Après plusieurs mois de brouille diplomatique et de crise inédite entre Alger et Paris, les deux pays ont décidé de renouer le dialogue.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est entretenu par téléphone avec son homologue français, Emmanuel Macron.
Dans un contexte de crispations entre Paris et Alger, le président Abdelmadjid Tebboune a choisi, samedi 22 mars, de jouer la carte de l’apaisement.
Le président français, Emmanuel Macron, intervient à nouveau dans la crise entre l’Algérie et la France. Face à l’insistance de son Premier ministre, Bruno Retailleau, à aggraver la tension entre Alger et Paris, il décide, visiblement, de lui rappeler, ainsi qu’au premier ministre, François Bayrou, leurs prérogatives.
Le président français, Emmanuel Macron, brise le silence. Ayant laissé le train, plusieurs se-maines durant, à des acteurs de l’extrême droite ou proches de ce courant hostile à l’Algérie, dont le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour envenimer les rapports entre Alger et Paris, il prône désormais l’apaisement.
La double provocation de trop : le maréchal Khalifa Haftar a été reçu mercredi 27 février à l'Elysée par Emmanuel Macron, apprend le commandement général l’Armée nationale libyenne (ANL).
Le sénateur français d’origine algérienne, Rachid Temal, livre une nouvelle réalité concernant les relations algéro-françaises. Ayant effectué une visite de deux jours, les 8 et 9 février courant, à Alger à l’invitation de la Chambre de commerce algéro-français (CCIAF-CCI), le parlementaire, loin du brouhaha politico-médiatique dans l’Hexagone, fait un constat qui tranche avec le discours actuel des officiels et des politiques de la droite et de l’extrême droite en France.
«De tels agissements, inacceptables pour l’ensemble du peuple algérien, n’impactent en rien son parcours indépendant», indique le bureau de l’APN. Le Front des forces socialistes (FFS) qualifie ces propos d’«écœurants» et d’«inacceptables». Pour le MSP, ils dénotent d’«une arrogance liée à la mentalité coloniale, loin du respect de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats».
Entre 2022 et 2023, quatre anciennes colonies françaises, le Niger, le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso, ont enjoint Paris de retirer son armée de leurs territoires. Le mois dernier, à quelques heures d’intervalle, le Sénégal et le Tchad ont à leur tour annoncé le départ des militaires français de leur sol.
Décédé, Jean-Marie Le Pen laisse intactes – et vivaces – toutes ses idées nauséabondes que la société française n’a pas pu éradiquer.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, semble être agacé par les derniers développements concernant le dossier sahraoui, surtout après le revers subi en Europe. Sa dernière sortie confirme, en tout cas, sa colère. Dans un discours prononcé, mercredi dernier à l’occasion de l’anniversaire de la colonisation par son pays du territoire du Sahara occidental, événement appelé dans la monarchie «La marche verte (de Hassan II)», le souverain marocain s’en prend à l’Algérie, sans la citer directement.
Interrogé sur le refus de la France de ne pas reconnaître et condamner les crimes de la colonisation dans son ensemble, l’historien Fabrice Riceputi estime que la politique des petits gestes mémoriels cache une autre visée.
Le président français, Emmanuel Macron, est au plus bas des sondages depuis son arrivée au pouvoir en 2017. Sa cote de popularité a, en effet, chuté à 17%, selon le baromètre réalisé par Vérian-Epoka, publié dans l’édition du 30 octobre du Figaro Magazine. Soit le jour même où il achevait sa visite d’Etat au Maroc (du 28 au 30 octobre).
Soixante-dix ans après l’assassinat de Larbi Ben M’hidi, figure emblématique du Front de libération nationale (FLN) et membre des Six ayant déclenché la Guerre de Libération nationale, la France reconnaît officiellement sa responsabilité dans l’exécution de ce héros de la lutte pour l’indépendance algérienne, renonçant enfin à la thèse du «suicide» longtemps brandie pour masquer ce crime d’Etat.
Le virage diplomatique opéré par l’Elysée à travers son soutien affiché au prétendu «plan d’autonomie» marocain au Sahara occidental pourrait être motivé par des informations sensibles obtenues à son insu par le Maroc, a indiqué le site d’information Afrik.com, soulignant que les critiques internationales se multiplient à ce sujet et Paris pourrait se retrouver isolé.
Décidément, Emmanuel Macron aime l’anarchie, le désordre. Il vient de le prouver encore une fois lors d’une visite au Maroc. Il a répété ce qu’il a dit dans une lettre adressée au roi Mohammed VI.
Dans un message symbolique en ce 1er novembre, jour marquant le début de la guerre de libération en Algérie, le président de la République a réaffirmé son engagement à aborder l’histoire de la colonisation et de la Guerre d’Algérie de manière sincère et complète. Soulignant l’importance de la «vérité» historique, il a exprimé le souhait d'œuvrer vers une mémoire «apaisée et partagée» entre les deux nations.
La visite du président Tebboune à Paris était programmée pour le mois de mai 2023. Elle a été décalée, par la suite, au mois de juin de la même année.
La campagne de Donald Trump bat son plein, marquée par des railleries, des imitations et des imprécisions. Samedi, lors d'un meeting de campagne en Iowa, État-clé qui sera le premier à voter pour les primaires républicaines le 15 janvier, Emmanuel Macron en a été la cible.
Fidèle à ses engagements, Emmanuel Macron a officiellement saisi le Conseil constitutionnel une semaine après l'adoption contestée du projet de loi sur l'immigration. Les débats à l'Assemblée nationale, initialement rejetés, ont été durcis au fil des négociations entre l'exécutif et la droite. Le Président, répondant ainsi à un engagement pris, souhaite garantir la conformité des mesures avec le cadre de la Ve République.