Pas moins de 67 pays ont été invités par Pretoria pour assister à l’ouverture et à certains événements du sommet du groupe des BRICS prévu du 22 au 24 août à Johannesburg. Les invitations ont été adressées aux pays d’Afrique et du «Sud global» ainsi qu’à une vingtaine d’organisations différentes.
Le prochain sommet des BRICS augure ainsi d’être une tribune pour les pays du Sud pour exprimer leur vision sur le remodelage du monde. «Le président Cyril Ramaphosa a invité 67 pays d’Afrique et du Sud global à participer aux événements consacrés aux contacts entre les BRICS et l’Afrique et aux dialogues BRICS plus. Pour l’heure, les confirmations ont été reçues d’au moins 34 pays», a assuré le chef de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, lors d’un point de presse.
Le secrétaire général des Nations unies a également été invité à assister à cet événement très attendu par la communauté internationale. Le président français, qui avait exprimé son souhait d’être parmi les convives, n’a pas reçu d’invitation. Le président russe, qui est sous la menace d’une interpellation lancée par la Cour pénale internationale, participera aux travaux du Sommet via visioconférence et sera également représenté par son ministre des Affaires étrangères, Serguei Lavrov.
A rappeler que 22 pays, dont l’Algérie, l’Egypte, l’Ethiopie, le Bangladesh, l’Arabie Saoudite, la Bolivie, et le Venezuela ont officiellement demandé de rejoindre les rangs des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). D’autres pays, à l’instar de la Turquie, l’Indonésie, le Nigeria, le Mexique et le Bahreïn, ont manifesté un intérêt à l’égard de ce regroupement économique constitué de puissances économiques dont le poids ne cesse de grandir. Le prochain sommet devrait examiner les critères de son élargissement à d’autres Etats.
Les membres des BRICS discuteront également de la qualité de membre à part entière pour les nouveaux adhérents ou de simples membres observateurs. Outre l’organisation des BRICS, de nombreux pays ont également exprimé leur intérêt pour intégrer la Banque de développement des BRICS DNB.
L’Algérie, qui veut intégrer cette banque, a contribué à hauteur de 1,5 milliard de dollars dans la DNB constituant un placement d’actifs prometteur. La DNB compte à l’heure actuelle neuf membres que sont les Emirats arabes unis, l’Uruguay, le Bangladesh et l’Egypte, en sus bien entendu des pays membres des BRICS. L’Arabie Saoudite vient aussi de demander à adhérer à la banque des BRICS.