Nul ne sera laissé au bord du chemin.» «Ce vote m’oblige.» Ce sont les premiers mots prononcés dimanche soir par Emmanuel Macron, réélu avec 58,54% des voix. Il sait que beaucoup d’électeurs n’ont pas voté pour lui ou pour son projet mais pour faire barrage à Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a donc été confortablement réélu ce dimanche 24 avril pour un second mandat contre son éternelle rivale, Marine Le Pen...
La campagne présidentielle française se poursuit à un rythme acharné et le ton se durcit entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui s’accusent mutuellement de «brutalité» et continuent de faire des appels du pied aux électeurs de gauche, dont le vote sera crucial pour le deuxième tour.
L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, figure tutélaire de la droite en France, a annoncé hier qu’il voterait au second tour de la présidentielle pour Emmanuel Macron qui «est, en l’état actuel des choses, le seul en situation d’agir», selon lui. L’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a également indiqué qu’il apporterait sa voix au président sortant pour «écarter» la candidate d’extrême droite Marine Le Pen.
Alors qu’une immense majorité de Français aurait préféré une autre affiche pour le second tour de la présidentielle, Emmanuel Macron est une nouvelle fois largement arrivé en tête (27,6%), devant la très droitière Marine Le Pen (23,4), le candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon (22) et un deuxième candidat de l’extrême-droite, Eric Zemmour (7,1). Même si aucun scrutin n’est gagné d’avance, avec près de 28% des suffrages, Emmanuel Macron a de fortes chances d’être réélu le 24 avril 2022.
Si quelques interrogations se posent pour décoder ce scrutin 2022, les favoris que les sondages déterminent parmi douze candidats sont loin d’être des inconnus. Le cœur politique de la France balance entre trois avenirs : la reconduction du président sortant ; l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite incarnée par Marine Le Pen (troisième candidature) ou le retour du balancier vers la gauche avec l’accession au pouvoir du leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon (troisième candidature, Union populaire).
Une rencontre avec des représentants de toutes les mémoires blessées de la guerre d’Algérie a été vue hier à Paris comme un appel à l’apaisement de la part de la présidence française. Appelés, combattants indépendantistes, harkis et rapatriés se trouvaient côte à côte lors d’une cérémonie. Des historiens aussi étaient présents, des lycéens et des collégiens.
Le président chinois Xi Jinping a appelé mardi 8 mars à "la plus grande retenue" dans le conflit ukrainien et fait part de sa "profonde préoccupation" lors d'un appel avec les dirigeants français Emmanuel Macron et allemand Olaf Scholz, a rapporté la télévision chinoise.
Il ne s’agit pas d’une révélation obtenue d’un quelconque oracle ni tirée d’une «boule de cristal» ! L’analyse sociopolitique de la France profonde actuelle et des courants violents qui la traversent, permet de tenter cette hypothèse prospective.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, samedi 29 janvier, un appel téléphonique de son homologue français, Emmanuel Macron lors duquel le Président français a renouvelé son invitation au Président Tebboune pour prendre part au Sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA)
Ce massacre est impardonnable», a déclaré M. Macron mercredi dernier devant les représentants de collectifs de rapatriés d’Algérie en évoquant la fusillade de la rue d’Isly, à Alger, dans laquelle des partisans de l’Algérie française ont été tués par l’armée le 26 mars 1962.