Le revirement de la position du gouvernement espagnol vis-à-vis de la question du Sahara occidental a mis Madrid devant une équation difficile à résoudre. Faire du Maroc un partenaire privilégié au détriment de ses relations avec l’Algérie n’est pas sans conséquences sur son économie, surtout que ce pays était dépendant de l’approvisionnement en gaz algérien.
Brahim Djelouadji, professionnel du tourisme et des voyages, apporte dans cet entretien un éclairage sur les effets néfastes de la baisse de la fréquence des voyages vers l’Algérie du fait de la pandémie. Il indique que des compagnies low cost ont profité de la situation pour engranger des bénéfices sur le dos des ressortissants algériens désirant se rendre en Algérie. Le professionnel des voyages plaide, entre autres, pour l’augmentation de l’offre de transport de manière significative et l’autorisation pour les agences d’organiser des vols charters et plus de fréquences pour le maritime afin d’absorber la pression du grand rush de l’été.
L’Espagne voit rouge depuis que l’Italie gagne du terrain en matière de contrats gaziers signés avec les pays de la rive sud de la Méditerranée, à commencer avec l’Algérie, principal fournisseur de la péninsule ibérique.
«Cette situation est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, puisque nous constatons que la soumission de Pedro Sanchez au Maroc a bloqué tout le marché algérien», fulmine un éleveur espagnol en s’interrogeant sur l’intérêt de la position du gouvernement qui n’a été convenue ni avec le PSOE ni avec le Parlement.
Le président de l’Association nationale des exportateurs, Ali Bey Nasri, a déploré, hier sur les ondes de la Chaïne 3, l’absence d’un comité de pilotage pour réguler l’activité d’exportation.
La production des signataires de l’accord a chuté de 190 000 b/j pour atteindre 38,06 millions de b/j au mois dernier, soit 1,48 million de b/j en dessous de l’objectif, rapporte Argus Mediaw.
La guerre en Ukraine continue d’impacter les prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux. Les séries de pénuries et les longues files d’attente des consommateurs devant les grandes surfaces, même dans les pays développés, sont le signe que les retombées économiques du conflit ont atteint des niveaux inquiétants.
La guerre en Ukraine a impacté différents secteurs d’activité. Les prix des matières premières, des céréales, du fret et transport, n’ont pas cessé d’augmenter depuis le début des hostilités.
La dernière commande en date de blé tendre effectuée par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) remonte à la fin de la semaine dernière et concerne l’importation de près de 600 000 tonnes de blé meunier d’origine optionnelle. Ce dernier appel d’offres a été lancé pour une expédition en deux périodes allant du 1er au 15 juin et du 16 au 30 juin, et ce, à partir des principales régions d’approvisionnement que sont la mer Noire et l’Europe. En raison de la guerre en Ukraine, la provenance du blé sera fort probablement française, mais des spéculations de commerçants font état d’autres origines.
Comme annoncé par le Premier ministre italien Mario Draghi au président Tebboune, une délégation du groupe ENI, avec à sa tête son PDG Claudio Descalzi, est arrivée à Alger pour discuter du partenariat énergétique.
Guerre monétaire mondiale, cryptomonnaies, place de l’Algérie dans ces tentatives de remodelage des règles financières internationales, Omar Berkouk apporte dans cet entretien des éléments d’analyse qui aident à appréhender la nouvelle donne financière engendrée par la guerre en Ukraine.
Au cours des deux premiers mois de l’année en cours, le pays à partir duquel l’Italie a importé le plus de gaz est l’Algérie. Les importations italiennes en gaz russe ont diminué en janvier et février, annonce un bilan du ministère italien de la Transition écologique.
Le 13 mars, l’Algérie a pris la décision d’interdire l’exportation des denrées alimentaires qu’elle importe afin de préserver les réserves destinées à alimenter le marché national.
La série d’attaques des Houthis contre des installations pétrolières saoudiennes a changé la trajectoire de la courbe des prix du pétrole à la clôture du marché vendredi soir.
Soixante années après l’indépendance, l’Algérie se cherche encore un modèle agricole qui soit adapté à la nature de ses ressources et aux besoins de consommation de sa population.
La séance publique d’ouverture des plis pour la mise en adjudication de neuf permis miniers, liée à l’exploration de l’or à Tamanrasset et Tindouf, a intéressé pas moins de 79 soumissionnaires, qui ont retiré les cahiers des charges auprès de l’Agence nationale des activités minières concernant la première phase dédiée aux offres techniques.
Un nouveau rapport de la Banque mondiale sur le développement du numérique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord déplore la lente cadence adoptée par les pays de cette région, notamment dans l’utilisation du e-paiement.
Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) se disent «horrifiés et profondément inquiets» par les vastes conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale.
L’ordre économique mondial est en passe de changer de face. C’est en tout cas une affirmation faite par le Fonds monétaire international qui, dans ses projections sur le long terme liées aux conséquences de la guerre en Ukraine, s’attend à une «modification fondamentale de l’ordre économique mondial».
Abdelmadjid Tebboune exige que «la nouvelle loi sur la promotion de l’investissement doit reposer sur la consécration du principe de la liberté d’investissement et d’initiative et la stabilité du cadre législatif de l’investissement pour une durée minimum de dix ans».