Le premier centre de bioéquivalence en Algérie sera opérationnel dans "moins de deux semaines", a annoncé dimanche 16 janvier à Alger la PDG du groupe pharmaceutique public Saïdal, Fatoum Akacem.
C’est une double peine pour bon nombre d’Algériens présentant des symptômes d’une infection à la Covid-19.
Le Delta représente 67% des variants circulants, tandis qu’au 30 décembre dernier, il représentait 80%, contre 33% pour le variant Omicron qui ne représentait que 10% à la même date, selon l’IPA.
Comme évoqué dans notre livraison du 21 décembre 2021, le vaccin anti-Covid-19, Coronavac, produit par le groupe Saïdal en partenariat avec le laboratoire chinois Sinovac, est mis sur le marché. Jeudi dernier, le ministère de l’Industrie pharmaceutique, via un communiqué, a fait état du «début de la commercialisation du vaccin anti-Covid-19 Coronavac produit par le groupe public Saïdal».
A en croire les chiffres officiels, l’Algérie dépasse désormais les 610 nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) par jour.
Plus de 400 malades hospitalisés, dont 27 en réanimation, au CHU et dans les EPH de la wilaya de Tizi Ouzou.
Le produit de Sanofi et son pendant local, le Varenox, des laboratoires Frater-Razes, font l’objet d’une forte tension depuis qu’ils ont été intégrés dans le protocole de soin du coronavirus.
De nombreux pays dans le monde ont changé leur stratégie de lutte contre la Covid-19 afin de ne pas perturber leurs économies, déjà fortement ébranlées au plus fort de la crise sanitaire.
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a instruit l’ensemble des producteurs d’oxygène médical à l’effet d’optimiser et de mutualiser les moyens logistiques pour assurer le transport et la distribution de l’oxygène aux différents établissements hospitaliers, en prévision d’une hausse de la demande en vue de la résurgence de la pandémie Covid-19, lors d’une réunion de coordination organisée, hier, avec l’ensemble des producteurs de l’oxygène en Algérie, à savoir Lindgaz, Calgaz, Aures, Petro air, SARL gaz industriel, Rayanox, Maghrebine des Gaz, Sider, Tosyali et AQS, au siège de son ministère.
Les débats de cette rencontre de deux jours et l‘ensemble des propositions des experts dégagées des huit ateliers viennent, en fait, rappeler la nécessité de l’application des dispositions de la loi sur la santé.
La rencontre nationale de deux jours consacrée à la modernisation du système de santé a été diversement appréciée par les professionnels de la santé. Certains professeurs et spécialistes du secteur et praticiens n’ont pas caché leur «déception» alors qu’une autre catégorie de soignants nourrit l’espoir de voir les promesses formulées par le président de la République se concrétiser sur le terrain.
D’abord le poids du cartable ne doit pas dépasser 10-15% du poids du corps de l’enfant, selon les normes internationales. Le sac à dos doit avoir différents compartiments afin de distribuer les objets, placer les plus lourds près du corps.
Le président de la République a déclaré que l’Etat est déterminé à prendre en charge toutes les revendications des personnels du secteur de la santé, tous corps confondus, qu’elles soient financières ou statutaires.
Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a insisté sur la modernisation du système de santé et sur la bonne gouvernance basée sur les normes et standards internationaux.
De nombreuses propositions relatives à la réforme profonde du système national de santé ont été formulées dans les ateliers organisés lors de la rencontre nationale sur la relance du système national de santé pour faire face à tous les obstacles et anomalies que connaît le secteur depuis des années.
Plus d’une dizaine de syndicats et associations de la santé ont décidé de ne pas prendre part aux travaux de la conférence nationale sur la relance du système de santé. Certains contestent la démarche entreprise par le ministère de la Santé et d’autres crient à l’exclusion.
Le ministère de la Santé entend recadrer les Centres d’imagerie médicale (CIM) sur le plan réglementaire, organisationnel et fonctionnel.
Même en l’absence de chiffres officiels des services sanitaires ou du ministère de l’Education nationale, la situation est très compliquée : les enseignants sont fortement infectés. Les directeurs d’école et autres personnels le sont également.
En comparaison avec le mois de décembre, les admissions ont nettement augmenté, alors que l’insuffisance de lits de réanimation est devenue un problème sérieux.
Les études de médecine devront être revues dans leur contenu et dans leur architecture, afin qu’elles puissent mieux répondre aux défis de notre ère et s’adapter aux évolutions des connaissances dans le domaine.