C’est la fin du temps et la pourriture politique pollue notre monde ! Plus de morale ! Plus d’éducation ! Les sauvages inhumains veulent arriver à un prétendu nouvel ordre mondial sous les bombes et les missiles.
La chronique de la guerre contre Ghaza, au-delà du tumulte des événements majeurs qui la rythment depuis plus de cinq mois, laisse passer comme faits banals des images horrifiantes, fuitées, ou officiellement assumées par l’armée israélienne. C’est pourtant là que se mesure, aussi, la barbarie décomplexée déchaînée contre les Palestiniens.
La vidéo de quelques minutes que des chaînes de télévision ne cessent de diffuser ces derniers jours, pour être reprise en continu sur YouTube et sur les réseaux sociaux, est inédite dans l’histoire de la Palestine depuis la Nakba de 1948. Elle rappelle étrangement des scènes de famine en Afrique à une époque où les civils innocents payaient le lourd tribut des conflits armés.
Cela fait déjà 150 jours que les images du génocide perpétré par l’Etat criminel d’Israël contre le peuple palestinien à Ghaza inondent les médias et les réseaux sociaux dans le monde. Une barbarie rappelant tout ce que l’humanité avait connu depuis la Deuxième Guerre mondiale, en passant par les atrocités commises au Vietnam, au Liban jusqu’aux massacres de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine.
Netanyahu lance un nouveau défi, aux terribles conséquences, en sommant le Hamas de libérer les otages avant le début du Ramadhan auquel cas son armée détruira Rafah, avec sa population réfugiée.
Au 133e jour de la guerre menée par l’armée sioniste contre la Bande de Ghaza, les frappes israéliennes se poursuivent avec le même acharnement sur différents secteurs de l’enclave meurtrie. Si le sud d’Al Qita’ continue à concentrer le gros des opérations en alimentant de vives inquiétudes quant au sort de la population de Rafah, les régions nord ne sont pas pour autant à l’abri des raids israéliens.
Hier encore la cruauté s’est manifestée dans toute sa barbarie dans le quartier Cheikh Redouane, un des toponymes martyrs dans la cartographie de l’horreur qu’Israël fixe quotidiennement comme autant de plaies dans le corps de Ghaza.
Tandis qu’on assistait, ce vendredi 12 janvier, à La Haye, à la poursuite des audiences qui se tiennent devant les 17 juges de la Cour internationale de justice, suite à la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la CIJ contre Israël pour génocide, l’armée sioniste persiste cyniquement dans son entreprise exterminatrice en narguant la communauté internationale.
Tandis que la situation à Ghaza reste épouvantable et intenable à cause des bombardements israéliens incessants, l’Afrique du Sud a déposé une plainte le 29 décembre devant la Cour internationale de justice (CIJ), accusant Israël de violer la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide. Pretoria invoque «les droits et les obligations de l’Afrique du Sud» de prévenir le génocide et «de protéger les Palestiniens de Ghaza de la destruction.
La situation humanitaire dans la Bande de Ghaza est «apocalyptique», ont encore alerté hier bon nombre d’ONG. En l’espace de 24 heures, 71 morts et 160 blessés sont arrivés à l’hôpital Al Aqsa de la ville de Deir Al Balah, à la suite d’intenses bombardements sur le centre de Ghaza, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. Il a publié un dernier bilan global faisant état de 17 700 morts et plus de 48 780 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le début de l’agression israélienne ciblant les populations civiles de Ghaza.
Ainsi donc, l'actualité brûlante nous a révélé, qu'à travers le génocide qui se déroule à Ghaza la martyre, que l'Occident, toujours «sûr de lui et dominateur», a tenté d'aborder le Moyen-Orient compliqué avec l'idée trop simple de le désagréger.
La famille Bougheda de Chekfa, dans la wilaya de Jijel, réclame à la France officielle la reconnaissance du crime commis par l’armée coloniale contre neuf de ses membres.