Malgré des signes de reprise, l’économie mondiale continue de subir les contrecoups du relèvement des taux directeurs alors que l’inflation sous-jacente demeure supérieure aux objectifs des banques centrales.
Prolongée à maintes reprises, dont la dernière en date le 17 mai 2023, l’Initiative de la mer Noire a permis de réguler le marché international des céréales, déstabilisé suite au déclenchement de la guerre en Ukraine.
Parmi les blocages et freins rencontrés par les investisseurs, figurent souvent la problématique de l’accès au foncier et celle des règles régissant l’octroi des marchés publics. Deux principales préoccupations prises en compte par un nouveau cadre juridique se voulant promoteur d’une «approche économique» favorisant l’investissement porteur de richesse.
Avant la livraison du rapport officiel de l’Opep prévu aujourd’hui, des responsables de l’organisation affichent un optimisme certain sur la demande de pétrole malgré les vents contraires économiques pesant sur les prix.
Des rounds de discussions sont engagés entre les autorités russes et algériennes afin de booster la coopération énergétique. Après la dernière visite officielle de Tebboune à Moscou, les deux pays affichent une volonté de développer les échanges dans le secteur énergétique qui offre différentes formes et moyens de coopération.
Les Occidentaux laisseront-il se réaliser une telle ambition ? Il faudrait s’attendre à une réaction musclée du marché financier occidental pour sauver le dollar et contrecarrer l’entreprise des BRICS en forçant la baisse de la valeur de l’or.
La date limite pour le relèvement de la dette américaine et éviter le défaut de paiement qui devait avoir lieu aujourd’hui, 1er juin, a été repoussé jusqu’à lundi 5 juin après que les camps démocrate et républicain soient arrivés à un accord.
Tout d’abord, il faut comprendre la crise, comprendre ses caractéristiques, savoir ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas, et savoir situer sa propre organisation par rapport au concept de crise, car ce qui peut provoquer des crises chez différentes organisations n’est pas forcément universel.
La Banque africaine de développement (BAD) note que les besoins de financement de l’Algérie pour répondre de manière adéquate aux changements climatiques, sont de l’ordre de 22 milliards de dollars sur la période de 2020-2030.
Le continent a besoin, selon l’évaluation de la BAD, de 1300 à 1600 milliards de dollars sur la décennie afin de pouvoir répondre aux exigences de la lutte contre le réchauffement climatique.
A J-9 du défaut de paiement, les camps démocrates et républicains ne sont toujours pas arrivés à un accord pour éviter la situation de défaut de paiement qui se profile au 1er juin prochain. Récession et économie en chute libre seront au menu de l’administration américaine si la limitation du plafond de la dette n’est pas relevée d’ici la fin du mois en cours.
L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a enregistré une hausse de 121% en six mois en termes de nombre de projets d’investissements inscrits. En effet, durant la période allant du 1er novembre 2022 au 30 avril 2023, l’AAPI a recensé cette importante hausse du nombre d’investissements, selon le directeur général de l’Agence, Omar Rekkache.
Prudence, prévoyance et rationalisation des dépenses, telle est la ligne directrice qui sera suivie dans l’élaboration de la prochaine loi de finances pour l’année 2024. Dans son édition d’hier, notre confrère El Khabar a livré les grandes lignes de l’orientation de l’avant-projet de loi portant loi de finances 2024 et le mot prudence revient comme un leitmotiv pour encadrer les dépenses publiques pour les années à venir.
Les principales discussions ont porté, outre la crise bancaire, sur les risques observés dans les chaînes d’approvisionnement depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19.
Atteindre un niveau de 13 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, tel est l’objectif que s’attelle à réaliser le gouvernement de Benabderrahmane. Un tel challenge nécessite toutefois une réforme dans le modèle de production et des facilités à l’export débarrassés des pratiques bureaucratiques. Trois ministres se sont exprimés cette semaine sur le sujet en affirmant une disponibilité à lever certains obstacles freinant l’opération d’exportation.
L’encouragement de l’investissement se traduit par une facilitation des échanges financiers à l’international avec, notamment, l’ouverture de filiales bancaires algériennes à l’étranger. Le premier signal a été donné en avril dernier par l’ouverture d’une filiale d’une banque algérienne au Sénégal.
Le taux d’inscription au registre du commerce électronique a marqué une hausse considérable estimée à pas moins de 72,9% du nombre des commerçants enregistrés au niveau national.
Concernant l’indice du prix de la viande, l’étude démontre une augmentation de 1,3% en glissement annuel, face à des chutes de 1,7% pour les produits laitiers, de 1,3% pour les huiles végétales et de 1,7% pour les prix des céréales.
Le ministre des Finances, Laaziz Fayed, a insisté sur la nécessité d’un meilleur travail de collecte des impôts et juge «inconcevable» que la fiscalité ordinaire n’arrive pas encore à couvrir les salaires des fonctionnaires.
La consommation mondiale passera à des volumes plus importants en s’établissant à 2293 millions de tonnes, soit 5 millions de tonnes de plus qu’au mois de mars dernier, mais reste moins importante que son niveau historique de 2021/22 où elle était de 2297 Mt.