Nous avons pu découvrir le documentaire MarseilleS qui devait être projeté en avant-première à Toulouse lundi 21 mars. La réalisatrice Viviane Candas avait filmé des Algériens de Marseille en 1986 mais aussi des adhérents français du tout nouveau Front national, qu’ils soient membres à part entière ou sensibles aux thèses xénophobes du mouvement créé en partie par des anciens pieds-noirs et certains ex-OAS.
Comment a évolué Marseille depuis les premières prises de vue de 1986 ? Depuis ces années 80, le côté apartheid de Marseille s’est confirmé. Les quartiers nord concentrent les immigrés de toutes origines, en particulier des Comoriens, Marseille serait même la plus grande ville comorienne du monde, il y en a plus qu’à Moroni ! Mais le tiers de la ville se compose d’Algériennes et d’Algériens qui s’intègrent depuis plusieurs années aux couches moyennes, médecins, professeurs, journalistes, commerçants.
Dans un article publié par le journal L’Est Républicain, un ancien appelé en Algérie, Yves Cargnino, confirme que lors de son service en 1956, des armes non conventionnelles ont été utilisées en Algérie lors de la guerre coloniale.
Pour la Grande Mosquée de Paris, rien n’est fixé. Une nuit du doute tranchera pour décider de la date du Ramadhan. Par contre, le bureau du Conseil français du culte musulman, en cours de dissolution pour être remplacé prochainement par le Forum de l’islam de France, prévoit que la visibilité de la lune sera possible le 1er avril et que le 2 avril sera donc le 1er Ramadhan.
Une rencontre avec des représentants de toutes les mémoires blessées de la guerre d’Algérie a été vue hier à Paris comme un appel à l’apaisement de la part de la présidence française. Appelés, combattants indépendantistes, harkis et rapatriés se trouvaient côte à côte lors d’une cérémonie. Des historiens aussi étaient présents, des lycéens et des collégiens.
Le livre 60 ans après les Accords d’Evian, récemment paru, relate comment d’inattendues interconnexions humaines ont joué un rôle pour mener à la fin des combats signée le 18 mars 1962 à Evian.
Engagée très jeune en France contre l’occupant allemand (39-45), la résistance sera un mode de vie pour Annette Roger qui vient de rendre l’âme. Elle restera comme l’une des figures humaines et fraternelles à laquelle l’Algérie doit beaucoup.
D’une famille originaire d’Algérie, d’extraction juive berbère, Eric Zemmour aurait-il des cousins en Algérie ? L’imagination fertile de Farid Boudjellal a fait le reste. Il a bien voulu répondre à quelques questions.
Alors que la campagne présidentielle française est dans sa dernière ligne droite, François Durpaire et Farid Boudjellal imaginent le pire : l’élection d’Eric Zemmour à la magistrature suprême. C’est pour rire heureusement …
Vouloir évoquer ce qu’en France on appelle la Guerre d’Algérie en cinq épisodes de moins d’une heure sous le titre C’était la guerre d’Algérie, la gageure n’est pas mince.
Un nouveau livre est consacré aux soixante ans d’indépendance de l’Algérie ; Guerre d’Algérie. Le trou noir de la mémoire, écrit par Sébastien Boussois, chercheur, spécialiste du Moyen-Orient et du monde arabe, il est paru aux éditions Erick Bonnier (Paris-La Rochelle 2022).
Pour Michel Rocard (1930-2005), «la lutte contre cette guerre d’Algérie est la cause initiale de la naissance du PSU. Elle demeure sa préoccupation dominante et son activité essentielle».
Les sympathies européennes se manifestent envers les Ukrainiens en fuite. Pendant des décennies, l’accueil des réfugiés noirs ou arabes n’a pas fait le même consensus
La colonisation française de l’Algérie a pris fin le 19 mars 1962 après 132 ans d’occupation et huit ans de guerre d’indépendance. Une telle fracture humaine qui s’est étalée sur plusieurs décennies, et à cheval sur deux siècles par ailleurs bouleversés par tant d’évolutions planétaires et de guerres à l’échelle mondiale, ne peut se résoudre facilement.
Les ratonnades d’Alger, 1956 est le nouvel ouvrage de Sylvie Thénault (Seuil, Paris 2022). L’historienne a enquêté sur un moment mal connu de la guerre d’indépendance : l’assassinat d’Amédée Froger, figure de proue et inspirateur des thuriféraires de l’Algérie française et de la haine anti-algérienne qui s’en est suivie.
Je ne les vois pas comme un tournant car elles ne changent pas radicalement le cours de la guerre
Je suis arrivé sur ce projet il y a trois ans lorsque l’unité documentaire d’Arte m’a contacté. Ils avaient déjà choisi Raphaëlle Branche comme historienne co-auteure de la série. Arte avait aussi choisi de travailler avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Je ne suis bien sûr par historien.
C’est un documentaire d’une durée de presque six heures d’antenne, en six épisodes, que diffusera mardi 1er et mercredi 2 mars, la chaîne Arte, en collaboration avec l’Institut national de l’audiovisuel.
La première exposition temporaire du nouveau lieu La contemporaine est consacrée à Elie Kagan dans le bâtiment de Bruno Gaudin à l’entrée du campus de l’université Paris Nanterre.
-Quel est pour vous le point commun au fil des années dans le travail d’Elie Kagan ? Le point commun est certainement la photographie comme déambulation dans la vie et la ville, Élie Kagan habitant dans le centre de Paris près de République. Le fonds semble davantage raconter un rapport existentiel à la photographie, une raison d’être là, qui lui permet de passer d’un univers social ou culturel à l’autre. Comme un prétexte pour aller observer les choses du monde. Son appétence pour les personnalités politiques – tous bords confondus – et son intérêt pour les gens dans la rue (en manifestation, au travail, dans la mendicité, ou simplement de simples passants) constituent un autre fil rouge de son fonds, tout comme son obsession à photographier les traces du racisme et de l’antisémitisme dans l’espace public (graffitis).