Le Projet de loi des finances pour l’exercice 2024 aura pour maître mot «La préservation du pouvoir d’achat des citoyens». Une belle gageure pour le gouvernement qui tente depuis plusieurs mois, voire des années, de lutter contre les effets d’une inflation persistante, notamment celle importée.
La société de notation Standard & Poor’s (S&P) a indiqué dans un nouveau rapport que la guerre au Moyen-Orient aggravait les risques géopolitiques mondiaux. «L’éclatement de la guerre exerce une pression à la hausse supplémentaire sur notre évaluation globale du risque géopolitique, que nous considérons déjà comme élevé… Cela aggrave la tension sur les relations internationales provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine et les relations tendues entre la Chine et les Etats-Unis», indique S&P dans son analyse des risques.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a mis en garde, hier dans un nouveau rapport, sur les risques de tensions sur le marché du gaz au cours de l’hiver, et ce, malgré le niveau important des stocks de gaz en Europe.
L’Algérie a consolidé, encore une fois cette année, sa place de premier fournisseur de gaz de ce pays européen (l’Italie) en remplaçant la Russie. Le volume des exportations algériennes devrait augmenter cette année par rapport à l’année précédente.
Jusqu’ici, l’AIE, qui est financée par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), anticipait un pic de la demande globale du pétrole avant la fin de la décennie actuelle, mais cette fois-ci elle inclut également le charbon et le gaz naturel.
La confirmation des réductions des deux membres de l’OPEP+ de prolonger les coupes dans leurs offres respectives jusqu’à la fin de l’année 2023 a boosté les prix pour les hisser jusqu’à 91 dollars, soit leur plus haut depuis 10 mois. Goldman Sachs s’attendait, avant ces faits, à un prix du Brent à 86 dollars en décembre 2023 et à 93 dollars à la fin de l’année 2024.
La compagnie nationale des hydrocarbures fête cette année son 60ème anniversaire. Un évènement d’envergure pour la première entreprise du pays, en termes de taille et de revenus. Au cours de ces 60 années d’existence, la compagnie est passée par des étapes de restructuration, d’expansion et de développement faisant d’elle une des premières compagnies en Afrique spécialisée dans l’industrie énergétique.
Saïda Neghza demande l’organisation d’une tripartite pour «un dialogue franc et large» sur la situation socio-économique du pays. Dans une lettre adressée au Président de la République, et publiée sur sa page facebook, la secrétaire générale de la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA) fait un constat sans appel sur les blocages rencontrés par les opérateurs économiques dans l’exécution de leurs projets.
Le vend chaud qui a soufflé sur les cours du pétrole n’a pas manqué de toucher les prix du gaz naturel. Hier, sur le marché européen, les prix du gaz grimpaient en réagissant à un mouvement de grève déclenché sur des installations gazières en Australie. Haithem Al Ghais, le secrétaire général de l’OPEP, a assuré cette semaine, dans un article d’opinion, que la demande de pétrole continuerait d’augmenter même dans un contexte de transitions énergétiques mondiales. «Aucune forme d’énergie ne peut actuellement répondre à la demande énergétique future prévue», notant que si le pétrole disparaissait, «de nombreux produits et services vitaux utilisant le pétrole ou ses services disparaîtraient également».
Du côté français, la concurrence russe sur le marché de l’Afrique du Nord est mal vue car compromettant fortement l’écoulement de son blé dans ce marché qui lui était jadis acquis.
L’Arabie Saoudite, qui a appliqué sa décision de réduire sa production d’un million de bpj en juillet dernier, s’engage à prolonger sa réduction volontaire de trois mois, en procédant toutefois chaque mois au réexamen de sa décision selon les besoins pour voir s’il convient d’approfondir la réduction de la production ou bien de l’augmenter.
L’Etat algérien devra verser, suivant ce que prévoit le verdict d’un arbitrage international, la somme de 37 millions d’euros à l’entreprise espagnole Obrascon Huarte Lain (OHLA), spécialisée dans la construction.
Selon des sources de l’American Petrolum Institute, les stocks de brut du plus grand consommateur de carburant au monde ont baissé durant la semaine qui s’est achevée le 25 août, de 11,5 millions de barils, alors qu’un ouragan est annoncé dans le Golfe du Mexique arrivant même à toucher la Floride, à l’est des principaux sites de production de pétrole et de gaz naturel aux Etats-Unis.
La demande sur les hydrocarbures demeure en constante hausse en raison de la reprise des activités économiques post-pandémie ainsi que des bouleversements géopolitiques.
Le premier sommet des 20 plus grandes puissances économiques mondiales, G20, après l’annonce de l’élargissement des Brics, aura lieu les 9 et 10 septembre prochain à New Delhi. Le groupe des pays émergents va compter désormais deux nouveaux représentants au sein du G20, avec l’Arabie Saoudite et l’Argentine.
Avec son expansion, le groupe des Brics représentera 45% de la population mondiale et 36% de la superficie du globe. Son PIB augmentera de 5%.
Faisant partie de la vingtaine de pays ayant introduit une demande d’admission au groupe des Brics, la candidature de l’Algérie n’a finalement pas été retenue lors de cette 15e session du sommet des cinq pays émergents.
Le Brésil et l’Inde, qui s’opposaient à cette option, de peur de voir leur influence baisser au sein du groupe, ont fini par rejoindre l’avis de la Chine, de la Russie et de l’Afrique du Sud sur la nécessité d’ouvrir leur bloc à d’autres partenaires.
Outre son expansion, le groupe des Brics discutera de questions de géopolitique mondiale, du développement de la banque NDB et de l’utilisation des monnaies locales dans les échanges commerciaux, ainsi que de commerce et de développement des infrastructures.
L’Afrique du Sud travaille à convaincre la Russie de revenir sur sa décision d’annulation de l’accord céréalier appelé Initiative de la mer du Nord.