Selon des sources de Reuters, la compagnie britannique pétro-gazière BP serait sur le point de vendre à la compagnie italienne ENI ses actifs dans deux grands projets gaziers situés en Algérie, plus précisément à In Salah et In Amenas.
Dans une lettre adressée au président de la République, l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) appelle à sauver le secteur du bâtiment. Très affecté par la crise sanitaire, ce secteur, qui a vu la cession de l’activité de milliers d’entreprises, a du mal à se relever, indique l’association. «La reprise des chantiers ne signifie pas la fin des problèmes pour les entreprises du BTPH.
Dans le rapport de la Banque mondiale sur «Les femmes, l’entreprise et le droit 2022», l’Algérie réalise un score moyen de 57,5 sur 100. Ce score est supérieur à la moyenne régionale observée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (50), mais il est inférieur par rapport aux résultats de certains pays de la région.
Le nombre de femmes diplômées est supérieur à celui des hommes, mais dans la sphère du travail, le nombre de femmes à accéder à des postes d’emploi est bien plus inférieur. Un tel paradoxe ne peut être expliqué que par des freins socioculturels donnant aux femmes, même diplômées, un rôle social bien déterminé et l’empêchant, parfois avec leur consentement, de faire émerger leurs compétences dans le monde du travail.
Dans cet entretien, l’expert pétrolier revient sur la situation du marché pétrolier et considère que la tendance haussière des prix du brut va se poursuivre encore pour au moins deux trimestres. «C’est une fenêtre d’opportunités qui peut durer, mais aussi se fermer très vite. Le niveau des prix pétroliers agit mécaniquement sur nos équilibres externes et donc sur la santé de notre économie et ses perspectives de relance.
Pour Francis Perrin, chercheur à IRIS, qui s’exprimait hier sur les ondes de la radio française RTL, «les autorités russes n’iront pas jusqu’à fermer délibérément le robinet, parce qu’elles savent qu’économiquement ce ne serait pas bon pour elles (...)».
A l’ombre des bombardements en Ukraine, la guerre économique semble être le véritable terrain où l’Occident et la Russie mènent un duel des plus féroces sur le Vieux Continent. En sus de la volonté de chasser le gaz russe de l’Europe qui semble être la véritable motivation de ce conflit, une guerre financière fait rage également et dans laquelle les monnaies s’affrontent.
Un des soucis majeurs que pose la crise russo-ukrainienne à l’Europe aujourd’hui est de trouver des sources d’approvisionnement en gaz afin de ne plus dépendre de la Russie.
La série de perturbations touchant l’économie mondiale du fait du conflit russo-ukrainien n’est qu’à son début. En effet, les Etats-Unis et leurs alliés ont annoncé hier de nouvelles sanctions économiques contre la Russie suite au déploiement de ses troupes dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine «pour maintenir la paix».
Le contexte géopolitique actuel tend à remodeler les cartes du marché mondial du gaz, et l’Algérie gagnerait à développer ses capacités de production pour avoir une part majeure dans cette nouvelle donne économique. Selon Ali Hached, ancien vice-président de Sonatrach, le non-conventionnel est un choix vital aujourd’hui pour l’Algérie. Invité hier de la radio Chaîne 3, Ali Hached plaide pour le démarrage rapide de l’exploitation du gaz de schiste, dont l’Algérie jouit de réserves importantes. «Il y a aujourd’hui une lutte féroce pour s’accaparer les quelques 40 milliards de mètres cubes supplémentaires que le Qatar va mettre sur le marché… Le Qatar, qui est en passe de devenir le premier exportateur de GNL en augmentant ses capacités de production, est aujourd’hui l’acteur majeur qui va approvisionner le marché européen face à la rupture occasionnée par le conflit russo-ukrainien», explique Hached en notant que l’Algérie ne peut pas suppléer au manque d’approvisionnement de son marché traditionnel, qui est l’Europe, car elle n’a pas assurer les quantités de production nécessaires. «A court terme, l’Algérie n’a pas les quantités suffisantes à mettre sur le marché, mais à long terme, elle aura un rôle à jouer si on prend réellement à bras le corps le développement de nos réserves.
Après un troisième trimestre relativement lent, la croissance du commerce a repris au quatrième trimestre lorsque le commerce des marchandises a augmenté de près de 200 milliards de dollars, atteignant un nouveau record de 5800 milliards de dollars » indique le rapport de l’organisation.
Selon l’ONS, la croissance demeure faible et continue d’être dépendante du rythme de l’activité dans le secteur des hydrocarbures. Durant le troisième trimestre, l’activité hydrocarbures, encouragée par des prix du brut très favorables, s’est élevée à 14,1%. Les autres secteurs ont par contre connu un faible niveau de reprise.
La décision de surseoir à l’application de certaines taxes touchant des opérations de commerce électronique, prévues dans la LF-2022, notamment les articles 135, 136, 137 et 138, parait surprenante, mais obéit à une nouvelle évaluation de la situation économique du pays, d’une part, et aux conditions d’application des mesures en question, d’autre part.
Les nouvelles dispositions douanières liées à l’importation du matériel informatique et tous les équipements techniques ont produit un choc auprès du grand public et des professionnels des technologies informatiques, en premier lieu le Groupement des acteurs algériens du numérique (GAAN).
Un conflit armé s’accompagnerait de blocage des voies de circulation sur la mer Noire, la mer d’Arov et le détroit de Kerch, ce qui obstruerait le passage aux exportations ukrainiennes de blé.
La présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) a jeté un pavé dans la mare en s’attaquant aux blocages dont font l’objet les patrons et investisseurs. Saïda Neghza s’est exprimée sur la chaîne Ennahar et a affirmé que ceux qui «entravent la relance économique se trouvent dans l’entourage du président Tebboune». «La îssaba est toujours aussi forte qu’avant et elle est protégée par des gens qui sont censés appliquer le programme de relance…
La compagnie aérienne nationale spécialisée dans le transport aérien des pétroliers est passée, à l’instar de toutes les compagnies aériennes, par une phase de turbulences causée par la pandémie de coronavirus (Covid-19).
En vue de l’intensification du commerce des produits agricoles entre pays africains, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO et le Département de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et du développement durable de la Commission de l’Union africaine (UA), viennent de publier un guide facilitant l’échange continental dans le cadre de la nouvelle Zone de libre-échange (Zlecaf).
Dans un rapport sur les perspectives économiques pour l’année 2022 dans les pays du Moyen-Orient et en Afrique, The Economist s’attend à une amélioration modeste de la croissance économique, grâce notamment à la hausse de prix des matières premières. «L’Afrique pourrait être la seule région, à l’exception du Moyen-Orient, qui connaîtra une accélération de la croissance économique en 2022, mais cela reflète en grande partie une amélioration modeste dans un contexte qui reste très difficile», indique le rapport.
Les séquelles de la Covid-19 continuent de limiter la cadence de reprise et d’exacerber la pauvreté et les inégalités dans différentes parties du monde.