelles» et «diffusion de publications portant atteinte à l’intérêt national».
Le défenseur des droits humains, Zaki Hannache, placé en garde à vue prolongée depuis son arrestation, vendredi dernier à Alger, sera présenté aujourd’hui devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, a annoncé, hier, le Comité national pour la libération des détenus. Le jeune activiste a été arrêté par les services de police chez lui après perquisition du domicile familial et confiscation de son téléphone portable. Deux avocats, Fethi Chemakhi et Zoubida Assoul, lui ont rendu visite.
Le Hirak est la plus grande promesse démocratique depuis l'indépendance de l'Algérie car elle n'est ni le produit du hasard ni de celui d'un quelconque laboratoire mais l'aboutissement d'un processus historique d'un pays qui a avancé par ruptures violentes depuis le coup de force contre le gouvernement provisoire de la république algérienne (gpra) en 1962.
Le procès en appel du coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS), Fethi Ghares, est programmé pour le 1er mars prochain.
Trois ans se sont écoulés depuis ce fameux 22 février 2019, où des centaines de milliers d’Algériens sont sortis à travers le pays pour dire non à un 5e mandat de Bouteflika et réclamer le «changement du système». Les bilans sont contrastés aujourd’hui sur ce qui a été réalisé ou non depuis, alors que les inquiétudes sont réelles sur la situation des droits humains et la liberté d’action politique.
Le politologue Mohamed Hennad revient dans cet entretien sur la célébration du 3e anniversaire du hirak pacifique du 22 février 2019. Il rappelle ses origines et analyse son évolution et l’attitude du pouvoir en place à son égard. Selon lui, «le hirak a, certes, réalisé peu de choses dans l’immédiat», mais il «a réussi à éveiller la conscience collective».
«Jusqu’à présent, on ignore ce qui est reproché au défenseur des droits humains, Zakaria Hannache», a indiqué Saïd Salhi, vice-président de la LADDH.