Le 12 décembre 1954, quelques semaines après le déclenchement de la Révolution dans les Aurès, sous le commandement de Mostefa Ben Beboulaïd, chef de la Zone I, avait eu lieu la bataille de Tababoucht, connue également sous le nom de bataille de Seffah Ellouz, un lieu situé dans l’actuelle commune de Kimmel (wilaya de Batna).
II y a 70 ans, jour pour jour, avait eu lieu l’une des premières batailles de la Guerre de libération, quinze jours à peine après le déclenchement de la révolution de novembre 1954 dans la région des Aurès à travers les premières opérations dirigées par le chef de la zone I, Mostefa Benboulaïd.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Ouanassa Siari Tengour, historienne au long cours, revient sur le déclenchement de la Guerre d'Algérie le 1er Novembre 1954 dans l'Aurès. Elle évoque, avec force détails, la genèse du mouvement dans cette partie du pays.
«Tant que les lions n’auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront à la gloire du chasseur.»
Pour tenter de comprendre plus et mieux ce qui s’est passé en ce premier du mois de novembre 1954, et comment cela est-il arrivé, nous avons interrogé Sid Ali Abdelhamid, un témoin du temps, qui a poussé ses premiers vagissements à l’aube des éruptions des fièvres patriotiques des années 20 et qui, depuis n’a plus quitté le terrain politique national jusqu’à 1955, année où les forces d’occupation l’ont embastillé pour qu’il aille grossir le peuple des prisons colonialistes.
Vous publiez aux éditions La Découverte un livre richement documenté sur «la première guerre d’Algérie», celle de 1830, début des terrifiantes années de l’invasion française jusqu’en 1852. Pourquoi cet angle de recherches ?
L’historien et chercheur algérien Fouad Soufi estime que «le 1er Novembre est le marqueur fondamental de l’Algérie». «C’est cette date qui nous distingue de notre environnement géographique et culturel. C’est cette date qui fait ce que nous sommes.
Native d’Oran, Aline Larribère était la dernière d’une lignée de militants anticolonialistes. Actifs pour la justice et la liberté du peuple, leur engagement n’a jamais fait défaut pour l’Algérie
Le Forum France-Algérie a choisi de rendre hommage à Paris à trois figures du combat anticolonialiste et de l’action sociale Nils Andersson, Alice Cherki, et Nelly Forget, ainsi qu’à l’Association des Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG), dont les membres anciens appelés reversent leur retraite de combattant pour financer des opérations de développement en Algérie et dans les pays qui souffrent de la guerre.
Les victimes de l’OAS sont nombreuses. Leur mémoire reste vivace chez leurs familles. Il y aurait eu quelque 3000 victimes de cette sinistre organisation. Saïd Chellouche, employé algérois originaire de Boumahni (Tizi Ouzou) fut l’un d’eux.
S’il est un moment bien oublié de l’histoire de la guerre de Libération nationale, c’est assurément l’action menée par la cellule FLN d’Es Sénia (Oran) contre un avion d’Air France qui effectuait la liaison entre Oran et Paris.
Le Professeur Michel Martini, un des pères de la chirurgie orthopédique en Algérie, est décédé jeudi dernier à l’âge de 98 ans, à Paris, selon ses proches.
Les événements connus dans l’histoire contemporaine sous le nom des «manifestations du 11 décembre 1960» sont en fait un faisceau de faits historiques extrêmement importants, dont la lecture demeure, jusqu’à aujourd’hui, ouverte.
La commission mixte d’historiens algériens et français sur la période coloniale et de la Guerre d’indépendance, qui a tenu, mercredi dernier à Constantine, sa première réunion de travail, s’est accordée sur plusieurs points, dont la restitution de deux millions de documents «numérisés» à l’Algérie, a rapporté le site électronique Tout sur l’Algérie (TSA), citant une source proche du dossier.
C’est l’histoire de destins individuels et d’un idéal commun : celui de la libération nationale. Les écrits d’acteurs de la Guerre de Libération foisonnent. Des personnalités, souvent connues mais parfois de parfaits anonymes, publient leurs mémoires.
De la vie, Christiane aura beaucoup connu le spectacle affreux des inégalités et des injustices, l’oppression criante, l’engagement et le combat pour une cause juste, celle de l’Algérie en guerre.
Le journal a puisé dans ses archives et donné la parole à des témoins et des spécialistes locaux sur cette époque. La journaliste Nathalie Garrido, qui a contribué à la réalisation du livre Lyon Algérie 1954-1962. Comment le conflit a changé la région lyonnaise, explique que «lorsque la guerre de décolonisation éclate en 1954, Lyon accueille (déjà) une importante communauté algérienne».
Il est paru récemment en France un Dictionnaire de la guerre d’Algérie, sa version numérique est largement partagée en Algérie, voilà pourquoi il est important d’en faire une récession critique pour les lecteurs algériens.
Aujourd'hui, jeudi 6 avril, à l’Assemblée nationale française, le groupe écologiste avait prévu, à l’ordre du jour, avant de la retirer, une résolution relative à la reconnaissance du crime d’Etat lors de la répression des Algériens du 17 Octobre 1961 à Paris et à la commémoration pour la mémoire des victimes. Les écologistes comptaient mettre ainsi à profit leur niche parlementaire. Une journée courte dans laquelle tous les groupes essaient de faire voter des textes susceptibles d’être adoptés.
Le Comité du centenaire de Krim Belkacem a organisé un événement inaugurant le centenaire de sa naissance, à l’Académie de géopolitique de Paris, le lundi 20 mars. Cette reconnaissance d’hommage et d’histoire se déroulera durant toute l’année 2023 à travers des conférences, expositions, contributions écrites, émissions radio, télévision, témoignages de familles, amis et historiens.