L’histoire est, aujourd’hui encore, esquivée – et parfois tue – dans les récits officiels d’outre-Méditerranée. Pourtant, les faits sont là : entre 1956 et 1962, l’armée française a eu recours à des armes chimiques contre les moudjahidine.
Le journaliste Jean-Michel Aphatie a annoncé dimanche qu’il ne reviendrait pas à RTL, estimant ne pas avoir fait de faute en tenant des propos à l’antenne fin février sur des «Oradour-sur-Glane en Algérie» qui avaient été commis par la France.
Dans un contexte diplomatique particulièrement tendu entre l’Algérie et la France, le journaliste français Jean-Michel Aphatie a récemment déclenché un vif débat en évoquant, avec justesse les violences commises par la France en Algérie.
Ses concitoyens l’avaient surnommé, dès le départ, avec un mélange d’affection et d’ironie «Le Donald», comme un personnage de dessins animés, confortant leur confiance en cet homme extravagant, dont le discours plaisait parce qu’il écorchait les convenances et les règles établies, et était bien loin de celui aseptisé de ses concurrents.
L’historien français spécialiste de l’histoire de l’Algérie, Benjamin Stora, réagit à nouveau aux élucubrations d’Eric Zemmour qui ne cesse d’asséner des contrevérités historiques sur la colonisation de l’Algérie.
Lidia Thorpe avait vivement interpellé le monarque au Parlement australien le 21 octobre dernier et dénoncé ce qu’elle a qualifié de «génocide» des aborigènes à l’époque de la colonisation européenne de l’Australie.
Le souci de la paix s’est manifesté à Paris où, à l’initiative du Parti communiste français, une conférence internationale s’est tenue en son siège, place du colonel Fabien. Avec un appel au cessez-le-feu à Ghaza et la reconnaissance de l’Etat palestinien.
En ce 30 mars, marquant la commémoration de la Journée de la Terre, ou de la Nakba, des dizaines de Palestiniens ont été tués dans des raids, exécutés froidement par des tirs d’armes de guerre, écrasés par des chars ou arrêtés sommairement et transférés vers des lieux inconnus.
Betsalel Smotrich, ministre ultra-nationaliste israélien, a qualifié l’approbation de la construction de 3000 logements en Cisjordanie de «réponse sioniste appropriée».
La voix de la Palestine a résonné durant trois heures au Palais de la Paix, à La Haye (Pays-Bas), siège de la Cour internationale de justice (CIJ), où des audiences publiques consacrées aux conséquences juridiques de la pratique coloniale d’Israël sur les Territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est, ont été ouvertes hier.
ls sont désormais nombreux les intellectuels israéliens qui ont eu le courage de briser le mur du silence et dénoncer les exactions commises par l’armée sioniste envers les Palestiniens. Des crimes qui avaient commencé quelques jours seulement après l’entrée en vigueur du plan de partage de la Palestine et la déclaration d’indépendance d’Israël le 15 mai 1948.
Il a suffi de quelques mots pour écorner à Périgueux la mémoire consensuelle de Thomas-Robert Bugeaud, marquis de la Piconnerie, duc d’Isly (1784-1849), natif de cette région où il a laissé l’empreinte d’un homme proche des ruraux, loin des ravages perpétrés sans état d’âme lors de la colonisation de l’Algérie.
Les Palestiniens commémorent ce lundi le 75e anniversaire de la Nakba qui a vu l’expulsion d’environ 800 000 citoyens de leurs terres par l’entité sioniste, dans un contexte marqué par une multiplication des crimes de l’occupation, alors que le peuple palestinien demeure attaché à sa terre, à ses racines et à tous ses droits nationaux inaliénables.
La commission mixte d’historiens algériens et français, décidée par le président de la République algérien, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue français, Emmanuel Macron, à l’occasion de la visite officielle de ce dernier en Algérie, en août 2022, a tenu, mercredi 19 avril, sa première réunion, a annoncé un communiqué de la Présidence française.
Durant la colonisation française, au cœur de La Casbah, noyau historique de la capitale, je garde le souvenir, enfant, d’une ambiance festive durant le mois sacré du ramadan.
Après plusieurs publications dans des domaines variés, Mostéfa Khiati présente dans Génocides coloniaux, publié en mars dernier, aux éditions Anep, une recherche assez fouillée sur l’extermination physique et intentionnelle de milliers d’Algériens suite aux enfumades, emmurements et gazage de grottes lors de la lutte de libération nationale. Ainsi, avec ses deux précédentes publications Les exactions coloniales en Algérie et Les irradiés algériens, un crime d’Etat, l’auteur tend à parfaire une trilogie mémorielle de référence.
Le livre de Laure Demougin L’empire de la presse (Presses universitaires de Strasbourg) figure cette année dans la liste des nommés pour le Prix du livre Recherche sur le Journalisme des Assises internationales du journalisme de Tours, qui se dérouleront du 9 au 13 mai. Un ouvrage passionnant sur la naissance de la presse coloniale entre 1830 et 1880.
Le dernier samedi du mois de mars 2022 avait eu lieu à la grande salle de réunion du siège de l’APC de Hadjout un événement culturel et historique destiné d’abord à mieux connaître la tribu des Hadjoutes et ensuite à mettre en relief ses révoltes.
Je ne les vois pas comme un tournant car elles ne changent pas radicalement le cours de la guerre
Je suis arrivé sur ce projet il y a trois ans lorsque l’unité documentaire d’Arte m’a contacté. Ils avaient déjà choisi Raphaëlle Branche comme historienne co-auteure de la série. Arte avait aussi choisi de travailler avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Je ne suis bien sûr par historien.